Les petits sauts de puces... ...font les grands voyages !

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samedi 22 juin 2013

Kozloduy

Nous sommes partis de chez Dani, Petia, Bori et Maya beaucoup plus tard que ce que nous avions vaguement prévu, mais hein, on ne bacle pas une fête d'anniversaire, d'autant que ça n'arrive pas souvent au petit-déjeuner, avec ballons, cadeau, gâteau, bougies et tout !!! Et des framboises du jardin parce que Dani avait bien repéré que Clémence en raffole :)

Petia avait préparé une banitsa, spécialité bulgare délicieuse sur fond de feuilles de briques, Clémence n'a pas aimé, Baptiste en a redemandé, quant à nous, comme toujours nous avons veillé à ce qu'il n'y est pas de reste ;)

La demoiselle a eu droit à deux chansons : "Happy birthday" tous ensemble en anglais, puis Pirouette bicyclette. Dont nous avons traduit le texte en anglais à Dani, qui l'a traduit en bulgare à Maya :)

En cadeau, avec notre accord parce que le voyage est bientôt terminé, ils ont offert à Clémence le gros nounours qu'elle avait déniché dans la pièce où nous dormions et avec lequel elle a joué tout le temps. Elle était ravie :) Maya avait réalisé un dessin, un arbre fleuri, Clémence avec un chaton dans ses bras, et écrit "Joyeux anniversaire chère Clémence !", en français ! Nous l'avons rangé précieusement dans la pochette dans la malle.

Le gâteau au chocolat n'était pas du tout du même acabit que le brownie que Mamie Catherine aime tant, mais franchement c'était pas mal et je retiens cette recette de gâteau rapide agréablement moelleux.

Bon, nous avons quand même fini par prendre la route, après des adieux chaleureux. Clémence roulait sur son vélo décoré de ballons, j'en avais aussi sur le mien autour du siège. Le soleil était déjà haut à 8h45, et un premier ballon a explosé au bout d'une ou deux centaines de mètres !

Peu avant d'arriver au marché de Lom - le samedi - où nous souhaitions nous ravitailler, nous avons croisé un cycliste chargé : Hermann, jeune retraité d'Amsterdam, rentre d'Istanbul. Lui aussi nous a donné très envie d'aller découvrir la Roumanie !

Au marché après l'explosion des derniers ballons violets, le dégonflage partiel, préventif, des ballons blancs, et l'achat express de tomates, abricots et nectarines - nos hôtes nous ont donné plein de concombres du jardin - nous avons encore été un invité par quelqu'un, nous n'avons pas l'habitude de refuser, mais là, nous venions tout juste de partir, nous savions qu'une côte très dure nous attendait, et puis si nous arrêtons maintenant de rouler plusieurs jours, nous n'aurons peut-être tout simplement la capacité physique d'affronter les derniers 130 km très rudes !

Du coup ça y est nous nous sommes enfin mis en route. Avec Clémence dételée et les ballons notre convoi ne passait pas précisément inaperçu, nous avions un certain succès !

Grosse chaleur... Nous avons fait beaucoup de pauses ! La pente, que nous savions pavée par le blog des FloChloandco, était très forte et nous avons demandé aux enfants de monter en marchant. Lors d'une pause à l'ombre, une dame est venue leur apporter des glaces !

Un peu plus loin une fontaine, pause débarbouillage et rafraîchissement : on se mouille les cheveux, le tee-shirt, le couvre-chef... tout ce qu'on peut ! Et je récolte un peu de menthe pour le déjeuner.

Nous avons trouvé en haut, nous aussi, macadam et coquelicots, moins flambloyants mais encore de quoi faire de grands champs rouges !

Il y a eu de la descente, du plat, puis encore une montée épouvantable, j'ai eu l'impression d'avoir un mur face à moi ! Et 45C entre les pauses à l'ombre !

