43 km, Clémence 7.

Nous avons pris congé de nos hôtes en fin de matinée, sous un ciel autrement plus clément que ce qu'avait annoncé la météo ; il y avait même du soleil !

Nous sommes allés faire un tour au palais impérial, Hofburg, puis avons pris la direction de Schœ brunn, le palais d'été. Nous avons fait deux pauses averse (des seaux d'eau...) en chemin, Clémence a vaillamment roulé tout ce temps entre nous. Puis dans le parc et ses immenses aires de jeu nous avons fait une pause pique-nique, nous venions de repartir après avoir tout rangé - et mangé - quand il s'est mis à pleuvoir à nouveau, et à verse ! On est contents que les feuilles des tilleuls aient vite poussé... nous nous sommes souvent réfugiés sous leur couvert aujourd'hui !

A s'abriter pendant les averses, longues et tres, très abondantes, le temps passe... Il etait 17h45 quand nous avons quitté Schonbrunn, avec l'information que notre hôte Warmshower de Bratislava préférerait que nous arrivions lundi soir plutôt que mardi soir, pour pouvoir nous faire visiter sa ville mardi :) Nouvelle très réjouissante, mais des kilomètres en perspective ! Il y en a environ 70 entre Wien et Bratislava, et nous avions encore Vienne à traverser et quitter.

Clémence qui avait pédalé pour l'aller, et Baptiste qui avait batifolé dans les flaques d'eau, se sont vite endormis et nous avons filé pour avaler autant de kilomètres que possible pendant qu'ils dormaient !

En chemin vers la sortie de Vienne, nous avons rencontré deux autres voyageurs à vélo ; Rudi et Gerri sont partis jeudi de Moosburg en Bavière, Rudi l'accompagne jusqu'a Budapest, Geri a prévu d'aller jusqu'en Sibérie !! Nous nous sommes retrouvés et séparés plusieurs fois, et nous reverrons peut-être ?

Nous avons bien roulé ce soir : nous avions le vent dans le dos, nous en avons profité pour avaler des kilomètres (de digue) pour en avoir moins à faire demain ! Le soleil était sorti à nouveau, le ciel noir, les arbres dans le vent, les couleurs et la lumières étaient très belles. Il s'est remis à pleuvoir quand nous plantions la tente.