Les petits sauts de puces... ...font les grands voyages !

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dimanche 10 avril 2016

Salade sicilienne fenouil orange

Pour deux : un fenouil (taille suivant appétits), une ou deux oranges (volume équivalent au fenouil, avant découpe), huile d'olive

Pour ma part je coupe le fenouil en quartiers, avant de l'émincer grossièrement. Je coupe l'orange en cubes. On ajoute 2-3 cuillerées de bonne huile d'olive et on mélange. Voilà ! Seule Clémence n'aime pas encore : elle n'a pas osé goûter... À mon avis cet recette aura du succès chez "les Ptits Poum'" :-) et j'espère chez beaucoup d'autres !

Dans la recette originale que nous a indiquée Klara, il y a aussi de la salade verte, mais nous préférons la manger à part autrement, quand nous en avons.

Bon appétit :-)

samedi 9 avril 2016

Trapani

14km

Nous n'avons hélas pas trouvé de connexion internet, nos lecteurs risquent l'indigestion à la prochaine mise à jour ! De notre côté, pas d'indigestion en vue après dégustation de parts de gâteaux maison par une troupe de scouts pour financer de prochaines randonnées, ni après un arrêt "à vue de nez" dans une boulangerie apparemment réputée (ça ne desemplissait pas) : en passant, un parfum irrésistible de pain au sortir du four. On est entrés, le temps que d'autres soient servis on a vu dans le fond le boulanger retirer des pizzas du four, les couper en 4, et apporter dans la vitrine-comptoir la grande plaque de trois pizzas encore fumantes... Puis même chose avec une plaque de pizzas individuelles... renseignements pris, ces dernières étaient des "margherita" : tomate, Mozzarella. On s'est partagé une margherita et un quart de chacune des trois grandes, sur le pouce les enfants perchés sur les hauts tabourets de bar. Pas diététique, mais quel délice de manger chaud et au chaud ces pizzas qu'on venait de voir arriver !

Car ici aujourd'hui il a fait froid. Le fort vent d'ouest est glacial, et quand le thermomètre affichait 16 j'avais ma cagoule, à 14 Sébastien a sorti les gants - pour vous donner une idée de la température ressentie !

Ce matin le vent était moins fort... pendant la pluie. Les averses se sont succédées en fin de nuit, avant de laisser place à une pluie continue.

Parfois forte : dans l'abside, on voyait la toile de "toit" vibrer sous le martèlement des gouttes.

Tout était plié, mais il pleuvait, et exceptionnellement les vélos étaient garés à plusieurs mètres de la tente : on a sorti les jeux de cartes et on a passé un bon moment. Rami et "tête de lard" (traduction arrangée de "Shithead" :-D ), un jeu que nous ont appris conjointement Katarina et William à Scano di Montiferro : les enfants ont tout de suite accroché, retenu les règles, et les parties se sont enchaînées !

Nous avons beaucoup été pris en photo dans Trapani, nous avons parlé avec des français, des italiens, une étudiante grecque, un couple franco-allemand (germano-jurassien, pour être exact ; Nicolas voit très bien la cave Boilley, à St Germain les Arlay, à droite en venant de Lons !)... Nous avons une adresse dans le centre de l'Italie (pas encore regardé où), chez des producteurs de pâtes ! A voir si nous y passons quand nous remonterons en direction du nord pour chercher la fraîcheur quand le sud sera devenu trop chaud :-) En attendant, c'est Luigi qui nous a offert les pizze.

Bivouac urbain, on se lèvera tôt demain. Alors, dodo !

vendredi 8 avril 2016

Aux abords de Trapani

25km

Ça sent bon sous la tente ! Entre la ratatouille que fait mijoter Sébastien, et les Fremiot tout propres de la tête aux pieds ! Rosa, à qui nous demandions l'autorisation de planter la tente sur le terrain attenant à sa propriété, nous a offert une douche chaude que nous avons énormément appréciée ! Quand Sébastien et moi sommes descendus avec Justine, Rosa était en train de sécher les cheveux de Baptiste, après en avoir fait autant pour Clémence. Ils étaient ravis !

