Après avoir petit-déjeuné au soleil au bord de l'Hérault à Laroque, nous avons atteint Ganges de l'autre côté du pont, fait quelques courses au Lidl, et fait un plein réduit d'eau (juste nos gourdes courantes, pour ne pas nous alourdir) vers le Super U.

50 mètres plus loin... la panne ! Ça donne quoi, une panne, à vélo, me direz-vous peut-être ? Eh bien, comme en voiture : c'est l'immobilisation immédiate.

En fait, l'axe de la roue arrière de Sébastien s'est cassé. Axe et roue montraient d'inquiétants signes de fatigue depuis la boue de dimanche. Tous et tout en securite sur le trottoir, on appelle Isabelle qui, justement en route pour Ganges, arrive 1 ou 2 minutes plus tard.

En m'approchant de sa voiture je découvre un magasin de vélos à quelques dizaines de mètres... Y a pas à dire, c'est confort toutes ces étoiles qui veillent sur nous...

On attelle la remorque à mon vélo, après avoir laissé le FollowMe à Isabelle, et on se translate jusqu'au parking du velociste. Translate : il y a une roue qui ne tourne plus. Je la tiens en l'air pendant que Christophe, resté avec nous, guide le vélo de Sébastien ; Baptiste sur sa draisienne, Clémence sur son vélo, Sébastien sur mon vélo.

Le velociste, les étoiles veillent, il a une roue de rechange pour Sébastien... Je change mon panier, moribond depuis Sète. Petit vélo, draisienne, sac à dos et autres arguments de délestage trouvent place dans la voiture d'Isabel. Après avoir pris un verre et mangé avec Christophe, nous attaquons la montée...

Donc, précisons : nos vélos sont équipés d'axes de roue à serrage rapide spéciaux : ils supportent l'installation pour l'un, de l'attelage permettant de remorquer le vélo de Clémence, pour l'autre, la remorque. Avec un nouvel axe - et a fortiori avec une nouvelle roue - Sébastien peut rouler, mais pas prendre la remorque. Ou alors si, en échangeant nos axes, mais bon là on a eu la flemme, enfin surtout ce n'était plus possible quand Baptiste dormait dans le siège ! Bref : on a demandé à notre précieuse, patiente, serviable et dévouée base arrière d'aller chercher la piece de rechange dans notre garage et de nous l'envoyer... (MERCI !!!!!!!) Et en attendant, j'ai conduit la remorque un moment, pour la toute première fois. Drôle d'engin à vrai dire ! Et puis quand j'ai atteint les limites de mes capacités (respiration rythme cardiaque, à ma grande surprise les jambes ne forcaient pas vraiment), on a échangé nos vélos. J'ai cru qu'il m'était poussé des ailes !!!

Isabelle et ses enfants sont venus nous chercher, avec la voiture déja pleine de tout ce qu'on y avait mis tout à l'heure, à peine plus haut que le bas de la piste. Et dans la voiture pleine on a encore réussi à mettre la malle, les sacoches, un panier et deux enfants !

La nuit est tombée pendant que Sébastien et moi, à vélo très légers (le mien entièrement nu, Sébastien avec encore siège et panier), suivions la longue piste sinueuse jusqu'au hameau...

17km aujourd'hui, dans plein de configurations différentes...

Quelques conclusions :

-Elle est lourde, la malle !

- La montagne à vélos chargés c'est pas une très bonne idée… Trop dur en montée, et y a trop de montées !

Et encore une fois : merci pour vos commentaires, ils nous régalent chaque jour.

A propos, ChatMalo et Isabelle de Castries, si vous voulez un échange de coordonnées faites moi signe :-)