Les petits sauts de puces... ...font les grands voyages !

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jeudi 1 août 2013

Euh... Voyageurs sédentaires ?

Nous voilà rentrés depuis près de trois semaines de notre traversée de l'Europe à vélo.

A peine rentrés nous avions donc pris le train - pour quelques jours à Vaugris chez Bon Papa et Mamie Suzie. Nous y avions apprécié un autre atout de la sédentarité : pouvoir ramasser les fruits alentour et en faire des confitures... En l'occurence, les dernières groseilles du jardin, cueillies un matin avec les enfants, et les abricots que le vent faisait tomber en bas du jardin. Cela nous a bien consolés de tous ces abricots bulgares abandonnés au bord de la route ! Et régale nos matins au pain, assez rares à vrai dire. Nous restons fidèles aux fruits frais, fruits secs et céréales - flocons d'avoine, pétales de maïs.

Question de Clémence en partant : "mais, pourquoi nous ne partons pas avec nos vélos dans le train et après on rentre à la maison à vélo, avec la tente et tout ?" ...

Eh oui, après sept mois de voyage terminé dans le froid de l'hiver, les enfants n'avaient qu'une envie : rentrer à la maison. Envie qu'ils ont commencé à avoir - surtout Clémence - dès le début du troisième mois de périple en France... Et au cours des trois mois de pause hivernale au chaud chez nous, ils n'avaient aucune envie de repartir... Même s'ils consacraient une grande partie de leurs jeux, déjà, à "partir en voyage" !!!

Au cours de nos trois mois et demi vers l'est, Clémence surtout, Baptiste parfois, ont aussi réclamé le retour à la maison. Leurs jouets leur manquaient, et puis leur aire de jeux préférée, les rollers, les trottinettes...

Mais cette fois, à peine rentrés, les voilà qui nous réclament de repartir ! Comme quoi, voyager, être nomade, aller chaque jour vers l'inconnu, affronter des hordes de moustiques assoiffés de sang, avoir pour salle de bains un fleuve gigantesque, replier chaque jour notre logis de toile, et chaque jour trouver une place où l'installer, tout cela ne semble pas les avoir traumatisés :)

Mardi nous étions invités à Baume-les-Dames chez Marie. Marie qui fut notre première étape, deux jours après notre départ de Belfort vers l'ouest, en mai 2012. Nous nous étions revus cet hiver. Cette fois, au lieu de monter dans le train à Belfort pour en descendre à Baume, nous sommes partis à vélo, tôt, Baptiste encore endormi délicatement installé sur le dos de Papa... Clémence avait choisi de voyager dans un siege plutôt que d'avoir son vélo.

Nous roulions donc ultra-légers, nos deux vélos adultes étant chacun simplement équipés d'une gourde, d'un panier de guidon contenant quelques en-cas, et d'un siège enfant supportant un sac à dos : vêtements de rechange, gâteau pour le goûter chez Marie, et coupe-vent car temps menaçant.

C'est à l'Isle-sur-le-Doubs que, après ascension et descente d'une passerelle éprouvante au-dessus des voies, nous avons pris le train pour Baume. Marie, qui habite en hauteur, est venue prendre paniers, sacs à dos et enfants ravis qui sont montés en voiture, tandis que nous appréciions de faire légers l'ascension de la très forte côte - digne d'une côte bulgare ! De quoi conclure en beauté les 55 kilomètres de cette matinée :) Nota Bene : nous n'avons pas affronté la côte d'Etouvans, préférant faire 4 km de nationale. L'occasion de constater qu'une nationale française avec ses voitures et ses camions, semble un parcours de santé à côté d'une nationale roumaine avec ses voitures et ses camions !!!!!!! Ici on vous double avec respect, courtoisie et distance de sécurité...

Nous devions rentrer le soir même. Mais le dernier train à vingt heures trente bousculait tout le monde, aussi avons-nous accepté avec plaisir la proposition de Marie et Jérémy de rester dormir. D'autant qu'à part trois instants de friction, Nino, Clémence et Baptiste jouaient merveilleusement ensemble, et que Sébastien et moi nous réjouissions à l'idee de repartir, du coup, à vélo le long de ce passage si agréable de l'Eurovelo6.

