Cutro
Par Helene et Sebastien le lundi 16 mai 2016, 15:49 - Calabria - Lien permanent
32km
Une voiture dont les occupants nous avaient fait signe en nous depassant, etait arretee au bord de la route, le couple nous faisait de grands signes, telephone a la main pret a photographier ! Alessia et Domenico etaient tres enthousiasmés par notre facon de voyager, eux qui aiment voyager à pied dans les montagnes d'ici et d'ailleurs. Nous nous sommes arretés en pensant que nous pourrions vous inviter, dit Domenico au bout d'un moment, mais nous habitons un village perché 200m plus haut, ce doit etre inaccessible pour vous qui etes si chargés. (Là, dejà, je me suis dit waouh, j'ai compris ca en italien ! Progresser est un émerveillement de chaque jour...) A voir, lui ai-je répondu ; c'est loin ? 15 kilomètres. Vous avez une voiture...
Ainsi furent déchargés les vélos : remorque, sacoches... et les bambini ! Domenico et Alessia leur ont proposé de les emmener aussi, et Clémence et Baptiste ne se sont pas fait prier pour monter à l'arrière ! Justine avait aussi très envie d'y aller, je lui ai bien expliqué qu'elle serait dans ce cas sur les genoux d'Alessia, et que pendant un moment un peu long nous ne serions pas là. Après s'etre bien accrochée à mes bras, quand Alessia est montée dans la voiture Justine s'est tout de suite installée sur ses genoux
Et nous voilà tous deux seuls, à vélos ultralégers, complètement déséquilibrés d'abord par cette configuration tellement différente ! Nous avons filé à une vitesse moyenne exceptionnelle, sur cette route plate - jusqu'à quelques kilometres du village. Là, Domenico venu à notre rencontre avec une autre voiture pourvue de barres de toit, nous proposait de charger les vélos parce que, la montée, elle est vraiment dure, nous dit-il.
Nous avons alors expérimenté pour la première fois une configuration inédite : une fois mon vélo chargé sur le toit, j'ai pris place a l'avant du tandem dont Sébastien avait replacé les pédales sur le pédalier adulte. Nous voilà partis en duo à l'assaut de cette montée, effectivement pas triste ! Et mes jambes peuvent vous affirmer que ce ne sont pas les memes muscles qui travaillent, selon qu'on est en velo debout ou en velo couché
Pour l'anecdote, Domenico connait bien Renato, notre hote de Cagliari : ils sont du meme parti politique... Domenico est en campagne pour les elections locales debut juin.
Nous voila a Cutro, nous avons déjeuné chez Teresa et Antonio les parents de Domenico, qui habitent le !er etage du batiment dont nos hotes occupent le troisieme. Justine s'est endormie, les enfants sont rives aux dessins animes...
Et nous, nous venons de nous regaler a la lecture des derniers commentaires ! MERCI de tout coeur !!!!
Commentaires
Trop drôle de vous imaginer, Hélène & Sébastien, pédalant de concert, tous deux en amoureux sur votre bien original "pino" ! Et cela grâce à l'élan de Justine vers les genoux accueillants d'Alessia !...
Pour moi, chaleureux pèlerinage hier matin, par un temps magnifique au milieu des petits genêts de montagne et sceaux de Salomon (les 2 en pleine floraison), depuis le Col de Grenouze jusqu'à la petite Chapelle du Mon Monet avec à l'arrivée messe en plein air. Puis pique-nique sur place.
Contente d'avoir découvert ce matin tous ces bien intéressants articles. ATTENTION au FEU !
Bisous à vous cinq.
Bien pensé à vous dimanche où nous avons passé la journée à Belfort : pique-nique dans le petit parc "en bas de chez nous" (enfin, c'était en bas de chez nous) et FIMU. Occasion de croiser pas mal de monde que nous avions vu depuis plus ou moins longtemps (c'est quand il y a des enfants que nous avons connus bébés que l'on se rend compte que le temps file !) et plein de souvenirs, émotions qui revenaient à nos mémoires.
Merci à vous de nous partager régulièrement vos aventures ! Je me disais que le blog, en Italie, c'est un peu comme la poste italienne : un peu plus long pour arriver à destination (même si cela dépend des jours ;-)).
Quelle aventure. Je pense à tout ceux qui seraient choqués de voir que vous laissez vos enfants monter dans la voiture d'étrangers. "Mais dans quel monde vit-on ?!" s'écrient-ils déjà. "Dans celui que nous voulons construire !" leur répondez-vous par vos actes !
Et contente que vous vous soyez fait les mollets sur cette montée, celle de Liebvillers ne vous fera plus rien maintenant et donc, vous pourrez venir plus souvent