Les petits sauts de puces... ...font les grands voyages !

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dimanche 12 juin 2016

Giovanni-des-Fleurs

(30km - entre Ruvo et Trani)

Journée fruits. Les fioroni, ces figues qui n'en sont pas, nous ont dit Marina et Roberto dimanche dernier, à présent en pleine saison ; des cerises, les dernières qui s'abîment sur quelques branches dans des vergers déjà ramassés ; "voulez vous des prunes ?" a proposé Carlo . "Ces fraises à peine cueillies sont pour vous, si vous les aimez" nous a dit Antonia. Revenant des vestiges du dolmen fléché, je faisais halte au bord de la route à la demande de Baptiste essoufflé, qui courait à côté de moi : nous nous sommes trouvés devant cette voiture arrêtée. Les oliviers, là, et le prunier, tout était à son père Giovanni, nous a dit Antonia. Ainsi que les fraises, non traitées, fait toujours souligné avec une humble fierté. Giovanni qui nous a indiqué comment aller à l'autre dolmen proche, plus beau, mieux conservé. "Nous irons demain matin, a indiqué Sébastien, il est trop tard pour ce soir." Alors Antonia, marchant devant le tandem avec Baptiste, nous a conduits à l'exploitation de son père, à deux pas, tandis que ce dernier suivait près de moi, Carlo fermant la marche au volant de la voiture. Giovanni cultive des fleurs, nous avons pu voir des roses splendides, de ces grands calices blancs aussi dont le nom français m'échappe... Nous avons été conviés à installer la tente sur la terrasse couverte, avec lumière et électricité.

Précieuse électricité ! Nous venons de séjourner à la ferme Poggia Ferata, petite exploitation familiale en bio/permaculture où Valentine est installée dans une petite maison avec son mari et leur petite fille de deux ans, à côté de la maison de ses beaux-parents, et de celle de sa belle-soeur. Nous sommes arrivés trempés dans ce havre paisible - enfin pas si paisible à ce moment-là : l'orage que nous avions entendu, et qui nous avait rincés, avait aussi sévi ici. Le tableau électrique général des lieux avait fondu, il n'en restait qu'une épouvantable odeur de brûlé... et quelques centimètres cubes de matières carbonisées au fond du placard électrique.

Ce furent donc des soirées à la bougie et, pour nous à l'arrivée, une douche froide : notre première "coldshower" chez un "warmshower"! En effet Valentine, qui a fait une fois à velo le trajet de chez elle, en Provence, jusqu'ici, est inscrite sur ce réseau. D'accord pour nous accueillir, elle nous a donné l'occasion de passer dans le Parc national de Haute Murgia, dans lequel se trouve la ferme. Nous avons traversé des hectares et des hectares de vergers d'amandiers, également quelques vergers de figuiers, toujours des oliviers, des bouts de pinèdes, mais aussi du terrain sans arbres, où seuls quelques arbrisseaux ponctuent les étendues d'herbe jaunie, et où l'on pense aux vents qui doivent balayer parfois impitoyablement de tels territoires, et au soleil dont aucune ombre nul part ne protège...

jeudi 9 juin 2016

Altamura

48km

Départ avant 8h, le soleil est déjà haut mais c'est une heure à laquelle nous aimons bien partir : il est encore tôt, et on a plié efficacement le bivouac.

La route est très vallonnée. Partout des murets pour séparer les lopins, champs, vergers, pinèdes... Déjeuner de mûres sur l'arbre vers 10h, à toutes hauteurs pour le plaisir des grands et des plus petits :-) L'arrivée à Matera, ça monte, il fait chaud, on n'a plus d'eau : pas ce qu'il y a de plus agréable. On suit les panneaux "Sassi" : le nom donné aux habitations troglodytes ici. Plan de ville, au choix, payant ou nul, atmosphère spéciale... Cela n'arrive pas si souvent que je ne me sente pas bien dans une ville, mais là, avec tous ces guides et guichets qui ont l'air de vouloir sucer comme des moustiques leur argent aux visiteurs, avec ce dédale impossible de ruelles et d'escaliers, avec ce soleil écrasant et soudain le ciel qu'on a vu noir d'un côte, j'ignore si c'est ça ou autre chose, mais j'avais envie de partir...

