(Pas de réseau pour mettre en ligne au bivouac)

Après un début de journée plutot chaud (pour la première fois depuis un bon moment, je pars en jupe, dès le matin), le ciel devient menaçant et crache 3 gouttes pour la forme. Vraiment juste histoire de faire peur ! Je ne sais pas si nous en avons senti 10 chacun.

Auparavant, nous avions pris notre petit-déjeuner, un peu tard, à Thareau, le long d'un chemin de levée - une digue en fait. C'était un port important sur la Loire apparemment.

Baptiste y a pris un peu d'avance sur nous avec à son actif un bain supplémentaire dans la Loire, pas prévu ! Il était tout craquant à raconter lui-même, a peine sorti de l'eau "Baptiste tombé dans l'eau ! Glissé ! Plouf, dans l'eau !"

À Charrin, nous avons pris une petite route rejoignant une levée le long d'un ancien bras de la Loire, entourant une île il y a 200 ans. De la levée descendait un chemin qui nous a conduit vers le petit coin ideal d'où j'écris ce soir : zone plate herbeuse ombragée par quelques arbres (peupliers (pas d'Italie) ? trembles ?...), accès facile à une petite (vraiment toute petite) plage de sable, baignade aisée sur fond de sable puis petits caillouter pas pointus, et vue sur un magnifique banc de sable, l'occasion d'une balade à pied l'après-midi.

En attendant, pendant que les enfants jouent sur la petite plage de sable et que le tonnerre gronde autour de nous, Sébastien plante la tente (il est 13h30, c'est inédit je crois), moi je coupe le pain et le saucisson et les met de côté.

Trop envie de me rafraîchir, j'abandonne le melon pour aller me baigner, et toute la famille me rejoint dans l'eau, au soleil. Le temps que tout le monde se mouille, se savonne, se rince, que je mette m'a lessive dans la bassine pleine d'eau, l'orage est sur nous, vite a l'abri ! Et c'est donc sous la tente que nous "saucissonnons".

De beaux rayons de soleil par la suite mais aussi beaucoup, beaucoup de vent.

L'eau a l'horizon, les grandes plages de sable, le vent puissant et soutenu... L'océan, ca ressemble un petit peu a ça, aussi, non ? :-)