Les petits sauts de puces... ...font les grands voyages !

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mardi 3 mai 2016

A la table des officiers (billet manquant...)

Mieux vaut tard que jamais, dit-on ! Encore bien fatiguée alors par mon lumbago, et par les éléments déchaînés, je n'avais pas consacré ce soir-là d'énergie à la rédaction du blog - ni le lendemain, ni le jour suivant... Bien que je garde toujours en tête l'idée d'écrire ce billet, j'ai beaucoup tardé ! Finalement, gardant le titre que j'avais choisi, c'est Sébastien qui a pris la plume - le clavier. Je vous laisse découvrir notre rencontre avec Philippe, en ce 3 mai jour de la Saint Philippe sur le calendrier français : c'est ici

lundi 21 mars 2016

du wifi au bivouac !

Je vais essayer de mettre en ligne les articles en retard ! (En tout cas : nous allons bien, nous sommes en Sardaigne par beau temps.

Impossible hélas de faire partir les mails. Il y en a qui croient peut-être qu'on a oublié leurs anniversaires...

jeudi 17 mars 2016

Bonifacio

32km

A la table des officiers

Ce matin, au réveil, nous regardons par le hublot de notre cabine: la pluie tombe dru sur la Méditerranée. Quelques oiseaux de mer font la course avec notre ferry. Emmitouflés dans leur coupe vent, Clémence et Baptiste ne ratent rien de la manoeuvre d'accostage.

Nous nous équipons pour une sortie sous la pluie (pantalons étanches etc...) quand Philippe, membre de l'équipage vient nous proposer de patienter sur le bateau qui ne repart pas avant le soir.

Nous remontons donc dans les salons des voyageurs, et je pars consulter la météo avec notre bienfaiteur, ce qui me permet de découvrir les quartiers de l'équipage pendant qu'Hélène patiente avec les enfants. Bon, le temps devrait s'améliorer dans la journée. La cohabitation avec les équipes de nettoyage corses étant un peu rugueuse, Philippe, qui est le chef mécanicien du bord, nous emmène au quartier des officiers où les enfants se régalent de viennoiseries pendant que la pluie redouble ... je demande à Philippe s'il est possible de jeter un coup d'oeil aux machines ... et c'est à une visite guidée complète que nous avons droit, passionnante pour l'ingénieur que je suis ! Le reste de la famille apprécie aussi.

Il est midi et il pleut toujours ... et nous sommes invités à déjeuner ! 5 couverts st ajoutés pour ns,et c'est donc à la table des officiers et en compagnie du capitaine que nous mangeons: le plat de résistance, c'est saucisses lentilles, préparées par Maxime. Un mets bien de chez nous !

La pluie s'étant enfin arrêtée, nous partons pour Bonifacio afin de prendre le ferry pour la Sardaigne ... mais il était écrit que nous roulerions sous la pluie, qui se remet à tomber de plus belle juste après la sortie de Porto Vecchio. Nous sommes bientôt trempés jusqu'aux os, sous l'orage cette fois et les 30 kilomètres pour atteindre Bonifacio nous semblent bien longs. Une fois arrivés, impossible de trouver un terrain plat pour la tente, et tous les campings sont fermés ... et le seul hôtel ouvert est hors budget. La nuit tombe. En désespoir de cause, nous franchissons la corde barrant l'entrée d'un camping. Trempés, transis et fatigués, nous retirons TOUS nos vêtements, tous mouillés, et nous couchons directement, appréciant les vêtements restés secs dans les sacoches, et la couette bien chaude...

(Article rédigé avec quelque retard... mis en ligne le 2 mai)

mercredi 16 mars 2016

A bord du Monte d'Oro

Les enfants, nous allons embarquer ! a annoncé Sébastien après notre entrée dans l'enceinte du "Port autonome de Marseille". Baptiste de répondre aussi sec : A l'abordage !