Nous avons déjeuné à l'ombre d'un noyer, presque 50C au soleil sur ce plateau ! Et nous avons roulé jusqu'a atteindre Kozloduy. Là, Sébastien a repéré sur la copie du guide des allemands le pictogramme "baignade en plein air"... Effectivement, une piscine en plein air, allez on y va ! Et alors, surprise ! Aujourd'hui, jour des vacances de la centrale nucléaire locale, l'entrée était libre !!!

Nous nous sommes régalés dans le petit bassin, où Baptiste avait juste pied. Et Clémence gardera toute sa vie un souvenir de son cinquième anniversaire : ça y est , elle barbote en liberté entre deux eaux, de préférence sous l'eau d'ailleurs, et pirouette, et canard pour aller toucher le fond, que de joie, de plaisir, de bonheur dans ses yeux !!!!

Enfin pour clore la journée, une soirée musicale et festive, toujours financée par la centrale, nous y avons mangé aux sons des concerts et groupes folkloriques successifs sur la grande scène ; une sacrée journée de fête aussi pour nous !

Nous allons bivouaquer derrière la piscine...

22 juin

Figolu a encore frappé !

On a fait la fête à 7h ce matin :-) IMG_20130622_071302.jpg

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vendredi 21 juin 2013

Lom, journée de repos

La journée se termine, une journée de repos total, pas seulement du fait de ne pas rouler, mais aussi parce que tout a contribué à ce que les relations soient paisibles avec les enfants et entre nous, en tout cas bien plus paisibles que ces derniers jours plutôt tendus.

Hier soir nous avions constaté que la roue avant de la draisienne était dégonflée, ce matin Sébastien a réparé la chambre à air avec Baptiste, un très bon moment, Clémence et lui ont notamment adoré faire des bulles dans l'eau avec la fuite !

Il y a une balançoire, deux chattes avec six chatons d'un mois et trois mois, de la paille que Dani avait fauchée la veille de notre arrivée... des jouets et peluches... bref, de quoi donner à deux enfants des heures d'occupation :) Sans oublier le Danube, une porte dans la cloture du jardin s'ouvre sur un escalier qui descend au fleuve, deux baignades dans la journée au pied de la maison, quel luxe agréable !

Clémence et Baptiste n'ont pas fait de sieste, ils sont allés tôt au lit ce soir. C'est que nous voudrions partir pas trop tard demain, une grosse côte nous attend à la sortie de Lom, et une grosse chaleur nous attend à la sortie de la fraîcheur matinale.

Et puis, demain c'est le 22 juin... Dani et sa famille avaient plein d'idées pour fêter cela au lever avec Clémence, avant que nous partions ! J'ai même pu faire un gâteau au chocolat dans la cuisine de Petia - recette improvisée d'après le gâteau "femme pressée", mais au chocolat parce que c'est ce que Clémence voudrait - où des noisettes dessinent le chiffre 5, que nous pourrons manger ensemble avant de partir. Je me demandais depuis un moment comment je pourrais préparer une sorte de gâteau avec le réchaud, j'ai trouvé une maison avec four pour le faire ! :)

Nous sommes très, très heureux de notre escale ici, elle était à la fois inattendue et nécessaire, tellement bienvenue, et puis toute la famille parle anglais, mon anglais est mâtiné d'allemand mais on me comprend quand même, quant à Clémence, elle a beaucoup joué sans paroles avec Maya.

Hier nous avons décidé de passer en Roumanie à la prochaine occasion, en fait nous prendrons le bac là où les FloChloandco l'avaient pris. Et Gilles et Michèle, les Monbéliardais rencontrés en Hongrie, nous ont donné très envie aussi de rouler un moment en Roumanie, pays qu'ils ont trouvé très accueillant et chaleureux - et jusqu'à Silistra, c'est beaucoup plus plat que la rive bulgare.

Il nous reste cinq cents et quelques kilomètres jusqu'à Constanta au bord de la Mer Noire...