Nous avons eu du mal à démarrer, aujourd'hui. En fin de nuit le vent s'était levé, un très puissant vent d'ouest : en plein dans le nez... Et ça montait fort. Je me sentais sans énergie ! Clémence aussi, au lever ; elle s'est sentie tout de suite mieux quand, sous l'amandier devant la maison de Giuseppe, j'ai trouvé une amande restant de l'an passé, douce et bonne ! S'en est suivie une séance de ramassage d'amandes dans les graviers, cassées à coups de pierres. Une de bonne pour dix cassées, faible proportion mais grand moment ! :-) Nos premières amandes de Sicile, et presque nos premières en voyage ; nous avons pour la première fois trouvé et cassé de bonnes amandes à Sceautres, près du neck et de son fameux concert visuel d'orgues basaltiques ;-) (je me demande si on nous lit, à Montbéliard :-) ).

En traversant Balata di Baida j'ai ramassé quelques oranges dans l'herbe, au pied de l'arbre, à côté d'une maison abandonnée - qui avait dû être une belle grande maison, à présent complètement délabrée, balcon gondolé, vitres brisées, volets éventrés... Sébastien par la fenêtre sans vitres m'a dit qu'il voyait des meubles, de la vaisselle, des livres... En plein milieu du village.

Pause déjeuner à Crocevie, près d'une toute petite aire de jeux le long de la rue. Il y a des anneaux, une barre genre trapèze, corde lisse, échelle de corde, échelle rigide : les enfants sont chacun très heureux de ce qu'ils y trouvent, leur explosion de joie en s'appropriant les jeux réjouit l'automobiliste garé en face !

En entrant dans Valderice, Baptiste qui était alors mon passager, s'écrie : "c'est Valdoie Maman ?" En passant il n'a eu le temps de déchiffrer que le début :-) On n'a pas idée d'emmener à l'étranger un apprenti lecteur ! C'était aussi le cas de Clémence en partant vers la Mer Noire, ses progrès en lecture avaient marqué le pas. Au moins Baptiste reconnaît des mots, en italien ; on tâchera de s'en souvenir s'il a un jour des difficultés avec l'orthographe :-)

Notre tente est montée sur un bout de terrain plat entre deux propriétés. Au bout du terrain s'élève une falaise, tout à l'heure un nuage noir menaçant descendait du sommet de la montagne - il a apporté le froid, mais pas de pluie.

De l'autre côté, si on traverse la rue on aperçoit la plaine, la mer, le port...

Aujourd'hui nous avons roulé un temps non loin de carrières, d'où l'on extrait sans doute de la pierre de taille : les plaies de la montagne étaient en cubes ! Nous n'avions encore jamais vu de carrière présentant cet aspect.

Demain nous découvrirons Trapani. Au fait, Clamed tu étais inquiète que nous roulions sur les routes siciliennes, pourrais-tu nous en dire plus ? Je n'ai encore pas vu ici d'enfant en siège-auto, je n'ose imaginer le bilan d'un accident avec deux petits sur les genoux comme j'ai pu le voir ici, à la vitesse à laquelle vont parfois les voitures... (et que je te double en plein village la voiture qui est en train de doubler le vélo...)

Mais pour nous tout va bien, personne ne nous a encore fait peur, il faudra quand même qu'on fasse quelques mises au point du code de la route en repartant vers le nord !!! Le code de la route ici ressemble un peu à l'Eurovélo 6 en Roumanie : une idée, un concept...

jeudi 7 avril 2016

Balata di Baida

31km

Nous avons retiré ce matin d'innombrables escargots de la toile de tente ! On se demande comment ils se déplacent sur le sable...

Nous avons laissé passer quelques ondées avant de plier la tente. En haut le point info est ouvert, et nous pouvons utiliser le wifi. Je viens à l'instant de dire à Sébastien que nous pourrons acheter des carottes à l'épicerie en face quand l'épicier, qui a déjà apporté plusieurs clémentines aux enfants, arrive avec un sachet plein de poires juste mûres à point, de pommes et de bananes egalement bien mûres ; peut-être invendables, en tout cas appréciées et délicieuses. On mange tout de suite poires et bananes pour que les carottes et la salade tiennent dans la sacoche !

La pluie menace, elle nous laisse atteindre Castellamare di Golfo, où nous croisons une petite famille française en séjour ici, c'est l'anniversaire de Juliette qui, à 2 ans, parle vraiment bien déjà.

Pour la pause déjeuner, on s'abrite sous un préau qui couvre quelques marches, devant ce qui semble être un établissement d'enseignement. Puis on fait quelques parties de cartes en attendant la fin des averses, qui reprennent à chaque fois que nous nous préparons à redémarrer !