Pause repas à l'aire de jeux, avant de prendre la route : après un coup de fil c'est entendu : nous irons demain chez Valentine, française installée à la campagne par ici. Après seulement nous irons à Bari, après peut être une visite aux amis de Luigi et Que Helena, s'ils peuvent nous recevoir...

Oui, je sais, je ne vous ai pas encore parlé de Luigi et Helena ! A Brindisi samedi matin, en courant ils sont passés près de nous. Et nous ont invités à déjeuner.

Puis à se revoir le lendemain : nous avons passé tout l'après midi ensemble chez Marina, la soeur aînée de Helena, et son compagnon Roberto. Ce n'est pas si souvent qu'on est conviés à manger les fruits avant le repas pour mieux digérer. ..!

Arrivée nocturne à Altamura,une voiture s'arrête, Miriana propose de nous montrer un endroit où planter la tente. Elle est avec deux amies, Laura et Lucia. Les marraines de nos enfants se prénomment Myriam, Laure et Lucie...! Émouvante coïncidence.

Très chaleureux moment à discuter sur la place, rendez vous demain matin avec Miriana pour une visite guidée du centre historique. Il paraît que la cathédrale est la troisième plus grande du monde !

Merci pour chacun de vos commentaires. J'écris en me battant contre mes paupières qui se ferment... je ne voulais plus me battre tous les soirs :-)

dimanche 5 juin 2016

Otranto, Acaya, Lecce, Surbo, Brindisi, Carovigno

Plus trop possible d'écrire un article chaque jour : on va trouver un autre rythme.

La suite se dessine : on s'engage à l'intérieur des terres, pour aller voir Ostuni dont beaucoup nous ont parlé, puis Alberobello dont Antonio de Licata nous a parlé le premier. A l'époque c'était loin ! Peut être irons nous de là jusqu'à Matera, que nous aimerions bien voir ! Mais avant il y aura Gioia del Colle, Altamura... Au plaisir de vous lire !

lundi 30 mai 2016

Baia dei Turchi

8 km

Ce soir nous dormons sous la tente - à l'abri des moustiques - montée entre les vélos, à quelques mètres de la mer ! À droite, une petite plage de très fin sable orangé, en bordure d'une parfaite piscine : entre les deux petites falaises (à peine 1m de haut) l'eau est parfaitement calme, une barre de rochers au bout arrêtant les vagues.

Et grâce à Paola et Claudio, venus de Rome passer quelques jours ici, nous avons pu nous baigner, ayant assez d'eau pour nous doucher ensuite ! Ils m'ont emmenée en voiture pour chercher de l'eau, heureux de contribuer à notre épopée !

Nous avons monté la tente sur le rocher, dans la lumière rose déclinante du ciel qui s'obscurcissait. Il y a sous la chambre une petite couche de sable fin qui nous fait un couchage juste moelleux comme il faut :-)

Pas très énergiques aujourd'hui : à cinq heures des moustiques aussi furieux que l'autre jour nous ont réveillés, Sébastien et moi. Mais comme il faisait plus frais nous avons pu couvrir les têtes des enfants en remontant la couette, et nous rendormir quand, au bout d'une heure, l'attaque a cessé.

Au réveil les enfants ont exploré joyeusement la grande aire de jeux proche. Baptiste est très heureux d'y avoir acquis la technique pour prendre seul de l'amplitude sur la balançoire !

Retour à la vieille ville pour aller voir l'intérieur de la cathédrale : cet édifice normand du XIe siècle est orné d'une immense mosaïque du XIIe, de la dimension de l'église, qui occupe tout le sol de la nef.