Aujourd'hui a très peu ressemblé à ce que, de loin, on avait imaginé ! J'ai quitté la maison à huit heures avec Manon, l'accompagnant à son cabinet : je l'avais, mon rendez-vous chez l'ostéopathe ! Hier en me voyant souffrir, et inquiète que ça puisse perdurer, Sébastien a suggéré que l'idéal serait qu'en arrivant à Marseille on tombe sur la plaque d'un ostéo, qu'il y ait juste un créneau de libre et que je puisse y aller...

Donc, de la voiture je suis allée à petits pas douloureux au cabinet, tandis que Manon faisait rapidement son marché sur une place toute proche. En sortant de ma séance qui m'a fait beaucoup de bien, j'y suis allée à mon tour, faire le plein de légumes frais pour la journée et la traversée. Sébastien avait ajouté "Et si tu trouves du bon pain bio..." Et moi : "Et des amandes de Provence !"

Eh bien tout cela y était, légumes croquants, bon pain, amandes de Provence. Et en chemin vers le bus pour remonter, des oranges, pour changer un peu des pommes.

Depuis hier soir, il pleut ; à mon retour je suis bien mouillée et j'ai froid. Tout le monde lit des Asterix, Sébastien a déjà rassemblé nos affaires, une fois changée j'en prends un, enveloppée dans les couvertures du salon, le temps de me réchauffer avant d'aller laver les légumes encore terreux.

Les radis sont extra frais, tout le monde se sent un frileux, il y a une patate perdue au fond de la sacoche, et on a de l'ail : soupe de fanes de radis ! Précédée de chou blanc cru à la sauce soja et huile de sésame : deux des mets préférés de la petite famille :-)

On a quand même une petite frayeur, le temps a filé, bientôt 16h ??!? Gros coup de bourre. Jusqu'à ce qu'on consulte nos portables : il est 15h, l'horloge du salon est déjà à l'heure d'été, zen, tout va bien, on respire, on sort tranquillement les vélos en s'assurant que le chat ne va pas dans la rue. C'est trop bien d'avoir gagné une heure :D

Sébastien, courageux et motivé, achemine l'un après l'autre nos deux véhicules jusqu'au haut du "boulevard" où nous venons de loger (en fait de boulevard, une ruelle pas bien large en très forte pente) : de là-haut nous allons pouvoir, en pente douce tout le long, descendre jusqu'à la mer par les rues de la ville, alors qu'en commençant par descendre nous aurions directement abordé le port par des "routes à voitures" pas trop sympa...

Nous passons notamment devant le Palais Longchamp, qui si j'ai bien compris marque l'arrivée de l'alimentation en eau de Marseille ; puis par la Canebière ; et nous longeons le Vieux Port, je pense très fort à Marius, Fanny, César et les autres, Panisse, Escartefigue et le Lyonnais ;)

Nous n'aurons pas vu grand-choser de la ville : la pluie qui s'est arrêtée le temps de sortir et monter les vélos, a repris et dans ces rues

en pente où passent des rails, nous devons être très vigilants. Cette vigilance d'ailleurs n'empêche pas que Sébastien fait un tête-à-queue à l'approche du grand port : l'eau masque un petit rebord de quelques centimètres, dans la courbe du virage, et les voilà par terre tous les trois. Sans mal, ouf, mais une belle frayeur !

Justine qui s'est endormie peu après notre départ, se réveille juste quand nous pénétrons dans les entrailles du ferry, bien excitée comme ses frère et soeur ! Mais moins frigorifiée que Clémence, qui comme d'habitude se mord les doigts d'avoir refusé la protection pluie supplémentaire... Nous avons été invités à nous placer sur une file autre que celle des voitures, et montons avant elles. Le temps de décharger rapidement les vélos des sacoches que nous prenons en cabine, et un membre de l'équipage qui nous a indiqué où placer nos vélos, les arrime ensemble à la paroi. Il a bien aimé quand on a enlevé la roue de la malle, que ça rende bien stable l'ensemble.

Nous sommes montés découvrir notre cabine, lits superposés de chaque côté de l'allée au bout de laquelle il y a une grande fenêtre : je suis contente d'avoir insisté pour avoir un hublot ! Après avoir rangé les sacoches nous sortons regarder un peu les manoeuvres sur le port, des camions qui embarquent dans le ferry d'à côté, dans le nôtre aussi. Par l'extérieur nous montons et découvrons le bar, espace feutré avec un coin jeux pour enfants.

