60 km, Clémence 4.

Nous avons roulé aujourd'hui, roulé, roulé, roulé ! C'est que Sébastien a repéré ce matin sur la carte le petit logo "baignade en plein air", alors comme il faut chaud, que Clémence a très envie de pouvoir à nouveau nager, et que nous n'avons fait que des toilettes de chat depuis quelques jours, nous étions très motivés :)

Réveillés vers 6h15 nous avons quitté de bonne heure notre bivouac, il faisait encore assez frais, j'avais peur que nous souffrions de la chaleur en rangeant, vu qu'il n'y avait pas l'espoir de la moindre zone d'ombre entre les parcelles de maïs et - chanvre ? - qui entouraient la parcelle fauchée sur laquelle nous étions installés.

17 km au compteur déjà lors du remplissage des gourdes et des ventres à une station-service ; nous pensions prendre le petit-déjeuner sur la pelouse ombragée bien tondue, impossible, trop de fourmis ! Petites, noires, mais très nombreuses et en quelques instants nous en avions plein les jambes ! Du coup nous avons mangé sur le banc devant la station.

Pause légumes puis jeux 10km plus loin, et pas très longtemps après nouvelle halte au pied d'un abricotier aux fruits énormes, juteux, à la chair orange vif, de ces gros abricots qui explosent en tombant tellement ils sont gros et mûrs. Nous en avons récolté d'autres encore quelque temps après, du même genre. Et nous en avions tellement mangé et emporté, que nous sommes passés sans nous arrêter devant une bonne douzaine d'arbres ensuite, dans mais aussi hors des villages, où nous aurions pu là encore ramasser - et parfois cueillir - des kilos et des kilos de bons fruits mûrs... On regrette un peu, là, de ne pas pouvoir préparer un stock de confitures pour l'année !

Après une trentaine de kilomètres de plat, nous avons enchaîné des montagnes russes pendant un moment, avec une pause mouillage de cheveux et de tee-shirt en passant près d'un étang. Non baignable mais bien rafraîchissant quand même.

Il faisait chaud aujourd'hui. Et pour la première fois le chant des cigales a accompagné notre pédalage. En avions-nous déjà entendu sans les distinguer des criquets et grillons ? Je ne crois pas, car je les guettais depuis un moment... Alors nous avons pensé fort à Joseph le Provençal, à qui elles ont dû manquer sans doute en ce début d'été qui est si frais, paraît-il, du côté de Vienne où il s'est éteint hier. Ici on s'est dit qu'elles chantaient pour lui... Il y en avait ça et là sur la route, alors nous avons pu en regarder de près. IMG_20130629_154920.jpg

Nous avons passé peu avant 17h le pont sur la rivière marquant l'entrée d'Oltenita. La baignade n'était pas dans la rivière, mais dans une piscine où nous sommes donc allés. Bon, décevants la douche froide, l'eau froide et le bassin d'1,5 à 2 mètres, les enfants ont vite eu très froid en jouant sur les 4 marches descendant dans l'eau. Mais bon ça faisait du bien quand même ! Et à la sortie nous avons douché Clémence puis Baptiste avec l'eau chaude de nos gourdes :)

Pique-nique en sortant aux jeux du parc tout proche, puis nous sommes sortis de la ville en quête d'un bivouac. A Oltenita nous avons vu ce soir pour la première fois le nom de Constanta sur un panneau ! On s'en rapproche...

Nous avons planté la tente sur une bande de luzerne fauchée, entre deux bandes de maïs. On voit beaucoup de cultures en longues bandes étroites.