On fait quelques provisions avant de partir. Et suivant les pancartes "percorso cicloturistico" nous sortons de la ville par une petite route tranquille et très jolie, que nous suivons tout droit au lieu de tourner à gauche : voilà comment nous sommes arrivés à la Baia dei Turchi. Trop beau pour en repartir !

samedi 28 mai 2016

Vers Gagliano del Cap

28km

Cinq heures du matin. Brusquement, en escadrons serrés, vrombissant sans pitié, c'est l'attaque. La belle étoile pour nous cinq, c'est un festin cinq étoiles pour eux... Les moustiques sont impitoyables. Après dix à quinze minutes d'hésitation (comprendre : à étouffer sous la couette), la décision est prise : on fuit ! Levés à 5h15, partis à 5h45 : jamais nous n'aurions cru être capables de remballer et démarrer en si peu de temps !!! On a chargé les aînés endormis sur les vélos - Justine, elle, est réveillée. Clémence aura peut-être eu l'impression d'avoir roulé toute la nuit, elle qui s'était endormie sur le vélo hier soir !

Tout est déjà très vivant à ces heures bien matinales. Un épicier offre à chaque enfant une petite boîte de Pringles.

Peu avant Leuca nous allons explorer à pied la côte escarpée, il y a des grottes et cavités un peu partout ici. Qu'on peut aller voir de plus ou moins près. Les couleurs de l'eau sont sublimes... On déjeune de retour aux vélos, il y a des fruits qui supportent mal la chaleur déjà forte à 9h. Et des enfants impatients de déguster leurs chips !

A notre arrivée à Leuca nous rencontrons deux Genevois, Luis et Joseph, qui offrent une glace aux enfants. On a juste regretté qu'il n'y ait pas de parasol sur la petite terrasse très ensoleillée. C'était un moment bien sympa.

Nous voilà à la pointe sud du talon de la Botte, à la limite entre les mers Ionienne à l'ouest et Adriatique à l'est.

Il paraît qu'on peut quelquefois distinguer nettement la démarcation entre leurs eaux, de couleur et d'agitation différentes, depuis l'esplanade de la basilique Santa Maria di Leuca. Ce n'est pas le cas aujourd'hui, où l'on peut contempler une eau sans la moindre agitation sous le soleil de plomb. On apprécie le petit vent qui se lève, il rend l'air plus respirable, moins étouffant.

Nous avons besoin d'huile d'olive. Le père de Mathieu, a Gallipoli, nous a annoncé que nous en trouverions aisément en vente directe par ici, dans les "agriturismo" notamment. Rien vu ce jour là... Mais nous avons vu plusieurs panneaux "vente d'huile" en roulant de nuit ! Frustrant !

Nous sommes arrêtés devant le départ d'une petite route, une voiture s'arrête, "vous avez besoin de quelque information, vous cherchez quelque chose ?" Nous cherchons de l'huile ! Ma réponse fait rire Mino, qui propose de demander à son ami dont la maison est juste au dessus, s'il peut nous en vendre.

Nous voilà dans le raidillon, raide et court, qui mène sur le plateau. Angelo, le contadino, nous offre un eskimo mais nous goûtons l'huile, quand même, avant d'entamer la glace ! Nous repartons avec deux litres d'huile douce et un sac de nèfles.

Au lieu de redescendre vers le littoral nous passons par le village, où nous faisons le plein d'essence et de quelques victuailles. Il paraît qu'il est bien plus difficile de faire le plein d'essence en France en ce moment...

Bivouac sous un olivier d'une plantation déjà ancienne, en larges terrasses bien plates. Je dors sous la tente avec Baptiste et Justine, Sébastien à la belle étoile avec Clémence !

vendredi 27 mai 2016

Marina di Pescoluse

64km

Levés à 7h, partis à 7h45 : une rapidité probablement inédite ! Le bivouac "belle étoile" est plus vite plié :-) Et les enfants, couchés au crépuscule, se réveillent facilement.