PS : je viens seulement de mettre en ligne l'article du 19

jeudi 20 juin 2013

Lom

Pause ce matin à une station-service, plein d'essence, d'eau, toilettes... Un pompiste, Valeri, a donné aux enfants des petites friandises apéro qui les ont ravis, et un café pour nous - soit deux cafés pour Sébastien ;) Il y avait du wifi et nous avons pu mettre à jour le blog... et découvrir les commentaires. Grosse émotion, mais pas aussi heureuse qu'en découvrant que les FloChloandco étaient arrivés à la Mer Noire : le grand voyage des Mamies Cyclette a été brutalement interrompu par un accident, tout le monde est vivant mais Marie se serait bien passée de la rencontre avec le camion laitier... Cela nous a bouleversés et nous n'avons cessé d'y penser toute la journée.

Nous étions bien sous le toit de cette station-service, à l'ombre avec un peu de vent... et le ciel était couvert de nuage quand nous avons redémarré, quel plaisir de rouler par 10C de moins, soit 33-34 au lieu de 43-44 ! Oui il fait vraiment très, très chaud...

En arrivant à Lom nous avons trouvé au bord du Danube un immense espace ouvert avec des pelouses, de nombreuses aires de jeux, et des jets d'eau arrosant les pelouses ont été la douche des enfants qui ont beaucoup joué à se mouiller pendant que nous préparions le déjeuner !

Depuis quelques jours nous trouvons de la menthe partout au bord des routes, alors nous faisons souvent des taboulés, en général nous trouvons aussi de bonnes tomates.

Nous allions partir vers le centre-ville, avec l'objectif de changer de l'argent - nos derniers lev ont été investis ce matin dans un pot de miel, celui de Bane étant presque vide... - et de s'installer à une terrasse ombragée : la batterie de mon téléphone pose décidément toujours problème, et certains jours bien que le témoin lumineux m'indique que le téléphone charge, à l'arrivée la batterie est moins pleine qu'au départ... Grrr !

Devant l'hôtel restaurant tout proche, trois cyclistes chargés ! Nous avons fait la connaissance de Manfred, Georg et Bernard, trois allemands de Gottingen, Ulm et Munich qui font la route dans l'autre sens. Ils nous ont laissé des photocopies des cartes de leur guide dont eux n'ont plus besoin, et qui, nous, nous serons bien utiles ! Nous envisageons de franchir le Danube à la prochaine occasion pour aller profiter de la route plate en Roumanie... hier, j'ai dit à Sébastien que je ne partirais plus en voyage à vélo le long d'un fleuve ; plutôt en montagne, au moins je saurais à quoi m'attendre !! Oui, c'est dur côté relief ces jours. Bon, c'est aussi l'occasion de se rendre compte que nous sommes sacrément en forme, même si nous en bavons - ou plutôt suons - dans les impitoyables montées qui s'enchaînent. Et selon ces trois allemands la route va être de plus en plus dure sur ce plan là, ils comptent les dénivelés et c'était assez hallucinant, "comme à travers les Alpes" disait Bernard !

Nous avons donc finalement atteint le centre, trouvé une banque, et nous étions sur le point de nous attabler à la terrasse en face lorsqu'un cycliste s'est approché de nous, demandant d'où nous venions, et si nous parlions anglais. Quelques minutes plus tard, Dani nous proposait de venir planter la tente dans le jardin de sa maison au bord du Danube !

A notre arrivée nous avons bu une limonade maison et mangé des fruits avec sa femme Petia et ses filles Bori, 13 ans et Maya, 11 ans. Il y a deux chattes et plein de petits chatons d'un mois et de trois mois, Clémence et Baptiste sont bien occupés :)

Dani et ses filles voulaient aller se baigner dans le Danube, nous nous sommes joints à eux avec plaisir ! Le niveau est haut, nous pouvions parfois sentir des buissons sous nous dans l'eau :) ça y est, l'eau qui a inondé l'Autriche et bien d'autres est là - mais sans dommages pour les maisons.