A l'aller comme au retour, nous avions plaisir à reconnaître cet endroit où nous avions fait une pause, ce pré où nous avions pique-niqué, ce bivouac et notre première baignade avec des moustiques féroces qui s'étaient régalés sur mon dos...

En fin de matinée ce mercredi nous étions à Clerval. Ce ne sont pas des chips et des nectarines que nous avons achetés cette fois à l'épicerie, mais un melon. Nous avons trouvé vers midi pour le manger une petite plage naturelle le long du Doubs, formée par une grande dalle naturelle dont la moitié immergée offrait aux enfants une belle pataugeoire en pente douce. Quel plaisir pour tous quatre de se baigner par cette chaleur ! Dans un paysage magnifique de reliefs verdoyants. Et de sentir que certaines habitudes de voyage ont envie de rester...

Nous avons redémarré sur cette veloroute, le coeur un peu serré de croiser autant de voyageurs à vélo lourdement chargés et de n'être plus reconnus comme tels à présent... Mais bon, heureusement qu'ils ne s'arrêtent pas, en fin de compte, car il y en a vraiment beaucoup !!!




Baptiste puis Clémence se sont endormis chacun dans un siège, et nous avons roulé avec beaucoup de plaisir le long du Doubs ou du canal du Rhône au Rhin - ils se confondent souvent sur ce secteur. Après une pause goûter et jeux au grand parc de Monbtbéliard, nous sommes allés y prendre un train vers 17h, heureux de ces 65 kilomètres parcourus en famille dans des conditions vraiment agréables : pas de contrainte horaire, des paysages que nous aimons contempler, un parcours idéal le plus souvent hors circulation automobile, plat la plupart du temps, sur une véloroute au revêtement parfaitement lisse, balisée à chaque carrefour...

Et heureux de sentir que nous restons en forme !

Ce soir Baptiste et moi sommes seuls à la maison : Sébastien a emmené Clémence pour une petite virée de deux jours, en FollowMe et sacoches. Ils bivouaquent en ce moment au bord du Bassin de Champagney. Baptiste était triste quand Sébastien a évoqué récemment la reprise prochaine du travail, et très triste aujourd'hui de voir partir la moitié de la famille... et s'endormir sans Papa, c'est presque aussi dur que s'endormir sans Maman !

Mais les courses juste nous deux, avec la grande malle pour ranger les achats, c'était quand même un très bon moment, surtout qu'à la Biocoop il y a un coin jeux avec pleiiiiiiiiiiiiin de gros legos :)

Voilà, une petite tranche de notre vie de pas-tout-à-fait sédentaires !

A la maison

A la maison, il y a une salle de bains et nous pouvons profiter d'une douche, d'un bain, chaque fois que nous en avons besoin. Ou même juste envie.

A la maison, il y a des serviettes moelleuses, tellement plus confortables que nos ultrafines serviettes de randonnée, et des peignoirs que Clémence et Baptiste ont retrouvé avec joie.

A la maison, il y a une cuisine avec tout plein de place, d'appareils et d'accessoires... Il y a un four où l'on peut cuire du pain, des gâteaux... Il y a un réfrigérateur, dans lequel j'ai tout d'abord laissé s'abîmer quelques restes, je n'avais plus du tout l'habitude ni d'avoir des restes, ni d'avoir un réfrigérateur... Bon, Baptiste m'aide à y remédier, quand il a faim il va ouvrir le frigo !!! Lui, il a bien compris le principe :D

A la maison il y a des lits et c'est bien agréable de dormir avec plus d'espace et jamais de bosses ;)

A la maison il y a un ordinateur, et si je ne l'ai pas utilisé pour venir écrire sur le blog, c'est parce que Clémence et Baptiste ont retrouvé avec tellement de bonheur le site "poissonrouge"...

A la maison il y a des tas de jouets qui encombrent un peu trop au goût de Papa et Maman, pas du tout aux yeux des enfants ;) Clémence et Baptiste remplissent des sacs, et, dans leurs jeux, "partent en voyage" en lançant de sonores "BYE BYE !", tantôt en train, tantôt en bus, d'autres fois en voiture, en camion...

A la maison nous avons un petit vélo rose, Emmanuel nous l'a rendu maintenant qu'il en a un nouveau. Baptiste ne veut pas en faire ! "Non, je veux faire de la draisienne" dit-il, et sur sa monture il file à toutes jambes...

