Départ pour Lure, où Gabin retrouvera les siens, et où nous voulons prendre le train.

Le seul et unique TER de la journée est à 12h56, sinon ce sont des cars ou des Intercités, qui depuis l’arrivée des nouvelles rames n’accueillent que 2 ou 3 vélos, que sur réservation préalable, au guichet SNCF uniquement, et pour une somme forfaitaire qui nous ferait tripler le prix du billet !!! Bref, la SNCF a encore bien du chemin (de fer) à faire pour arriver à la cheville de la Deutsche Bahn …

Fin de coup de gueule. Vous pouvez reprendre une lecture normale.

Nous passons par les petites routes, à la limite du plateau des mille étangs. Nous sommes dans les Vosges Saônoises, et ce sont les montagnes russes. Après quelques kilomètres, arrêt dans un champ pour un petit déjeuner gourmand : petits cubes de nectarines et pommes délicatement baignés dans la crème chocolat … le cuistot s’est surpassé !

On repart, Clémence a profité de la descente pour prendre de l’avance, trop d’avance même … on rate notre bifurcation. Pas question de remonter, je trouve un itinéraire bis.

On arrive à Lure en terminant par une longue descente, qui compense le vent dans le nez. Gabin est fier d’avoir fait l’ensemble du parcours à vélo ! Avec les 21 km d’aujourd’hui, c’est 86 km qu’il aura pédalé sur les 2 jours. Marie nous attend près de la gare, avec son neveu Adrien. Le temps de discuter un peu, et c’est l’heure du train qui a le bon goût de partir voie 1 : pas besoin d’emprunter le le passage souterrain, ce qui implique déchargement puis rechargement des bagages et un certain nombre d’aller-retours.

Nous descendons à la gare de Champagney, et nous dirigeons vers le lac pour un pique-nique + baignade. Mais sur le chemin, nous passons au-dessus de la rivière locale, le Rahin, près duquel nous avions bivouaqué il y a quelques années, et où nous nous étions baigné. Nous décidons de nous arrêter là. J’ouvre la ‘mini-pastèque’ – 2 à 3 kg quand même au jugé– que Marie nous a rapporté à Lure (enfin, je termine de l’ouvrir, Baptiste ayant fait la majorité du travail en la laissant tomber par terre sur le quai de la gare …). En quelques minutes, les ¾ du fruit disparaissent ! Pendant que je prépare la suite du déjeuner, les enfants jouent dans l’eau : ils font un bassin pour les écrevisses qu’ils ont repérées. Ils sont tellement captivés qu’après 2 ou 3 appels je me décide à déjeuner seul. Puis je me baigne pendant que les enfants mangent à leur tour.

Nous repartons vers 16h, et je choisis la route la plus directe, sans regarder le relief … eh bien, ça monte !!! Les enfants râlent à juste titre (je leur avais dit qu’il n’y aurait plus de grosse montée…). Nous finissons par rejoindre le Malsaucy, qui est toujours fermé suite aux Eurokéennes, donc pas de baignade. Retour sur Belfort par la piste cyclable que nous connaissons bien, et arrivée à la maison.

Justine qui se languissait de ses frère et sœur, est aux anges ! Un bon dîner nous attend, avec tarte aux abricots pour le dessert. Il ne faut pas se coucher trop tard : demain début d’une semaine de centre aéré pour les 2 grands enfants, avec repas sur place. Ils se réjouissent !

41 km parcourus aujourd’hui Et au total, environ 750 km pour ces vacances été 2017 !