Les petits sauts de puces... ...font les grands voyages !

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dimanche 21 février 2016

Bligny sur Ouche

54km
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Une bonne mise en jambe au départ de Fontaine, après avoir dit au revoir à Isabelle : ça monte ! Et comme 3,5km de montée c'est un peu court pour s'échauffer, on rajoute allègrement 1km... MERCI PATRICK pour l'application "Here" que nous avons très vite étrennée !!! Elle nous a évité d'en rajouter encore plus :-D

Du coup, nous sommes descendus vers l'Ouche par un chemin complètement défoncé où nous slalomions entre des flaques profondes. Après ça, c'est bon, on était échauffés ;)

A Plombières sur Ouche nous avons rejoint le canal de Bourgogne et, du même coup, l'itinéraire qu'avaient suivi Sébastien et Baptiste au printemps 2015, dans l'autre sens : ils allaient chez Isabelle après une étape chez Dominique, et Sébastien a reconnu le lieu de leur bivouac intermédiaire, entre canal et Ouche. Ils avaient partagé ce bivouac avec deux voyageurs en Solex, dont Baptiste se souvient bien !

Nous avions déjà 25km au compteur à la pause, les enfants ont exploré une belle aire de jeux pendant que nous leur préparions un en-cas. Ils l'ont dégusté sur les vélos une fois que nous sommes repartis.

Nous progressions nettement moins vite après cette pause : le vent soufflait franchement, de face, fatigant... Au moins, il n'était pas froid. Et il soufflait moins fort après une nouvelle pause dans un recoin ensoleillé et abrité.

Nous avons roulé avec un temps vraiment agréable : 12 à 14°C toute la journée (on a juste regretté, Sébastien et moi, que nos sandales soient si loin au fond de la malle...), nuageux mais bien lumineux, puis franchement ensoleillé pour finir la journée : j'ai dû sortir mon chapeau pour ne pas être éblouie.

A Bligny le camping municipal, ouvert de mai à septembre, était accessible, et nous profitons donc d'un terrain bien plat où nous pouvions enfoncer les sardines sans peine !

Demain nous continuons vers Autun, c'est tout près de là que nous sommes attendus chez Dominique et Michel.

Merci pour tous vos messages chaleureux !


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vendredi 19 février 2016

Partis !! - Dijon

Dijon

Partir pour longtemps "à l'heure", nous n'y étions encore jamais arrivés ! Il fallait un train pour ça... Et aussi un moyen rudement efficace de ne pas rester coincé sous la couette, à trouver bieeeen trop dur d'ouvrir les yeux et se lever : ne pas se coucher! On n'a pas eu le temps en fait... mais ça y est, la maison était en tenue de voyage elle aussi : propre et nette (bon faut pas non plus y regarder de trop près ;-) ).

J'avais mis à Justine ses vêtements de voyage quand elle a voulu dormir, et elle ne s'est pas réveillée quand je l'ai prise sur mon dos à 5h. J'étais contente quand, à quelques mètres de la maison, alors que je déposais la dernière poubelle, j'ai entendu sa petite voix : "On va prendre le train !" Elle s'est tellement réjouie ces dernières semaines, à l'idée de repartir en voyage à vélo ! Elle ne pouvait pas louper le départ :-)

Clémence et Baptiste se sont réveillés tout joyeux, bien que j'aie interrompu leur sommeil. En bas, les "pantalons de neige" et les moufles sont restés dans le sac, il ne fait pas si froid que ça et le trajet est court. Ils seront sans doute appréciés dans quelques jours... Et puis le temps est quand même compté pour s'equiper.

On a quitté la maison plus tard que ce qu'on s'était imaginé, mais les ultimes préparatifs - habillage, sortie des vélos chargés, verrouillage de la maison, et installation des enfants - se sont faits calmement, nous en étions tout étonnés ! D'habitude quand on a un horaire à tenir, c'est tendu.