Commence l'ascension pour sortir du golfe... les enfants sont ravis de marcher ou courir sur le trottoir !

On met du temps, mais on finit par arriver en haut : vu splendide sur Castellamare, avec son château arabo-normand (quel mélange improbable quand on y pense ! Typiquement sicilien :-) ) à la pointe, dominant le port.

Nous rencontrons à cette pause une famille slovène, nous avons une adresse où loger là bas, si nous y passons !

Progression lente et assez laborieuse, vers 19h on demande de l'eau à une maison au bord de la route, et Giuseppe nous propose de planter la tente sur un bout de terrain à lui, en contrebas de la route, c'est caillouteux, mais c'est plat et pas trop tard. Il faut que je vous parle de la salade sicilienne au menu de ce soir : fenouil orange.

mercredi 6 avril 2016

Balestrate

40km

mardi 5 avril 2016

Giummari

34km

Ça roule ! Le vélo était prêt quand nous sommes allés le chercher : le premier à l'entrée de la boutique. Suspendu au guidon, un sachet contenant... les poignées de freins, elles étaient, disons... vétustes ! et au guidon brillaient deux freins neufs. Pour l'arrière, câble et patins étaient également neufs.

Mais le sachet contenait aussi l'axe de roue arrière ; bien que Sébastien l'ait précisé, le vélociste n'avait pas compris qu'il nous était indispensable. Or le nouveau moyeu était moins large...

Cela a pris quelque temps, mais on y est arrivé : mon vélo était équipé d'une nouvelle roue arrière (avec le bon pneu Schwalbe), décapé (la cassette de pignons brillait au point que Sébastien l'a crue neuve !), prêt à freiner, bon pour rouler !

Nous sommes repassés en convoi complet en partant, après avoir quitté Clara que nous avons encore remerciée pour ce doux séjour à Palerme. Massimo, le patron, et Joel son employé Nigerian avec qui nous échangions en anglais, tous deux visiblement passionnés par leur travail, étaient visiblement heureux et fiers de la besogne accomplie, et de prendre part à notre voyage :-)

Impressionnés par les tas d'ordures ! Rien à voir avec la Sardaigne, sinon le bord des routes qui est un dépotoir du même genre ; en Sardaigne il y avait des bennes un peu partout, et partout plusieurs bennes pour le tri. Ici ça et là des groupes de bennes métalliques et autour, ou à n'importe quel coin de rue, des monceaux de sacs et de détritus...

Notre route passe au pied de hautes falaises. Petite halte à la plage de Mondello, cité balnéaire ; on y croise une famille belge, Victor "bientôt neuf ans" parle volontiers, un peu comme le fait parfois Justine, sauf qu'on comprend bien TOUT ce que dit Victor (ce qui n'est pas toujours le cas avec Justine) ;-)

Bivouac à l'arrache, la nuit est tombée sans qu'on ne voie rien d'autre que de la route et des maisons (nous sommes entre Palerme et son aéroport). On met le réveil pour partir tôt demain !

lundi 4 avril 2016

Quelques photos de Palerme

Quelques photos de Palerme

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Sempre in Palermo !

Ma nouvelle roue sera prête demain matin, préparée pour nous par le vélociste du coin, dont nos hôtes sont clients. Il nous a trouvé une jante double paroi, un moyeu avec roue libre compatible, quand Sébastien est repassé ce soir il mettait les rayons en place...

Je sentais bien depuis quelques jours "que quelque chose ne tournait pas rond", notamment un grincement aigu épouvantable le soir en Sardaigne quand nous redemarrions après un arrêt minute (je ne sais pas si c'était seulement le soir, ou si je l'entendais seulement dans le calme du soir...). Nous avions repéré que ma roue était légèrement voilée. Mais de là à ce qu'elle soit aussi endommagée ! Nous sommes bien contents de nous en être rendu compte ici, dans une grande ville. Et d'avoir eu toutes les conditions idéales pour régler le problème : un vélociste, un hébergement...

Nous avons passé la journée avec Clara et Federico, elle nous a conduit à un parc avec une très belle et très agréable aire de jeux, nous avons partagé avec elle notre way of life, préparant des crudités assis sur un banc avant de les manger ensemble sur la couverture à pique-nique dans l'herbe, ramassant quelques oranges sanguines délicieuses sur un arbre du parc...

