Les petits sauts de puces... ...font les grands voyages !

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jeudi 8 septembre 2016

Vaugris septembre 2016

Halte à la Chapelle de Surieu chez Doriane ("Dodo" des commentaires), où nous pouvons reparler un peu italien !

Puis fin d'étape ultra légère pour rallier Vaugris : remorque, reste des sacoches et trois enfants sont transportés par Doriane :-)

61km Le compteur affiche 5959 c'est rigolo :-)

mercredi 7 septembre 2016

Saint Barthélémy de Vals 2016

61km

Total 5899km :-D


Tiens, pour changer, je laisse la plume à Clamed qui parle si bien des retrouvailles :
《 A Tournon, au bord du Rhône, nous étions au rendez-vous comme prévu ! Depuis Printegarde, confluent de la Drôme et du Rhône pour nos voyageurs à vélo, depuis Vaugris pour Mamie Suzy en Clio bleue, et depuis Annonay pour Lisounette et moi en Opel bleue ;-)

Excellent moment ensemble autour d'un pique-nique, repas de famille quoi ! Ensuite Mamie est repartie sur Vaugris, il était 16h30, et Hélène et les siens nous ont gaiement conduites à la découverte très savoureuse de la Cité du chocolat, yummi !, qu'ils avaient visitée l'an dernier à la même époque.

Avant de se quitter en fin de journée, pleins d'énergie chocolatée ... Car les Fremiot devaient encore pédaler 18km pour arriver chez leurs hôtes, même si le papa travaillait à Valrhona - nous l'avons croisé ! 》
Clamed

mardi 6 septembre 2016

Printegarde, près du confluent de la Drôme et du Rhône

39km

On ne quitte pas Le Teil aux aurores : le mistral qui souffle encore, et la confiture de gégérine à l'orange et à la vanille, sont des arguments convaincants... on prend un bon petit déjeuner au soleil du matin.

Alain et Marie nous accompagnent tous les deux jusqu'à la véloroute ; du coup nous quittons la maison sans dire au revoir, et ça nous fait tout drôle ! C'est la quatrième fois que nous y faisions halte... Une dernière photo, au retardateur, et "ouistiti" chanté harmonieusement c'est une drôlement bonne idée ! Après quelques kilomètres ensemble, on se sépare au parking où part à droite la petite route.

Le Mistral est moins fort qu'hier, et bien plus chaud qu'en mars dernier ou en décembre 2012 où il nous glaçait ! Aujourd'hui il fait chaud, mais pas trop. Clémence réclame le châle en laine, Baptiste aussi d'ailleurs, il se rabat grognon sur le manteau de portage. Je l'écris, parce qu'un jour on oubliera peut être ces querelles incessantes pour le châle en laine !

A l'horizon on aperçoit déjà les quatre tours de réfrigération de la centrale nucléaire de Cruas - Meysse. On passe le long du site. Tiens, il y a un espace information public, si on faisait une pause de ce vent qui soûle un peu quand même ?

On se renseigne auprès d'un vigile, qui n'a vraiment qu'une idée en tête, nous savoir hors d'ici, non il n'y a pas d'espace ouvert comme ça au public, il faut être attendus, non vous ne pouvez pas garer vos vélos là bas sur le parking vélo devant, non, allez Sébastien partons, ce doit être seulement pour les groupes sur réservation. Dix mètres plus loin on demande à un salarié, si si il y a bien un espace public, bien sûr vous pouvez y aller comme ça en passant, c'est fait pour ! Briefez vos vigiles, à l'occasion...

Bref, nous y voilà. Baptiste et Clémence se montrent très inattentifs aux explications de Vincent, avec Justine ils appuient sur tous les boutons qui allument une image, déclenchent un film, actionnent quelque chose... Dissipés, indisciplinés ! Ça devient beaucoup plus calme après que Vincent leur a remis à chacun taille-crayon, petits crayons de couleur, carnet "Incollables" et petit cahier sur l'énergie : ils s'installent à table et on ne les entend plus !