A la maison il y a encore des cartons toujours pleins depuis notre déménagement il y a plus de deux ans... dans un grand élan conjugal conjugué, façon ménage de printemps, nous en avons éclusé tout une pile dans le garage, libérant de l'espace pour les vélos et le passage. Vidé quelques autres qui trônaient encore dans le grenier ou la salle de jeux, les CD d'Hélène et Sébastien ont enfin trouvé une place pour qu'on puisse les écouter facilement ! Quand la chaîne n'est pas justement en train de passer un disque de Clémence et Baptiste, fabulettes en tête...

De la maison, quand nous partons, que ce soit pour une heure ou pour plusieurs jours, nous devons réapprendre à penser à tout ce dont nous avons besoin ; en voyage, à part ce que nous perdions... nous avions toujours toutes nos affaires avec nous ! Au pire, ce que nous n'avions pas sous la main était au fond de la malle. C'est tout un apprentissage, comme une rééducation un peu, de devoir penser avant chaque sortie, à ce dont nous allons avoir besoin.

A la maison nous apprécions aussi de pouvoir recevoir - et nos amis nous font le plaisir de venir :) - après avoir été reçus un peu partout. Même s'il s'agit surtout, vu le temps et la chaleur, d'organiser des pique-niques !

A la maison il y a des prises électriques et je suis un peu moins souvent à court de batterie sur mon téléphone...

A la maison on a quand même un peu la bougeotte, voir du pays à vélo nous manque ! Ce sera l'objet de l'article suivant :)

mardi 16 juillet 2013

Se réacclimater

Retour au pays... Changement de climat. De climats ! J'ai été surprise de voir mon compteur afficher plus de 30C alors que je trouvais la température très agréable. C'est vrai qu'il faisait plus de 40, voire 45C quand nous souffrions en montée... Ici les nuits sont fraîches avec 11 à 13C, quand nous n'avions plus eu moins de 20C depuis quelques semaines. Je dors très bien sous ma grosse couette chaude !

Samedi matin, nous étions tout contents de retourner au marché. Nous nous attendions à un choc quant aux prix ; mais pas à ce point !!!!! Pour à peu près tout, les prix des fruits et légumes étaient identiques ici à ceux de Roumanie, "lei" étant remplacé par "€". Sachant qu'1€ <=> 4,45 lei... Et que beaucoup de fruits étaient bien plus chers encore. Que les tomates à 2€ n'étaient ni mûres, ni savoureuses quand nous achetions chaque jour, au bord de la route, pour 2 lei, notre kilo de délicieuses tomates à la chair tellement parfumée... Quant aux abricots, pêches et nectarines, on s'est dit qu'il était encore trop tôt cette année ? On a pris des fraises à notre marchand d'Alsace qui les vend en mai-juin d'habitude !

Je l'ai évoqué précédemment, nous sommes tout surpris de découvrir des cerises dans les arbres, pas toujours mûres ; de sentir le parfum des tilleuls qui embaume...

Et puis, chez Perrine nous avons pris notre première douche, disons, conventionnelle, depuis l'hôtel de Corabia en Roumanie fin juin! Depuis il y avait eu les baignades, les douches à la gourde, la douche à l'eau de pluie sous les citernes d'Ilie à Gradistea, ou à côté du bidon derrière le monastère d'Antuza à Cobadin... Bon, nous savons encore nous servir d'un robinet et d'un pommeau ;)

D'autre part, le décalage horaire est conséquent. A nos montres, il y avait un changement d'une heure (à 8h ici il est 9h là-bas) ; ici à 5h30 ce matin il ne faisait pas encore tout à fait clair, hier soir nous avons lu jusqu'à 21h40 sous le velux sans autre lumière. En Roumanie vers 4h locales le jour se levait déjà, peut-être avant mais je dormais ;), peu après 21h il faisait nuit noire...

Et puis aujourd'hui en allant à la gare acheter des billets de train, on entend parler de... grèves !

Bref : nous sommes rentrés :)

vendredi 12 juillet 2013

Et voilà, nous sommes rentrés !