Encore une journée très agréable à Palerme. Une ville très méridionale et très cosmopolite, où dans les rues c'est un sacré bazar les voitures, les scooters, mais pourtant ici je ne me sens pas en danger comme à Cagliari, je trouve le tempo plus cool...

Et nous nous entendons bien avec nos hôtes !

dimanche 3 avril 2016

Palerme bis

Nous avons fait un peu de tourisme plus classique aujourd'hui, avec quelques visites de monuments, nous sommes retournés au premier marché d'hier mais c'était fini, nous avons pu reprendre des mandarines au même marchand qu'hier, qui était visiblement content de nous revoir et qui avait le kilo toujours aussi généreux.Pour le reste, nous précédions juste le camion poubelle, Clémence a trouvé quelques chou-raves, légume qu'elle aime particulièrement.

Nous avons trouvé - à présent que nous n'en cherchions plus - un point info touristique ouvert ! Le nouveau plan de ville est plus pratique que le précédent, qui cependant nous a bien dépanné. Quelques ruelles plus loin, arrêtés au carrefour pour vérifier le chemin de la cathédrale, nous sommes abordés par des français ! Nous en avons vu plusieurs fois aujourd'hui, et ils étaient majoritaire dans les statistiques de l'office de tourisme, pour aujourd'hui. Véronique, de Beaune, et Christian, de Clermont, passent deux bonnes semaines en Sicile avec un petit camping-car. Ils nous invitent chaleureusement à nous joindre à eux, attablés en terrasse. On retiendra le moment du règlement, le garçon a tenté une entourloupe un peu grosse, une dizaine d'euros quand même, on a bien rigolé, lui a franchement rougi, jusqu'à la pointe des oreilles, un instant d'anthologie... "C'était bien tenté !" lui avons-nous dit en français. Il a mis un moment à reprendre sa couleur d'origine ! :D

Nous avons fait un peu de tourisme plus classique aujourd'hui, avec quelques visites de monuments, nous sommes retournés au premier marché d'hier mais c'était fini, nous avons pu reprendre des mandarines au même marchand qu'hier, qui était visiblement content de nous revoir et qui avait le kilo toujours aussi généreux.Pour le reste, nous précédions juste le camion poubelle, Clémence a trouvé quelques chou-raves, légume qu'elle aime particulièrement.

Nous avons trouvé - à présent que nous n'en cherchions plus - un point info touristique ouvert ! Le nouveau plan de ville est plus pratique que le précédent, qui cependant nous a bien dépanné. Quelques ruelles plus loin, arrêtés au carrefour pour vérifier le chemin de la cathédrale, nous sommes abordés par des français ! Nous en avons vu plusieurs fois aujourd'hui, et ils étaient majoritaire dans les statistiques de l'office de tourisme, pour aujourd'hui. Véronique, de Beaune, et Christian, de Clermont, passent deux bonnes semaines en Sicile avec un petit camping-car. Ils nous invitent chaleureusement à nous joindre à eux, attablés en terrasse. On retiendra le moment du règlement, le garçon a tenté une entourloupe un peu grosse, une dizaine d'euros quand même, on a bien rigolé, lui a franchement rougi, jusqu'à la pointe des oreilles, un instant d'anthologie... "C'était bien tenté !" lui avons-nous dit en français. Il a mis un moment à reprendre sa couleur d'origine ! :D

Je me suis rendu compte peu après que ma roue arrière est sérieusement abîmée. Nous tâcherons demain de al remplacer, le renfort de la jante est fissuré autour d'un rayon, franchement cassé autour d'un autre : je n'irai plus très loin comme ça. Pavés et nids de poule n'arrangent sans doute pas les choses... Nous avons déjà l'adresse d'un magasin non loin de notre logement de ce soir, ainsi que de toute une rue où l'on trouve apparemment tout plein de vélocistes.

Notre logement, car ce soir nous ne sommes pas sous la tente ! Après avoir visité la cathédrale nous sommes allés au parc tout proche pour y cuire quelques légumes que nous avions, de quoi faire une ratatouille-de-fin-de-marché. Il y avait là une maman avec son fils, et un couple avec leur fils, des craies pour dessiner par terre, les enfants ont vite trouvé un terrain d'entente, les parents aussi...Monika, son mari et Gabriel sont partis comme nous attaquions les oignons, c'est alors que Clara, dont le fils Federico a 2 jours de moins que Justine, nous a proposés de venir préparer notre repas dans sa cuisine, et de passer un moment ensemble, partager le repas.