En voulant guetter le départ, plus tardif qu'annoncé, on se prend une bonne saucée, Sébastien reste dehors, je rentre avec les enfants ! Puis nous nous installons à une table pour casser la croûte. Un bon petit régal d'oranges maltaises, puis de pain de petit épeautre avec radis, carotte et persil frais, et à la fin, ail et huile d'olive sur le pain, mangé jusqu'à la dernière miette. On rigole bien à évoquer chacun des répliques d'Astérix.

Voili voilou, tout le monde dort, sauf moi, le bateau tangue et roule doucement, tout à l'heure c'était un petit peu plus fort et je me demandais si les enfants là-haut ne risquaient pas de tomber de leurs couchettes ;) Je vais quand même essayer de dormir un peu !

mardi 15 mars 2016

Marseille

52km à vélo, jusqu'à Croix-Sainte (entre Port-de-Bouc et Martigues) puis petit train le long de la côte

Non, non, je n'ai pas fait la grève du blog ! Mais terrassée par la douleur et la fatigue d'un, disons, "lumbago", je me suis couchée plus tôt le soir... Je reprends donc, depuis la cabine du ferry.

Dans la matinée nous recevons un sms de Pierre-André : lui et sa compagne peuvent nous recevoir ce soir à Marseille. Quel soulagement ! Pour la première fois depuis Vienne en Autriche, nous avons contacté plusieurs Warmshower dimanche. Aucun n'était disponible, ce qui est bien compréhensible en semaine. C'est si rare pour nous d'avoir une échéance, comme cet embarquement pour la Corse !

Nous sommes soulagés donc, mais Marseille, c'est loin. Hier nous n'avons pas roulé énormément, et aujourd'hui j'ai toujours aussi mal, sinon plus, j'ai l'impression de me traîner (alors que nous roulons quand même à plus de 15km/h, me fait remarquer Sébastien), je ne me vois pas du tout rouler jusqu'à Marseille. Une partie de notre énergie est dilapidée le long de la noria de camions que nous rejoignons après avoir emprunté le bac du Barcarin : la route est large, mais mauvaise, et nous n'aurions pas cru qu'il puisse circuler quelque part une telle densité de poids lourds !!!

Nous nous arrêtons à l'office de tourisme de Fos-sur-Mer, nous y avons vu sur la carte une gare. La dame dissuade Sébastien d'aller à cette gare-là, compliquée d'accès apparemment, et lui conseille la

suivante, Port-de-Bouc. Prochain train dans un peu plus de 30 minutes : nous fonçons ! C'est le début de l'après-midi, heure creuse, nos bolides dérangeraient moins... Le train suivant 2h plus tard risque de transporter plus de monde.

Nous arrivons à la gare et sommes vite dépités : pour accéder au quai aucune autre possibilité qu'un escalier encre plus haut et plus raide que celui que nous connaissons bien par chez nous à Héricourt. Et un ascenseur de toute façon trop petit pour le tandem. Il ne reste plus assez de temps pour transporter tout ça jusque là-bas... Et le train de 16h30 est supprimé !

La dame de la gare par contre est super sympa, si le timing avait été moins serré elle nous aurait aidé ou fait aider à acheminer notre bazar jusqu'au quai. Elle nous indique quelles gares sont accessibles de plein pied (ou plain pied ? Orthographe ?). Celle de Fos-sur-Mer l'était...

Bon, nous avons 2h30 devant nous, passage par l'office de tourisme de Port-de-Bouc où faute d'autocollants nous recevons des cartes postales ! Puis on monte vers la plage, je m'arrête avec Justine à l'aire de jeux, restant près des vélos, pendant que Sébastien va sur la plage en contrebas, où Clémence et Baptiste ramassent des coquillages...

On redémarre, cap sur la prochaine gare. On a failli la rater : c'est juste une halte à peine aménagée au milieu de nulle part, pas signalée, heureusement qu'on a demandé au bon moment, on avait beau savoir qu'elle était par là, on ne l'aurait pas trouvée !

