Les petits sauts de puces... ...font les grands voyages !

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vendredi 26 août 2016

Bardonecchia

34km

Nous avons démarré doucement ce matin, empruntant une jolie petite route en bord de vallée, vraiment à ras du pied de la montagne. Ça et là nous reconnaissions des lieux, ici le bureau de tabac où nous avions acheté des timbres, là une aire de jeux où nous avions ramassé quelques noix, une cabane sous des châtaigners...

A Bussoleno nous avons pris le train pour Bardonecchia : entre deux tunnels on pouvait contempler ces paysages magnifiques de la vallée qui se resserre autour de la Dora...

On a attendu qu'arrive le train suivant à cause du sac banane de Baptiste... qui en jouant l'avait accroché au rack à vélo devant la gare, et l'avait laissé là... Comme il était heureux de la récupérer, sa petite sacoche pleine de tous ses petits trésors, que lui a apportée le contrôleur !

Pendant que je montais la tente dans le pré que nous avions atteint un peu péniblement déjà - il faut bien le dire - Sébastien est parti chercher de l'eau avec Clémence et Baptiste. Notamment pour cuire les pâtes, pour ce dernier soir en Italie pâtes au saumon c'est pas mal non ?

J'avais un grand pré pour monter la tente. Mais j'ai trouvé le moyen d'avoir besoin de déplacer le Pino, sur lequel dormait Justine, pour installer la dernière sardine. Si j'avais voulu le faire exprès, je me demande si j'y serais arrivée !

Sébastien est revenu seul et sans eau. On était invités... Maria-Teresa et Vanni, au lieu de remplir nos bouteilles, ont proposé leur jardin pour monter la tente, leur terrasse, et finalement l'appartement de vacances d'au-dessus. Nous voici donc, après un dîner pris ensemble - leurs pâtes, notre saumon ;-) - dans des draps de coton lourds, anciens, très doux et souples pour autant.

Dodo : demain, ça monte...

jeudi 25 août 2016

Sant'Ambrogio, au pied de la Sacra San Michele

35km

Je suis assise sur un banc, en face d'un réverbère, le long d'une piste cyclable. A ma droite, sur une énorme pierre plate, Sébastien a installé le réchaud, et pendant que cuisent les épis de maïs, il joue au rami avec Clémence et Baptiste, après s'être douché à la gourde.

Si je lève les yeux, devant moi, là haut, accrochée dans le ciel, je vois la Sagra illuminée. A droite, les étoiles. C'est beau...

Aujourd'hui, quittant Turin et notre merveilleux hôte Beppe (Giuseppe), nous avons bien vu les Alpes, et nous avons foncé dessus... Globalement c'était plat, mais il y avait quand même déjà quelques petites grimpettes sympathiques. La mise en jambe...

A Sant'Ambrogio nous avons déposé nos vélos au même endroit que l'an dernier : le long de l'église. Mais nous n'avons pas vu Don Romeo cette fois, nous aurions eu plaisir à le saluer. Et la montée à la Sacra par le chemin muletier, cette fois, Justine n'était pas très motivée pour la faire en marchant ! Je l'ai donc portée la plupart du temps sur mon dos en manduca. Heureusement que c'est confortable :) Elle est en revanche redescendue joyeusement en marchant avec un bâton.

Nous n'avons vu ni mouflons ni salamandre cette année ! Par contre, une vue magnifique du bas jusqu'en haut, sans brouillard - c'était seulement très légèrement brumeux. Et cette fois, nous avons aussi pu voir l'intérieur de cet édifice !

Il paraît que la Sacra San Michele d'ici se trouve à mi-chemin, en ligne droite, entre le Mont Saint Michel de Normandie et le Monte Sant'Angelo du Gargano, que nous étions montés voir en bus après avoir laissé nos vélos à Manfredonia.

Je vous laisse, le maïs est cuit :)

mercredi 24 août 2016

Nous allons bien :-)

Turin, nous ne l'avons pas ressenti. Nous avons contacté des amis des zones concernées - mais déjà distants des épicentres - tous l'avaient bien ressentie, mais sans dommages. A Fermo, Pierro Loredana et Marco sont sortis dans la rue. Walter de Pescara nous a écrit que la maison a tremblé pendant vingt secondes. Maria et Luigi, de La Pasta di Aldo, ont eu très, très peur... A Galli aussi on a senti la secousse. Voili voilà.

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lundi 22 août 2016

Torino 2016

78km

Il y a deux jours, Baptiste me demandait où étaient les Alpes. Il savait que nous devions les franchir pour rentrer en France, et si nous les voyions de près au lac de Garde, à celui d'Iseo ou encore dans la Valle Brembana, la Vallée du Brembo qui s'élève dans les Pre-Alpes, elles avaient complètement disparu de notre horizon depuis Paladina. A notre départ de Milan le ciel était gris, bas, bouchant l'horizon.

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dimanche 21 août 2016

Vercelli - Verceuil

Pfff j'ai du retard ! Je ne vous ai pas encore, à mon tour, parlé de Milan !

A Verceuil nous avions décidé de manger une glace, peut être notre dernière bonne glace italienne... A deux dames nous avons demandé où était le centre historique - et où manger une bonne glace ! Nous avons apprécié l'endroit qu'elles nous ont indiqué.

Reprenant les vélos, nous pensions sortir pour aller chercher un bivouac, mais d'abord, un petit tour dans le centre. Il y a une librairie, on achète la carte du Piémont ?

On a bien fait de se garer à l'abri : quand nous sommes sortis il pleuvait à seaux ! On s'est installés pour jouer aux cartes en attendant que ça se calme.

Vinrent à passer Cinzia et Giuseppe. Elle est de la région, mais vit à Rome. Si nous étions prêts à faire 21 km vers le nord, nous pourrions aller chez ses parents, et se revoir demain matin au petit déjeuner. Sinon plus près, dans cette même ville de Verceuil nous pourrions monter la tente dans la cour de la maison de sa soeur, partie à la montagne.

Vint à passer une famille, trois enfants plus ou moins de l'âge des nôtres, un papa aux cheveux longs... Un bambin de dix huit mois, sans poussette en vue... Les filles, 8 ans toutes les deux, se sont trouvées tout de suite ! Elles se sont mises à jouer aux cartes. Et les garçons, six ans, se sont immédiatement bien entendus !

C'est chez eux que nous dormons ce soir ; nous avons dressé notre dortoir dans la grande pièce à vivre du petit appartement.

Les enfants ne vont pas à l'école non plus ! La première famille non-sco que nous rencontrons en Italie :-) Elles sont en effet bien plus rares encore ici qu'en France. On en avait des choses à se dire ! Eux se sentent bien plus seuls ici, que nous en Franche Comté où nous pouvons rencontrer pas mal de familles dont les enfants ne vont pas à l'école.

Comme Clémence, Agnese adore lire et jouer aux cartes Giulian et Baptiste ont beaucoup joué aux legos . Quant à Edwin, comme Justine il s'est endormi en tétant...

Mais j'allais oublier ; Giuseppe, lui, venait de Turin. Et nous y serons les bienvenus quand nous arriverons, d'ici peu ! Près de la Consolata : en plein centre... Chiara, Carlo et leurs garçons, qui nous avaient accueillis l'an dernier, sont en vacances : randonnée sac au dos... en France ;-)