À l'entrée de Gallipoli, Enzo a garé sa voiture pour venir nous faire part de son admiration, de sa joie à nous voir ainsi. Ce n'est pas la première fois que nous rencontrons un Témoin de Jéhovah. Toujours rayonnants et généreux, ils sont loin de l'image que j'en avais, de gens au costume austere qui viennent déranger toujours au plus mauvais moment.

Enzo qui visiblement venait de récupérer les invendus encore frais d'une boulangerie, nous laisse une cargaison de pains et foccacia. Il s'en va au moment où passent de nos compatriotes, qui viennent à pied vers la ville, laissant leur camping car à l'extérieur.

Le pont d'accès à la vieille ville, près du château qui rappelle celui de Taranto, est si large qu'on n'a pas vu que c'était un pont, avec sa voie ferrée entre deux routes ! Sur cette île où nous prenons place sur un banc pour manger les foccace, nous faisons la connaissance de Mathieu, français du Bugey, et de son père qui nous explique l'histoire familiale : son père à lui a tout vendu ici lorsqu'il est parti travailler en France, à Amberieu ; à la retraite, il a racheté ici la maison où il était né. Mathieu qui est toujours venu passer l'été chez ses grands parents, est parfaitement bilingue.

Il nous apporte "le dessert" : une spécialité locale, petit gâteau croustillant fourré de crème, et croissants à la crème. Puis revient finalement nous inviter à boire un café (cappucino, chocolat chaud, divins) avec lui !

À la terrasse de ce café d'où Mathieu repart rapidement, je profite du wifi pour mettre à jour blog et mails, pendant que les enfants partent avec Sébastien visiter la vieille ville à pied. Comme cela leur a plu !! Et à leur retour je leur fais lecture des derniers commentaires, un moment que nous aimons toujours beaucoup !

Beaucoup de rencontres dans cette ville bien plus touristique que la Calabre : Jean-Luc et sa femme danoise, qui reviennent nous apporter des cerises ! Matheis le cyclotouriste néerlandais...

Plus tard, le long de la route, Alexandra et Florian les cyclistes genevois, qui roulent aujourd'hui avec Kuntay d'Istambul. Nous échangeons plans de villes et indications, roulant en sens opposés !

18h, les enfants montrent des signes de fatigue, Leuca est encore loin et nous voudrions nous en approcher le plus possible tant que le vent est favorable : demain dans la journée il tourne, et si nous apprécierons le vent du sud pour partir vers le nord, nous le maudirions si nous l'avions de face à l'approche du cap... Allez, dînons, nous roulerons ensuite un moment.

Tiens, là, sous les pins, c'est plat, c'est propre, c'est encore au soleil, c'est parfait. On s'arrête.

"Maman y a des fourmis." Oui bah sous les pins c'est souvent le cas hein... Aaaaaah mais j'en ai plein les pieds !

On a sorti la couverture à pique-nique. Qu'on a fini par étendre sur le trottoir ! Vous connaissez la danse des fourmis ? Je vous la ferai un jour, peut-être...

On a mangé, les fourmis aussi, et on est partis comme prévu en se disant que si on avait eu l'intention de bivouaquer là, on serait probablement repartis quand même.Des fourmis, des fourmis, des fourmis ! A peine le temps de poser le pied par terre, on en avait déjà sur les mollets ! J'ai cru devenir folle !!