C'est sympa aussi de discuter sans être interrompus avec Vincent, qui connaît l'instruction en famille pour l'avoir pratiquée deux ans avec son fils.

On reprend les vélos, et la route, et le vent, on continue en rive droite jusqu'au Pouzin. On trouve sur la droite le verger de poires abandonné dont nous avait parlé Alain... Il en reste peu de correctes, mais elles sont en effet délicieuses !

Constamment nous reconnaissons des lieux où nous nous étions arrêtés il y a un an, là pour bivouaquer, ici pour cueillir des figues - il y en a - du raisin - il est aussi savoureux que l'an dernier...

Traversée du Rhône, je choisis de pousser mon vélo sur le trottoir, Sébastien préfère s'engager sur la route. J'ai toujours plus de mal que lui avec le vent ! Au pommier, pause coups de fil : un peu d'organisation pour notre futur proche !

Demain soir mercredi, nous reverrons Claire, Sébastien, et leurs enfants. Et auparavant, Clara et Lisounette d'une part, Maman d'autre part, viendront nous rejoindre à Tournon ou Tain pour un pique-nique, et pour aller ensemble visiter la Cité du Chocolat Valrhôna ! Tout le monde se réjouit bien de ces retrouvailles :-)

Bivouac champêtre dans un pré de luzerne fauché. On entend le vent dans les arbres, de temps en temps une rafale secoue la tente. Le croissant de lune a laissé place à un splendide ciel étoilé.


(Et j'ai mis en ligne l'article "Orange")

dimanche 4 septembre 2016

Le Teil, été 2016

26km

Kilométrage total 5800km depuis le 18 février

samedi 3 septembre 2016

Bourg Saint Andéol

44km Chez Marie et Christian, les parents de Jérémie de La Tour d'Aigues


Bg St Andeol

Nous avions quitté Cavaillon pour une nuit de bivouac avant une nuit à Bourg Saint Andeol : les parents de Jérémie, qu'il avait eus au téléphone quand nous y étions, avaient proposé de nous y recevoir. Une photo de la maison, et du jardin devant qu'ils y avaient mis en place depuis deux ans qu'ils étaient installés là : c'est tout ce que nous en savions.

Quittant Orange et nos hôtes - Justine, ravie, a fait un peu de la draisienne de Géraut pendant qu'on sortait les vélos - nous avons rejoint et traversé le Rhône à son fameux Pont Saint Esprit. Bien renseignés par la personne à qui nous avions demandé de l'eau à la sortie de la ville du même nom, nous avons aperçu comme elle nous l'avait indiqué, depuis le pont qui franchissait l'Ardèche, la plage du Pont Cassé ("Maman ! Regarde, c'est le Pont d'Avignon !"), où nous sommes descendus. Délicieuse baignade !

Après quoi la route attaquait la montée jusqu'à Saint Marcel d'Ardèche. Pour la vue qui s'ouvrait sur la droite, notamment sur le Ventoux, ça valait le coup de monter ;-)

Et donc nous sommes arrivés à Bourg Saint Andéol, où Christian est venu nous chercher sur la place - on était au point de départ du contre-la-montre du dernier Tour de France. Clémence est allée à pied avec lui, les autres dormaient sur les vélos.

Nous voilà arrivés chez plus baroudeurs que nous !! S'ils ne l'ont jamais fait à vélo, Marie et Christian ont voyagé de bien des manières en maints coins du monde !

Quelle rencontre ! Il ne nous avait pas dit, Jérémie, que ses parents étaient des baroudeurs voyageurs !!! Ils ont parcouru le monde, avec d'autres moyens de locomotion, mais la même curiosité joyeuse !

Nous avons été conviés à un délicieux repas dégustation de cuisine locale et du monde : pesto aux pignons du pin sous lequel nous étions attablés, gaspacho dont toute la famille s'est régalée, osso buco inoubliable, "maoche" (spécialité ardechoise), guacamole, sauce à la menthe anglaise, "piment végétarien" (saveur du piment, mais sans sa force) de je ne sais plus quel bout du monde... Un festin aux mille saveurs. J'en oublie sûrement, il y en avait plein les deux tables !