Ce soir, après le repas dehors puis la veillée sur la terrasse, Dani nous a proposé de rester demain voire plus - à suivre, demain nous restons c'est sûr :) Une journée de break !

mercredi 19 juin 2013

Archar

12km, Clémence 6.

Une journée de break, ce matin nous avons choisi de dormir, la tente est à l'ombre en plus donc nous ne nous réveillons pas dans une serre tropicale...

Les moustiques sont encore là, nous rangeons vite et partons juste après le petit-déjeuner et le réveil tardif de Clémence.

Au passage dans le village, les dames qui ont ravitaillé Sébastien et Clémence en eau nous saluent chaleureusement ! Nous trouvons assez vite un endroit agréable au bord du Danube, il y a de la place, de l'ombre, trois pêcheurs, nous nous y installons pour passer la journée au frais. J'attaque une grosse lessive pendant que Sébastien dévoile sa roue arrière, il est très reconnaissant envers Tomas de Bratislava qui lui a appris comment faire !

Ça ne se passe pas très bien entre nous quatre... Après le déjeuner nous nous séparons un moment, je vais avec Clémence sur son vélo et Baptiste dans le siège, 100 ou 200 mètres en arrière, à une fontaine signalée où nous avons vu au passage, ce matin, pas mal de véhicules s'arrêter pour remplir bouteilles, bidons... Clémence et Baptiste sont encore une fois très heureux de jouer à se tremper sous toutes les coutures, des pieds à la tête !

Nous repartons bien mouillés et gourdes pleines, et nous arrêtons un moment à Archar. La chaleur au soleil est accablante, nous trouvons quelques fruits et légumes dans les deux épiceries, et à la droguerie, pour 1 Lev (50 centimes d'euro) un couteau de poche pour remplacer mon opinel perdu.

Nous pensons aller un moment à la terrasse d'un café en attendant que la chaleur devienne supportable, mais rencontrons tout un groupe, le grand bâtiment près d'eux est la maison de la culture, et c'est un cours de danse de d'emmener d'enfants qui est en pause dehors. Le professeur nous invite à venir voir la répétition, il joue de l'accordéon, ce sont des danses traditionnelles, tout le monde a très chaud sur scène mais quel bon moment !

Nous devons trouver un endroit où planter la tente, l'heure tourne... Ils nous proposent le parc clos autour du commissariat, euh sans accès aux toilettes, en plein coeur du village et bien visibles je ne le sens pas trop... alors nous repartons...

Quelques tours de roue plus loin nous apercevons sur la droite un bout de pré avec quelques buissons, un peu à l'écart de la route, c'est exactement ce qu'il nous faudrait pour nous installer pas trop tard ce soir. Nous demandons à l'homme qui est dans son jardin proche si nous pourrions planter la tente là, il semble dire oui, mais il hoche la tête, non alors ? Une phrase du blog des FloChloandco nous revient, évoquant le fait que les Bulgares hochent la tête (notre signe "non") pour acquiescer !

Nous nous installons, bien plus à l'aise ici que dans le parc sur la rue principale. Nikolai, l'homme de tout à l'heure, vient vers nous... Il nous apporte du fromage frais pressé, fait du lait de leur chèvre, et qu'il est bon !

Plus tard il revient avec un gros bidon d'eau fraîche, du coup nous utilisons l'eau tiède de nos gourdes pour une douche express - moustiques ! - tellement nécessaire et agréable après une telle chaleur.

Nikolai ne parle ni anglais, ni allemand, ni français, seulement bulgare, et pourtant cela ne nous empêche pas de discuter un peu, il demande s'il y a autant de moustiques qu'ici en France (oui, en France et dans tous les pays que nous avons traversés !), nous dit qu'il nous reste quatre à cinq cents kilomètres jusqu'à la Mer Noire... C'est un bon moment, encore une belle rencontre.