Nous l'avons suivie, rejoignant son compagnon Gabriele. Au menu, des pâtes au fenouil sauvage, sardines, raisins secs et pignons de pin, recette typique ; et des saucisses qui restaient d'un barbecue, "il faut les manger aujourd'hui", la ratatouille, et en dessert de petits cônes de glace du "meilleur artisan glacier d'Italie"...

Clara et Gabriele ont un B&B (bed & breakfast), ils nous offrent pour la nuit une chambre libre, et bien plus que ça : une excellente soirée pour nous tous !

Beaucoup de gens sont inquiets de nous voir à vélo ici. C'est vrai que la conduite est très, euh, méridionale disons, avec beaucoup de klaxon par exemple. Mais ce qui m'a frappé en débarquant : je trouve que les gens sont tellement plus cools qu'à Cagliari !!! Le contraste est favorable à Palerme :-)

Cela fait très envie à Clara, voyager à vélo avec son/ses enfants...

samedi 2 avril 2016

Palerme

20km

Une douche au réveil, une serviette moelleuse, et des vêtements propres, après avoir, pour ma part, très bien dormi : j'entre dans Palerme dans de bonnes dispositions ! Nous cherchons (en vain) un point d'information touristique ouvert : tous sont fermés, sans horaires d'ouverture. Un chauffeur de taxi nous remet un petit plan, ça va déjà beaucoup mieux. Nous circulons dans la ville, en découvrant des facettes très variées, centre historique, ruelles hautes et étroites de quartiers populaires anciens, barres d'immeubles de divers standings comme on voit chez nous... Nous nous heurtons à un petit marché qui nous empêche de prendre les rues qu'on avait repérées, mais nous réjouit de la rencontre avec un petit marchand d'agrumes à qui on finit par arriver à acheter 1kg de mandarines après qu'il en a offert à toute la famille, et même plusieurs à Baptiste ! Ainsi qu'un petit marchand de rue qui vend des panini garnis de quelque chose du veau qui est très bon, il a ça dans une marmite tout enveloppée en marmite norvégienne. Au fil de nos déambulations dans les rues, nous rencontrons diverses personnes de nationalités variées - Michel le Breton, Gerhart et sa femme les allemands de l'Est, et d'autres... Nous retournons là où nous sommes allés en sortant du port : vers le Teatro Massimo, le point info est toujours fermé comme ce matin quand nous jouions au carte pendant que Sébastien se reposait un peu à côté - lui n'a pas si bien dormi...

A la grande librairie à côté, Justine s'endort, Baptiste et Clémence se régalent des images de livres Disney, ce qui permet à Sébastien de choisir une carte de Sicile parmi un choix de différents éditeurs. Notre préférence va à celles qui mettent bien des chevrons partout, histoire d'éviter les mauvaises surprises ;) On découvre aussi la Sicile au travers d'un guide touristique dans lequel nous lisons un peu l'histoire de cette île, ça valait le coup d'y consacrer un moment !

Quand nous sortons, un jeune homme demande s'il peu nous prendre en photo. Fabbrizzio prend ensuite le temps de nous parler de différents lieux de l'île à voir ! Et voilà notre parcours approximatif sur l'île qui se dessine : on partira vers l'ouest, puis de la pointe, vers le sud avant de remonter par l'Etna vers la pointe nord-est ! Merci Fabbrizzio !!

Nous deambulons à pied dans un autre marché, mais ces ruelles là semblent estampillées "pour touristes" et cela nous plaît beaucoup moins que celui de ce matin. Alors on s'offre juste une noix de coco, cassée pour nous, qui ravit toute la famille, et sur notre passage les enfants se voient offrir ici des chocolats, là des baguettes en plastique lumineuses ; endommagées, elles ont réjoui quelqu'un au lieu d'être directement jetées par le petit marchand ambulant !

On goûte à la nuit une part de pizza géante à pâte épaisse et moelleuse, et deux spécialités locales : arancina, à base de riz,et pane con milza, internet vous fera saliver...ou pas!

Pizza et arancine dans une petite échoppe familiale, où le père montre à son fils nos vélos, pendant que la mère et la fille nous servent. Un temps d'échange très chaleureux et joyeux.

Bivouac à l'arrache et à la rustique, non loin du Palazzo Reale.

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