Mieux vaut tard que jamais... Donc de la Grande Motte ce matin-là, nous sommes allés à Poncins déposer nos bagages, récupérer un 2ème siège-vélo, et se faire conseiller un petit coin baignable. C'est le Lignon qui, ce jour-là, nous a rafraîchis, tout le monde a profité de la baignade, et l'herbe où nous étions installés formait un tapis merveilleusement moelleux.

Le tocsin, à 14h puis à 16h, nous incite à penser à ce qui a secoué l'été 100 ans plus tôt. Raconter aux enfants que la cloche portait un message, à une époque où il ne pouvait être porté par la télévision, le téléphone où la radio ! Parler de toutes ces technologies qui n'existaient pas, parler de ces familles qui, elles, existaient comme la nôtre, penser aux parents de mes parents qui avaient 5 et 7 ans cette année-là, penser que la guerre a duré si longtemps qu'ils avaient 10 et 12 ans à la fin. Ca n'évoquait pas grand-chose à Baptiste, ça rendait Clémence songeuse. On avait présentes à l'esprit les images des stigmates de la guerre que nous avons vus dans les Balkans.

Nous passons 2 nuits à Poncins, c'est bien agréable de se retrouver, de passer du temps ensemble ! De voir les enfants jouer ensemble, de profiter du potager magnifique et généreux. De rire, beaucoup, en jouant le soir à Times up et Cranium !

De Poncins nous enfourchons nos montures pour aller prendre le train de l'autre côté de la Loire, à Feurs : direction Givors via Saint-Etienne. Nous retrouvons la Via Rhona, par beau temps cette fois. Bon Papa et Mamie viennent chercher Clémence, Baptiste et leurs vélos au barrage de Vaugris, et nous délestent de nos bagages : la montée du Grand Pavé avec sa pente très régulière, se fait très bien dans ces conditions pour nous adultes.

(mis en ligne en septembre 2014)