C'est un train plutôt moderne, nous embarquons sans trop de difficulté. Le contrôleur est assez spécial, son appareil est en panne nous voyageons donc à l'oeil (pas de machine sur le quai rudimentaire où nous sommes montés). Et nous en mettons plein la vue pendant le trajet, superbe, le long de la côte et de ces premières calanques ! Il fait beau, c'est magnifique. Et je suis vraiment soulagée d'avoir arrêté de pédaler et de finir en train...

Pierre-André nous a envoyé des indications précises pour sortir de la gare et trouver chez lui, Sébastien a récupéré un plan de Marseille, nous regardons tranquillement dans le train. Et apprécions bien de pouvoir prendre le meilleur trajet possible pour aller chez notre hôte : ça ne se voit pas sur le plan, mais à Marseille, quelles pentes !!!!!

Nous sommes donc accueillis par Pierre-André, nous découvrons un petit logement sur deux niveaux, avec derrière une terrasse en partie couverte et un jardin de belle taille déjà ! Typique de Marseille, nous dit notre hôte. De la rue nous ne soupçonnions pas ce grand espace extérieur derrière.

J'épluche les derniers légumes de Doriane, un gros radis violet et de petites betteraves pour l'entrée, et du navet pour compléter le gloubi-boulga de légumes que prépare Pierre-André : assaisonné de curry et de gomasio, ce mélange de légumes sert de sauce aux pâtes, un régal. Pierre-André et Manon, rentrée du travail entretemps, sont impressionnés par l'appétit des enfants !

dimanche 13 mars 2016

Arles 2016

Agréable réveil au chant des oiseaux ! Et la tente est sèche ce matin, à peine quelques traces d'humidité sous le tapis de sol quand nous replions la toile. Nous démarrons vivement : nous sommes attendus pour déjeuner ! Nous faisons tout de même un petit écart : notre itinéraire passe par Fontvieille, nous montons jusqu'au moulin dit d'Alphonse Daudet, celui où, paraît il, il situe l'histoire du "Secret de Maître Cornille".

moulin côté

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Nous filons bon train ensuite vers Arles : l'heure tourne ! À l'arrivée en ville, je ne suis pas très au point avec le gps, nous faisons un peu de tourisme involontaire : droit sur les arènes ! Magnifiques ceci dit... Il faut aller vers la droite pour retrouver le Rhône ? Qu'à cela ne tienne, Sébastien confiant s'engage dans un dédale de ruelles et passages, on aurait difficilement pu faire plus bucolique !

arène

Et puis ce sont les retrouvailles extraordinaires avec Astrid, Olivier, et les enfants qui ont tellement grandi ! Victor est né le même jour qu'Elise ! À 14 ans il a presque la carrure de son père. Inès est déjà une grande jeune fille, quant à Louna qui avait trois ans et demi lors de notre venue, eh bien elle a toujours un an de moins que Clémence, un an de plus que Baptiste, et des cheveux blonds ! Clémence, Baptiste et Louna s'entendent à merveille, un vrai bonheur.

Cet après midi, au programme c'est carnaval pour Astrid et Louna, qu accompagnent Sébastien et les trois enfants. Je reste pour me reposer un peu. Ils rentrent enchantés, avec des photos qu'ils nous montrent aussitôt pour nous raconter la fête !

Dans la soirée, nous réécoutons et chantons "Pile ou face", des Ogres de Barback, découverte ici il y a 3 ans et quelques....

samedi 12 mars 2016

Saint Rémy de Provence

27km

Quelqu'un hier a dit à Sébastien, à Bourg Saint Andéol, qu'en ce moment, il faisait plus froid que tout le reste de l'hiver. Je ne sais pas si c'est bien réel, ou juste une impression de celui qui parlait ; mais pour notre part si le mistral certes est fort et froid nous trouvons les températures déjà bien clémentes !

C'est donc avec joie que nous avons envisagé de bivouaquer ce soir. Et j'écris à présent couchée sous la couette, dans la tente, là haut le vent bruisse fort dans les arbres mais nous en sommes bien abrités, à proximité d'une piste cyclable qui s'éloigne de Saint Rémy. Dehors il fait presque 8°C, et sec : c'est moins froid qu'au bivouac de février, très humide.