Mais l'étape était savoureuse bien au delà des papilles, nous avons énormément apprécié cette rencontre !

vendredi 2 septembre 2016

Orange

55km

Orange

Souvent les Pouilles nous ont fait penser à la Provence, à présent voilà que c'est la Provence qui nous rappelle les Pouilles : comme vers Manfredonia, nous trouvons de la roquette qui pousse un peu partout. Miam :-) Nous en avions trouvé à Bussoleno, peu avant de prendre le train pour Bardonecchia ; et de nouveau depuis Manosque.

Nous avons quitté Cavaillon, un melon dans les bagages forcément ;-) Ainsi que les trois gros sachets d'herbes fraîches de Nicolas. Cette fois nous passerons par Orange, ça nous changera d'Avignon. Nous tâtonnons un peu pour trouver la petite route qui nous permet d'éviter la Nationale 7. De la verdoyante vallée de la Durance, nous voici dans des zones arides, les vergers font place aux vignes. Le tableau : sur la terre ocre, les ceps noirs noueux couronnés d'un bouquet, petit, de feuilles bien vertes, où se détache nettement le raisin. Les grappes sont parfois d'un bleu presque cobalt, que du raisin noir dans ce pays de Côtes du Rhône : vins rouges.

On aimerait bien trouver un bord d'eau pour se rafraîchir. Mais les cours d'eau sont soit stagnants, soit inaccessibles en contrebas de 2 ou 3 mètres de broussailles. Toutes les fontaines sont arrêtées : ici c'est sécheresse. Après une petite pause à l'ombre des arbres du "parc du château" de Courthezon, nous arrivons à Orange par un coin peu bucolique (zone commerciale...) mais moins fréquenté que la N7.

Voyant le flanc du théâtre antique, les enfants reconnaissent immédiatement la structure des arènes - de Vérone notamment. Avec l'imposant mur de scène on passe à autre chose ! Le théâtre est fermé, mais de belles photos exposées devant permettent d'en voir les caractéristiques. Et on se souvient alors qu'on a vu le mur de scène, l'an dernier, du théâtre d'Alba-la-Romaine non loin du Teil.

On prend la direction de l'Arc romain, qui est aussi celle de la sortie de la ville. Dans la ruelle on passe près d'une librairie : Sébastien va y chercher la carte de la suite, Rhône-Alpes. Dépassant mon vélo, un homme dit à ses deux enfants "Regardez, des vélos comme ça, on n'en voit pas tous les jours !" "Et encore, celui-ci est bien plus ordinaire que celui-là", dis-je en désignant le tandem qu'on voit "de dos". On discute un peu, l'aîné des garçons pose des questions, comme son papa. Sébastien tarde à sortir, il revient enfin tout content, muni d'une carte et des indications pour un bivouac proche avec baignade ! Et moustiques, paraît il... Présentations avec mon interlocuteur, dont on prend assez vite congé pour arriver pas trop tard au bivouac. Il tourne le coin de la rue... et revient aussitôt pour nous inviter à passer la nuit chez lui. Benjamin est d'une famille de musiciens, mère professeur de piano, père organiste, je pianote les premières mesures de la Fantaisie avant de rejoindre les papas à la cuisine "Je vois que nous avons les mêmes références" me dit-il :-)

Les enfants ? On ne les voit plus, il y a des jouets et des compagnons de jeux ! Géraut est un peu plus jeune que Baptiste, Thomas a 18 mois et le sourire enjôleur qui va avec.

On prépare le dîner, Sébastien et moi, tandis que Benjamin s'occupe du bain des trois aînés. Cubes de melon, salade verte, tomates, à assaisonner de ciboulette et persil hachés dans des godets, puis pâtes fraîches - que nous avions - au basilic. Tout le monde fait honneur aux herbes, on se régale en pensant à Nicolas.

Avec Benjamin les sujets de conversation ne manquent pas, cancérologie, musique, langue des signes française et bébés signeurs, le plus dur c'est d'arrêter et d'aller se coucher ! Et d'écrire pour le blog....

(Mis en ligne le 06/9)