Après une cuisson sur lit d'oignons, tomates et paprika, nous mangeons ce qu'il y a entre les très nombreuses arêtes des petits poissons achetés un peu plus tôt dans une échoppe au bord de la route... Il y a beaucoup d'arêtes alors c'est très long et on se couche un peu tard du coup !

mardi 18 juin 2013

Simeonovo

48km, + 2km pour Sébastien

Levés tôt encore, 5h30 heure locale, 4h30 heure française, c'est agréable certes de démarrer à la fraîche, 17C, mais nous n'arrivons pas à rattraper ce sommeil grignoté sur la fin de nuit. Du coup on pense faire une journée allégée, et la pause petit-déjeuner est déjà prolongée d'un temps de repos.

Nous voyons beaucoup de charettes tirées par un âne ou un cheval, transportant du foin, du matériel, tout une famille... En les voyant je pense souvent à cette interdiction qui a conduit tant d'équidés à l'abattoir en Roumanie toute proche. Mais si, vous savez, ceux qui ont fini dans les lasagnes et les raviolis ! Nous voyons depuis la Hongrie ces charettes, on imagine que l'entretien et le carburant de ces animaux ne sont pas un problème pour une famille sans travail (on nous a beaucoup parlé de chômage, surtout en Serbie), sans argent, possédant des terres et tout ce qui y pousse. En Croatie, en Serbie, nous avons vu beaucoup de foyers en autosuffisance alimentaire. Un véhicule à moteur pour remplacer ça, c'est de l'argent nécessaire pour acheter voiture et essence aux grandes multinationales...

... et nous nous sommes engouffrés dans le premier Lidl qui s'est présenté à notre droite en arrivant à Vidin. Une grande multinationale... Bref !

Je pense que ça vous ferait bien rire de nous voir paumés comme on est... Notre guide est sévèrement périmé et ne propose pas l'itinéraire que nous suivons, côté bulgare, seulement celui côté Roumanie ; Sébastien a reporté le parcours sur les cartes mais nous circulons souvent hors carte... Depuis notre entrée en Bulgarie, nous avons vu en tout et pour tout un panneau d'Eurovelo6, on ne peut donc pas compter sur le balisage !

Paumés aussi dans ce pays dont la langue, slave, est bien différente du serbe et du croate qui avaient tant en commun, et qui s'écrit dans un cyrillique différent du serbe !!! Celui d'ici semble plus proche du russe. Alors pour déchiffrer les panneaux (le plus souvent doublés de latin), les enseignes, les étiquettes... Nous avions l'impression de décrypter les messages codés d'une chasse au trésor quand, chez Lidl, pour connaître le prix d'un article nous cherchions à repérer l'affichage correspondant !

Longue pause devant le Lidl, enfin à côté, dans la zone ombragée où se garaient aussi les attelages ; rangement des courses, pique-nique, re-quelques courses parce que le stock de nectarines s'est volatilisé en un clin d'oeil...

On a un peu tourné en rond pour quitter Vidin, au gré d'indications pas toujours concordantes données par les passants - l'inconvénient d'être hors carte... Et cette journée qu'on pensait faire légère, vu la quasi-autoroute qu'on devait suivre après Vidin, nous avons quand même fait pas mal de kilomètres.

Contents de trouver un bivouac avec baignade, tellement nécessaire par cette chaleur ! Avec moustiques aussi, beaucoup, on s'en serait passés... Et puis on s'est rendu compte qu'on avait oublié de faire le plein de la grande gourde d'1,5L. Qu'on avait perdu la gourde de Clémence ! Du coup Sébastien est allé avec Clémence jusqu'au village suivant, proche, faire le plein, nos gourdes courantes étant vides aussi.

Mauvaise surprise encore, j'ai perdu mon opinel... Argh ! Demain matin on dort tant qu'on veut, la tente est à l'ombre, on roulera très peu.