45 km environ

Aujourd'hui était une journée particulière puisqu'elle a marqué notre arrivée à la Mer Noire !

Ce matin nous avons profité d'un petit déjeuner copieux préparé par Antuza, qui nous a aussi donné tout un stock de provisions pour la route. Puis nous avons visité l'église Saint Nicolaï du monastère, avec description et historique des nombreuses icônes ornant ses murs.

Ce n'est donc que vers 10 heures que nous quittons Antuza qui nous accompagne jusqu'au portail et que je vois disparaître au loin dans mon rétroviseur ... encore un moment fort de notre périple qui va nous laisser d'indélébiles souvenirs.

Nous repartons donc vent de face, toujours plus fort depuis 3-4 jours. A l'approche du village suivant, c'est un minaret que nous distinguons au loin, dominant les maisons. Petit arrêt pour installer Clémence dans le siège ; de l'autre côté de la route une famille sympathique nous regarde, nous passerons un moment à discuter. Nous y aurions été les bienvenus pour manger, mais nous venions vraiment juste de partir... Clémence et Baptiste ont reçu un lapin et un caneton en peluche !

Nous passons sur le canal du Danube à la Mer Noire (le Danube n'est pas navigable dans son Delta), avant d'attaquer la dernière portion de la route 3: 20 km de 4 voies. Avec le vent de face, notre progression est difficile. Arrivent les faubourgs de Constanta, et on trouve des signes moins dépaysants: côtoyant les minimarkets, on trouve des Carrefour, Cora, Auchan ... on se croirait à Belfort !!!

On se perd un peu dans les rues avant de prendre un boulevard en descente qui nous mène au bord de la mer tant attendue. Nous garons nos vélos et allons prendre notre baignade d'arrivée dans une eau désormais salée.

Nous déjeunons tardivement dans un restaurant avant de nous enquérir de l'agence de bus dont des cyclotouristes nous ont parlé ... fermée ! Il faudra attendre lundi pour en savoir plus sur la possibilité de retour vers la France.

Ce soir nous nous endormons le long d'un lac, sur le terrain d'une église orthodoxe en bois coincée entre des parcs d'attraction. Le prêtre nous a donné sa 'bénédiction' (sic) pour y passer la nuit. Non, nous ne recherchions pas un lieu de culte pour bivouaquer, mais le destin a sans doute ses raisons...

Sébastien