Notre avance à la gare était correcte - une vingtaine de minutes, mais pas assez confortable pour que nous allions nous amuser dans les escaliers, ou que nous prenions le temps d'essuyer un éventuel refus du chef d'escale. Un peu cavalier mais efficace, dix minutes avant le départ tout était chargé dans le compartiment vélo. On était presque ébahis d'y être, dans ce train de 6h04! Le soleil nous a laissé sommeiller en alternance avant de se lever.

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(Pour voir l'image en plus grand, cliquer dessus)

Radieux. Éblouissant. Dijon sous un ciel bleu éclatant ! Pas encore chaud le soleil, tiède à l'abri. Mais une ombre glaciale, avec une toute petite bise terrible.
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Accueil extraordinaire des Dijonnais de tous âges, curieux et enthousiastes ! Beaucoup d'intérêt, et pour nous à peine partis être vus déjà complètement voyageurs, hmmm... surprenant mais pas désagréable ! Après un passage à la Poste et un micro tour touristique, nous sommes allés nous installer à la bibliothèque - installée dans une ancienne église. Très vite Baptiste s'est endormi dans son fauteuil... J'ai fait de même, Sébastien m'a relayée, Justine l'a rejoint, seule Clémence n'a pas voulu perdre une miette du coin BD où nous étions.

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En route pour aller chez Isabelle, où nous passerons les deux prochaines nuits !

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jeudi 18 février 2016

Vendredi !

Aïe, le temps presse, j'ai des sacoches à remplir, je viens de faire le tri dans mon panier (oups, il s'y trouvait encore 3 châtaignes italiennes... les enfants se sont rués dessus ! et ce fruit brun et sec, vu la forme, ce devait être une poire... elle venait de loin elle aussi...), je vais aller mettre la dernière lessive de "blanc", il y aura encore demain la dernière lessive de tout ce qu'il y aura encore à laver...

A la question "combien de temps resterez-vous ?" Sébastien avait répondu à son papa : "le temps qu'il faudra." Le temps qu'il fallait, c'était être là ces jours-ci, et nous avons tous bien apprécié ces 3 jours de sorties, musées, jeux, ciné, repas... Comme Justine était heureuse et fière de porter sur la tête un bonnet que lui prêtait Papi, ses joues roses soulignaient son regard vif, tellement contente et intimidée en même temps.

Voilà, c'est décidé, départ vendredi. Mais pour une fois, il va falloir tenir un horaire : on part en train ! Impossible de se dire "départ le matin" et de fermer enfin la maison dans l'après-midi bien entamée, après le dernier coup de balai, le dernier brin de rangement, le dernier ceci, le dernier cela... On verra bien si on est fin prêts ce jeudi soir et qu'on attrape le train du matin, ou si on prend celui de l'après-midi après avoir fignolé tout ce qu'il faut encore dans la journée. Quoi qu'il en soit, nous sommes alors attendus chez Isabelle où nous passerons le week-end. Pas de bivouac sous la neige ;)

Je ne vais pas faire plus long : entre deux sacoches, la malle et quelques rangements, il serait bon que je prenne le temps de dormir ;) A propos, les enfants trouvent déjà la maison trop grande et se préparent pour les nuits sous la tente :

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:)

jeudi 11 février 2016

Sur le départ...

L'ouragan nettoyeur Sébastien est passé à la cuisine : elle est nickel, et ça sent franchement le départ ! Plus un bocal qui dépasse, plus une recette qui traîne, plus une miette nulle part... Ah, si les mites alimentaires pouvaient ne rien trouver à infester, et qu'on n'en trouve nulle part à notre retour, ce serait chouette!
Les machines à laver et à coudre sont mises à contribution, les dessus des meubles voient à nouveau la lumière du jour...

Mais pour le jour exact du départ, on avisera : entre le temps qu'il fait, de toute façon plutôt exécrable les jours à venir, et le temps qui passe, pour arriver à un moment opportun à Autun. Nous envisageons un départ de Belfort en train jusqu'à Dijon... dommage, j'aime bien cette veloroute que, jusqu'à Dole, nous connaissons bien ; mais entre le froid et les vacances scolaires, les étapes-trajets comme les étapes-arrets seraient probablement bien compliquées... Alors on s'avancerait un peu.