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Quelques photos de cette dernière journée de vélo, cinquante et quelques kilomètres dont les premiers avec Perrine et Julien qui nous ont acompagné ce matin ; sept kilomètres pour Clémence, au début et à la fin ; et trois kilomètres pour Baptiste, à Andelnans puis à Belfort. Quelques dizaines de mètres avant d'entrer dans Belfort nous avons eu le plaisir de reconnaître un cycliste : Jean, à la sortie du travail, était venu à notre rencontre :)

Nos voisins Evelyne et Francis nous ont invité à boire un verre à notre arrivée, Sébastien s'est lancé dans le debroussaillage du jardin avec leur matériel, Clémence a aidé :)

Baptiste et elle retrouvent avec joie maison et jouets... Et moi la cuisine, mais j'arrivais beaucoup mieux à faire dorer les oignons sur le réchaud !

Andelnans

Toujours un peu plus tard que ce qu'on estime à l'avance, nous traversons Andelnans.

A l'approche...

Petite brève en repartant de notre tardive pause déjeuner. Il est 15h, il nous reste une vingtaine de kilomètres à parcourir via l'itinéraire déjà évoqué. Nous pensons atteindre la zone commerciale d'Andelnans (Cora, Leroy-Merlin...) vers 16h, et arriver vers le Cinéma des quais entre 16h30 et 17h...

Nous sommes joignables sur le portable d'Hélène, fin du numéro : 604640. A bientôt !!!!!!

jeudi 11 juillet 2013

Bernwiller !

A vélo, 27 km environ. En bus beaucoup plus !!!!

Le bus nous a déposés à Mulhouse vers 19h30, avec 4h de retard donc, celles dues à la panne déjà évoquée. Le temps de réorganiser nos bagages pour que tout tienne sur les vélos sous l'oeil attentif et amusé de nos compagnons de bus et des chauffeurs, qui sont repartis avant nous, et nous avons quitté la Filature à 20h.

Au premier coin de rue nous avons trouvé une piste cyclable et un panneau fléchant vers l'Eurovelo 6 ! Il y avait longtemps qu'on n'avait plus eu ce confort pour rouler, avec un bon macadam bien lisse et des panneaux à chaque carrefour ! Ça tombe bien : nous n'avions pas la carte du coin dans nos bagages. En même temps c'est un parcours que nous connaissons bien : notre route vers l'est passait par là en mars... Et c'est aussi sur ce même itinéraire que nous avions fait nos toutes premières vadrouilles familiales à vélo il y a deux ans. Nous reconnaissions donc chaque croisement, tiens ici les travaux sont terminés ; là, tu te rappelles ? On avait dû prendre cette descente raide et c'était difficile, l'aménagement est terminé !

A plat le long du canal, goudron neuf, vent dans le dos, lumière superbe du soleil déclinant... Ca roulait bien, nous roulions à vive allure, j'avais un téléphone à charger et nous avions envie de rejoindre un bivouac éprouvé deux fois en 2011.

Et puis, à 21h20 nous voyons Eglingen à 2,5 km, si on débarquait chez Perrine ? Petit coup de fil, et nous avons débarqué à 21h50, là où nous avions dormi en mars au soir de notre première étape !

Baptiste dormait à l'arrivée, Clémence profite à fond des jouets et de son oncle et sa tante :)

Voilà, retour au pays, nous sommes tout etonnés de comprendre les passants dans la rue, nos jambes gonflées par les longues heures de bus se sont réjouies de pédaler à nouveau, et nous avons été stupéfaits de trouver en route des cerises à peine mûres ! Nous allons donc commencer ici une deuxième saison des fruits... et nous en réjouissons, en bons gourmands que nous sommes ;)

Demain nous prendrons la route pour Belfort, probablement en suivant le canal du Rhône au Rhin jusqu'à Brognard pour rehmonter à Belfort par la Coulée Verte le long du Canal de la Haute Saône, puis à Andelnans nous rejoindrons la Savoureuse, passant derrière Cora et Leroy-Merlin pour atteindre le centre-ville via Danjoutin puis le Cinéma des Quais. Aucune idée encore de notre heure d'arrivée... dans l'après-midi.

mercredi 10 juillet 2013

Et de cinq !

... Et donc, nous avions acheté des billets pour un trajet direct, n'est-il pas ? Il est 21h30 et nous venons de transférer nos bagages à mains, puis nos enfants endormis, dans un cinquième bus ! Nous quittons Arad, proche de la frontière hongroise, d'où nous aurions dû partir vers 17h30.

