Notre première virée à vélo à 5
Par Helene et Sebastien le samedi 10 mai 2014, 00:09 - Sédentaires - Lien permanent
Pffff le temps passe vite, c'était il y a déjà plus d'un mois !
Samedi 5 avril 2013
Tout était bouclé de la veille au soir, nous sommes partis au saut du lit ou presque : à 9h20 nous étions rue de Marseille, quittant l'Etang des Forges. Bien chargés, dans une configuration toute nouvelle :
Eh oui : pour la première fois, c'est "chacun sa monture, chacun ses bagages" ! Clémence chevauche son 20 pouces à 6 vitesses, Baptiste roule sur le Puky 18 pouces à 3 vitesses. Leurs sacoches contiennent leurs vêtements, vêtements de pluie et bottes.
Il ne fait pas chaud : 12°C, et assez humide. Alors en passant près de la gare TGV, on y entre un moment pour se réchauffer, en ce samedi matin la gare est déserte, grande propreté, grand calme... Il n'est que 11h mais on apprécie de prendre la pause déjeuner au chaud
Nous croisons des voyageurs à vélo ! Un jeune couple allemand parti depuis quelques jours, qui voyage vraiment comme nous (on bivouaque quand ça nous arrange, et on prend la vie comme elle vient) - aux enfants près
Leurs bagages incluent sacs à dos de randonnée et chaussures de randonnée, avec l'idée de poser les vélos pour explorer les montagnes à pied
Clémence a bien aimé, pendant la pause tétée, la Bataille de Reichsoffen avec Sébastien !
A Montreux-Château, une fine bruine se met à tomber alors que nous arrivons près de la péniche-restaurant - celle-là même où nous avions mangé quelques jours avant la naissance de Justine, grâce à quoi j'avais fait 60km enceinte de 9 mois C'est ouvert, et nous sommes accueillis avec bienveillance pour boire une boisson chaude. Ca fait du bien, tant la chaleur de la boisson, que celle de l'accueil !
Peu après, nous avons trouvé un endroit bien agréable pour bivouaquer. Hum, un cygne n'a pas trouvé à son goût notre installation sur ce qui était, je suppose, son territoire... Il a marché sur nous, nullement impressionné par ma petite silhouette frêle même bras en l'air, il relevait un peu plus la tête et le bec, "Sébastieeeeeeennnn !"
Cygne reparti à l'eau, nous avons commencé à manger. Là j'ai eu une peur bleue, plutôt blanche en fait. Je tends le bras à côté de moi, légèrement en arrière, pour attraper le chou : le cygne est là, à, quoi ? 40, 50cm de moi qui suis alors à genou, Justine devant moi. "SEBASTIEEEEEEEENNNNNNNNNN !" C'est que l'animal n'est pas du tout impressionné même quand je brandis la tente à hauteur de sa tête (un gros cylindre de 60cm de long pour 25 de diamètre, rose pétant) ! Sébastien, armé de ladite tente, tient le cygne en respect et le raccompagne jusqu'au canal. On finit vite de manger, Baptiste et Clémence surveillent mes angles morts, moi les leurs.
Pas pu prendre de photo quand il était plus près, moi aussi j'ai des petits à protéger
On présente la tente à Justine
Dimanche 6 avril
Réveil frileux ! 5°C, brouillard.
Les vélos sont bien rangés le long de la tente
Le soleil est bien présent et chauffe généreusement, ouf
Pause déjeuner au port de Dannemarie
Un arrêt au pont d'Eglingen nous incite à appeler Perrine : nous y passons une bonne heure puis Perrine et Alex nous escortent jusqu'à la forêt. Nous trouvons un site de bivouac à quelques mètres de l'endroit où ils nous ont quitté.
Lundi 7 avril
Dans la tente, le matin
(Ces photos sont d'une qualité assez abominable, mais je les trouve trop drôles, j'ai envie de partager !)
Dans la tente c'est vraiment comme à la maison pour Justine, qui y retrouve avec ravissement son jouet préféré du matin :
Au cours de ce week-end, nous avons beaucoup roulé "en tandem", comme ceci :
Ca chauffe bien à nouveau, on retire les coupe-vent pour les derniers kilomètres
Nous avons repris le train à Dannemarie pour rentrer à Belfort : fin du week end !
Au cours de ce week-end nous avons parcouru 30 km le samedi, 23 km le dimanche puis 17 km le lundi - incluant le trajet de la gare de Belfort à la maison. Je suis impressionnée par ces distances.
Le plus éprouvant ? Transporter les vélos dans les passages souterrains de nos gares si modernes... qui ne sont équipées ni d'ascenseurs (on comprend, vu le budget que ça représente) ni de goulottes (on ne comprend pas, vu le budget que ça représente).
Un point très positif cependant : le train par lequel nous sommes rentrés, un TER moderne, était équipé pour accueillir une douzaine de vélos ! Et il y en avait une dizaine à bord.
Commentaires
Bonjour bonjour.Comme on vous comprend les virées en vélo c'est une drogue!!!!!!.Les trois pitchouns sont tres tres beaux.
Belle virée à cinq ! Trop drôles ces photos du matin ... Comme Clémence s'est allongée ! Baisers à tous, ici il fait déjà trooop chaud : 95 degrés F.
Bien chouettes toute ces photos et aussi le bon commentaire joint ! Quel bel équipage avec tous ces bagages si bien portés par chaque vélo, les grands et les petits !
Ce 1er camping à 5 était avec l'ancienne tente, pour le prochain ce sera donc avec la nouvelle, le format au dessus. Et pour l'étrenner on vous souhaite cette fois de camper par un BEAU SOLEIL.
Bisous à tous de nous deux.
Bonjour,
J'ai vu que vous utilisiez une couette en bivouac. Nous partons aussi souvent en bivouac à vélo avec notre fille de 5 ans et avec 3 duvets. Quel est l'avantage d'une couette par rapport au duvet ? Quel type de couette ? Pour quelles températures ?
Bonne continuation à vous.
Aline