Bivouac à la belle étoile, un peu tard dans la nuit, à l'entrée de l'agglomération. Vers des pins, sous lesquels il n'y a pas l'air d'y avoir tant de fourmis...

jeudi 26 mai 2016

Près de Santa Maria al Bagno

20km et une jolie balade à pied

Là haut, entre les cimes des pins qui dessinent "une clairière de ciel", dixit Clémence, on voit la couronne boréale et quelques autres étoiles... Ce soir, tout le monde était d'accord pour dormir à la belle étoile ! Bon, c'était avant qu'un des chiens qu'on entendait depuis un moment, se rapproche un coup, on a vu luire ses yeux là bas éclairés par nos frontales... Mais c'est bon, il s'est éloigné de nouveau. (Oh oui j'avais peur ! :-) )

Il était seulement 16h quand, au sommet d'une bonne petite côte, nous avons abordé ce "Parco Regionale di Portoselvaggio e Palude del Capitano". Une pinède extraordinairement accueillante, un plan alléchant avec ses arbres remarquables (pin de Macédoine, caroubier...), ses grottes... Finie l'étape, on a laissé les vélos pour explorer un peu la côte, aller jusqu'à une grotte... Puis s'installer en bivouac rudimentaire de l'autre côté de la route, hors du parc où être présent la nuit est interdit - pas seulement y bivouaquer ou camper.

Nous avons déployé la tente sur le sol de la pinède, et ce couchage à la belle étoile me rappelle très fort nos étapes de l'été dernier, lorsque nous descendions à Vaugris début août 2015. Où il m'importait tant d'arriver à temps, et à vélo, au chevet de mon papa dont les jours étaient comptés...

Et ce matin on n'a pas seulement pensé à nos amis "les Ptits Poum", on a aussi parlé d'eux ; et leur patronyme n'était pas inconnu à Anaïs - qui connaît donc peut-être une soeur de François...

Un merci chaleureux et particulièrement reconnaissant à Anaïs et Jeff, qui après nous avoir encore offert le petit déjeuner sur la terrasse de leur location, ont eu la si belle idée d'un chant ensemble au moment du départ : quel moment de grâce ! Ci vediamo in Annecy, peut-être...!

mercredi 25 mai 2016

Torre Lapillo

42km

Hé, regarde, Sébastien, un manduca, là, à vélo, sur le dos, là, regarde ! Le couple de cyclistes a fait demi-tour, ainsi avons-nous fait la connaissance d'Anaïs, Jean-François dit Jeff, et Tristan, 20 mois, venus d'Annecy passer quelques jours dans les Pouilles.

Et le courant est vraiment bien passé... Anaïs a proposé un dîner ensemble, merveilleuse idée qui nous a valu une soirée joyeuse, gaie, et savoureuse aussi. On retiendra notamment "le point sur l'actualité" par Jeff, avec la collaboration tempérante d'Anaïs, comme nous avons ri !

Les enfants s'étaient endormis, manduca, canapé, par terre, et finalement au lieu d'aller planter la tente sur le coin d'herbe repéré au bout de la rue, nous avons dormi nous aussi dans le salon. Merci Anaïs et Jeff pour l'hospitalité !

Ce soir on a beaucoup, beaucoup pensé aux "Ptits Poum", entre le chant joyeux à l'ouverture du repas, le bon accueil réservé à la salade sicilienne fenouil-orange-oignon, et plein d'autres choses encore...

Une belle conclusion de cette journée où nous avons aussi mangé des mûres, devant la tour-église de San Pietro où se trouveraient des reliques de Saint Pierre qui aurait abordé ici l'Italie, savouré une baignade en eau douce en bord de mer peu après, vu une plage classée par Le Guardian parmi les dix plus belles du monde (mais bon les longues plages de sable blanc extra fin c'est pas ce qu'on préfère, nous)... Quelle belle journée encore !

mardi 24 mai 2016

Torretta

37km

Un article double, puisque je n'en ai pas écrit à notre arriivée à Tarente. Ce matine-là, nous avons quitté laborieusement les Tables Palatines... Sébastien et moi nous étions levés tôt, 6h, pour partir avant qu'il fasse trop chaud, et nous étions très amers de démarrer peu avant 9h, après un moment pénible. Mais le site était quand même grandiose ! Librement accessible derrière un musée transféré en d'autres lieux, magnifique le soir sous la lune pleine, le matin sous le soleil déjà puissant...

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lundi 23 mai 2016

Taranto

"Officina"