À 18h10 depuis notre bus en panne qui nous abritait de l'orage, nous avons vu passer le bus venu d'Arad pour que nous y montions. La manoeuvre a été rapide et efficace, à 18h30 ce nouveau bus, avec filets derrière les sièges mais toilettes hors d'usage, redémarrait après le transfert efficace des passagers, bagages à main, bagages de soute et attelage de la remorque. Nous n'avons pas eu à manipuler nos vélos qui se trouvent dans cette dernière.

La manoeuvre a été si rapide qu'on n'a pas eu le temps de faire un passage pipi pour les enfants, et avec les toilettes inopérantes et le temps pour que nous mettions en place le plan B - bouteille pipi - Baptiste a eu un arrêt pipi express juste pour lui ! Dont ont profité bien sûr Clémence et Maman aussi ;)

La nuit tombe sur la plaine à perte de vue, bonne nuit !

Panne

Après un arrêt au milieu de nulle part, notre bus est reparti. Pour s'arrêter de nouveau peu après, devant l'abribus d'un village. Une dizaine de minutes, par la fenêtre on voit les chauffeurs descendre, remonter, redescendre... On entend le moteur démarrer, tourner un moment, être coupé à nouveau...

Et puis l'annonce : il y a un problème, on attend un réparateur.

A vélo nous choisissions souvent nos lieux de pause en fonction des arbres fruitiers, là nous apprécions que le bus soit arrêté en face d'une rangée de pruniers :)

Bucarest

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Peut-être apercevez vous une petite forme couchée, sur le banc au fond ; ce n'est pas un vagabond au chaud dans le métro, c'est Clémence entre deux bus. Les enfants ne se sont pas réveillés (à 2h15), nous avons transféré les bagages, avec l'aide précieuse et efficace d'Alain et Christine. Puis pris les enfants profondément endormis, Baptiste sur le dos de Sébastien, Clémence dans mes bras...

Nous avons fait ici la connaissance d'un cycliste allemand, Urban, parti de chez lui à Donaueschingen. Il a donc suivi l'intégralité du Danube. Nous espérons le revoir en l'accueillant l'an prochain lors de son voyage prévu vers la Bretagne !

mardi 9 juillet 2013

Retour...

23h10, le bus s'ébranle. Une mauvaise nouvelle est tombée un quart d'heure avant le départ : contrairement à ce qui nous a été dit à l'agence hier quand nous y avons acheté le billet, nous devrons changer de bus à Sibiu, demain dans la matinée. Une autre mauvaise nouvelle deux minutes avant le départ : nous devrons aussi changer de bus à Bucarest... vers 3 ou 4h du matin cette nuit... Changer de bus, c'est transporter quatre personnes - dont deux enfants qui ont l'habitude de dormir la nuit - et affaires et nourriture pour 40 heures, mais aussi transporter 3 vélos, une draisienne, une malle de 50 kg...

Bref : nous ne sommes pas enchantés là tout de suite maintenant !

Mais bon ; nous sommes frais douchés et vêtus de propre, un coin sombre de la gare routière s'est bien prêté à la douche à la gourde ;) Et puis juste avant d'embarquer, nous avons retrouvé Christine et Alain, rencontrés le 1er juillet. Eux ont soigneusement emballé leurs vélos dans du plastique, ça a drôlement meilleure allure :)

Bon, on verra si le changement de bus est plus simple que le changement de train ! Ça fera encore des choses à raconter...

Je suis très déçue de ne pas avoir écrit plus ces derniers jours : de gros, gros problemes avec mon smartphone. Non seulement la batterie a toujours tendance à se vider très vite, mais en plus il est devenu très, très difficile de la charger, d'établir le contact quand on branche le téléphone. Impossible depuis longtemps de compter sur la charge par pédalage, et ces derniers temps même avec la prise sur secteur ça fonctionne difficilement...

MERCI à tous pour tous vos commentaires chaleureux, qui tous nous ont apporté beaucoup de joie ! On vous tiendra au courant de notre arrivée, quelqu'un peut regarder le nombre de kilomètres pour Mulhouse-Belfort par le canal et la Coulée Verte ?