13 mai, 4h20, le réveil sonne ... je réveille Baptiste, qui se demande ce qu'on lui veut, alors qu'il fait encore nuit noire. Quelques mots le motivent vite: "ce matin, tu pars avec Papa en train dans les Charentes pour assister à la communion de Martin" (mon filleul). Hier nous avons dit au revoir à Maman, Clémence et Justine, car nous partons pour plusieurs semaines.

Car si nous partons en train, nous rentrerons sur Belfort à vélo ! Tous les bagages sont prêts, installés sur notre monture (préparatifs qui m'ont valu quelques courtes nuits). Il n'y a plus qu'à installer Baptiste, sur une petite selle fixée devant la mienne, sur le tube horizontal reliant la selle au guidon.

Un dernier au revoir à Hélène, et nous voilà partis père et fils pour la gare. Changement de gare à Paris, où nous arrivons vers 9h15. Nous avons 3 heures devant nous, et en profitons pour faire un peu de tourisme à vélo. Baptiste reprend à tue-tête la petite chanson que je viens de lui chanter: "A Paris, à vélo, on dépasse les autos. A vélo, dans Paris, on dépasse les taxis". Nous ne sommes pas les seuls vélos, loin de là, de nombreux Vélib sont de sortie par ce beau temps. Et moi qui appréhendais la conduite dans la capitale, je suis vite rassuré: le comportement des automobilistes et bus est vraiment très correct, et des bandes cyclables sont présentes dans plusieurs rues. Ou bien les vélos peuvent circuler dans les couloirs de bus. Nous passons par l'Hôtel de ville, l'Ile de la Cité, les berges de Seine, la Tour Eiffel (avec pause en-cas sur la pelouse du Trocadéro). Le vélo pour visiter Paris, c'est top !
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Nous repartons de Paris par TGV, encore un changement à Niort et nous arrivons à Saintes, où Karine et Christophe nous attendent, en voiture et à vélo respectivement. Baptiste et les bagages se dirigent vers la voiture. Quant à moi, je termine le parcours à vélo avec Christophe.