Nous avons l'intention - de nouveau - de faire route vers le sud ; pour l'instant nous avons déjà deux haltes de prévues : près d'Autun chez "Domichel", puis à Vaugris. Vu la saison d'une part, et le monde qu'on connaît sur le trajet, il y en aura sans doute quelques autres d'ici à Vienne.

Voili voilou... Un petit billet pour me réhabituer à écrire couchée sous la couette !

samedi 9 janvier 2016

"Et comme de toute façon tout se passe exactement comme ce n'était pas prévu"...

Belle année 2016 à vous qui passez par ici !

2015 a ressemblé à peu près de bout en bout à cette petite phrase que mon frère a glissée dans un mail au mois de juin. Nous avons commencé l'année avec l'idée de préparer un voyage vers l'Europe du nord, suspendu tout échafaudage de projets au printemps, pris la route du sud cet été, imaginé un voyage vers l'Espagne, le Portugal, "peut-être le Maroc", et franchi les Alpes pour découvrir l'Italie, retraversé cet automne les Alpes en taxi...

Il y a juste un an nos enfants avaient leurs quatre grands-parents réunis autour d'eux, autour de nous, un jour où tant de monde était Charlie. Ils sont deux à présent...


Alors, en 2016, on fait quoi ? On fait des projets, et on réalise le contraire ensuite ? Ou on zappe l'étape projets, et on y va direct, mais on ne sait pas où ? En tout cas on a bien prévu oups c'est juste ce qu'il ne faut pas dire ! ;) En tout cas la tente commence à se préparer, les vélos se mettent à nous parler des soins dont ils ont besoin, la machine à coudre s'apprête à faire sa part...
Toute la maison rêve de revoir l'Italie, je me demande donc si on passera par l'Italie, ou si on se retrouvera en Islande, au Cambodge ou en Afrique du Sud... On verra bien !
En attendant qu'on en sache nous-mêmes plus sur la suite, nous partageons avec vous ces quelques images rétrospectives de 2015. Un coeur photographié dans la porte d'une petite chapelle de la Vallée de la Clarée, cette vallée si belle que la Providence a voulu nous faire découvrir : "Une soupe aux herbes sauvages" que nous a fait lire ma maman en 2014, une photo dans un "Carnet d'aventures" en 2015, puis Alain du Teil, Philippe d'Avignon, et les autres ensuite, je pense à Coline, à Laurence et Vincent, tant de joie chez chacun à l'évocation de ces lieux, quelle merveilleuse motivation - et même, moteur - pour nous.
Autour de ce coeur, à gauche des souvenirs de voyage, au Pont du Gard et au bivouac en-dessous de Moustiers-Sainte-Marie ; à droite, à Belfort où toute la famille apprécie la proximité de l'Etang, et où Justine s'est mise avec une joie vive et intense à la draisienne. En bas ma photo coup de coeur, celle que chaque fois que je la regarde, je me dis un peu que c'est pas possible, ça peut pas être nos vélos, là, sur la photo, dis... Et en haut, c'est parce que quand j'ai démarré 2015, et même encore bien après, je savais que j'étais incapable de monter des reliefs à vélo. Comme quoi on peut se tromper... D'ailleurs j'avais bien dit qu'en voyage, la malle, c'était mon mari qui la tirait, beaucoup trop lourd pour moi ! Et donc, tout s'est passé exactement comme ce n'était pas prévu :)


En 2016, nous vous souhaitons de vous sentir présent, c'est-à-dire de vivre maintenant cette minute-là avec intensité, non pas comme si c'était la dernière, mais avec la conscience que cette minute-là, elle n'est là que juste maintenant, on ne peut pas la mettre de côté pour plus tard. Ne faisons pas d'économie de joie, de rires, de larmes et de câlins, ça se conserve très mal hors du présent !

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(Cliquez sur la petite image pour la voir en grand !)

Cadeau des Dany's de Rougon :
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