Chez Claire et Philippe les enfants ont joué longuement avec "la géante caisse" (dixit Baptiste) de jouets, toujours aussi attrayante ! Sébastien après pas mal de couacs (page qui ne s'affiche pas, ou qui ne répond plus, tarif qui change...), a effectué une démarche notoire : c'est officiel, nous partons pour la Sardaigne, via la Corse ! Embarquement à Marseille mercredi soir : notre cabine est réservée dans un ferry pour Porto Vecchio. Nous avons donc quelques jours devant nous pour aller visiter la Camargue !

En partant ce matin, enfin ce midi, nous voulions aller chercher des fruits ; en route pour la biocoop nous avons vu la fin d'un marché qui se remballait. Trop tard pour acheter quoi que ce soit, juste à point pour ramasser quelques pommes, poires, oranges, clémentines et concombres : c'était parfait ! Du coup ce fut beaucoup plus rapide et joyeux que des courses en magasin, et nous avons rapidement pris la direction d'Arles, puis de Saint Rémy.

Surprise, en atteignant ce village nous avons vu converger vers le centre beaucoup d enfants et adultes déguisés : c'était le carnaval du village ! Alors au lieu de déambuler de monument en monument, nous avons déambuler de fanfare en fanfare et nous avons tous beaucoup aimé ce petit défilé ! Clémence a même pu être un peu maquillée... Une très belle journée de voyage, avec ses rencontres, ses surprises, son bivouac ! Et même des pommes encore bonnes à manger, au pied des arbres dans les vergers proches, nous n'en croyions pas nos yeux.

Changement de dernière minute : nous allons demain à Arles, Astrid et sa famille nous y attendent pour le déjeuner, puis carnaval et nuit sur place ! Des retrouvailles, en fouillant dans les archives du blog vous devriez trouver trace de notre passage chez eux fin novembre 2012. On y avait écouté "Pile ou face"...

vendredi 11 mars 2016

Avignon

99km

Départ tardif, pendant que Sébastien affine les conditions des traversées en ferry vers la Corse et la Sardaigne - qu'il avait déjà regardées à Belfort puis à Vaugris, de mon côté je mets en ligne le récit et les photos de l'anniversaire de Baptiste. Du coup la matinée tire déjà à sa fin quand nous quittons le Teil, et Alain qui, parti de bon matin, vient de rentrer bien surpris de nous trouver encore là !

En suivant ses indications nous trouvons une petite route agréable et tranquille à la sortie de Viviers. A quelque temps de là un couple de promeneurs nous avertit que la voie est inondée : en effet 100 mètres plus looin la petite chaussée est submergée : une dizaine de mètres sous 30 bonscentimètres d'eau ! Nous faisons donc demi-tour et suivons la grand-route jusqu'à Bourg Saint Andéol. Nous ne nous attardons guère dans ce joli village : la route est encore longue... C'est à Pont Saint Esprit que nous prenons le temps d'une petite pause à l'aire de jeux du parc de l'hôtel de ville. Malheureusement à l'office de tourisme, on ne redonne pas cette fois la copie de la carte de la Via Rhôna qui nous avait été donnée en septembre, qu'un cycliste leur avait laissé quelques années plus tôt... nous-mêmes ;) Du coup la suite est un peu plus fastidieuse, entre les cartes imprécises que nous avons où ne figurent pas les petites routes, et le gps qui ne fait pas la diffférence entre une route et un chemin.

Mais c'est aussi une route pleine de souvenirs, nous reconnaissons le virage où Nikita, cycliste suédois d'origine biélorusse non loin duquel nous avions bivouaqué vers Pont Saint Esprit, derrière les vergers, nous avait rejoints sous un petit figuier, juste avant Saint Etienne des Sorts. Nous longeons Marcoule en quelques minutes, portés par le Mistral, et je me rappelle alors comme ce passage m'avait paru long, long, long, nous avions le vent de face, Nikita généreusement avait proposé de rouler devant moi pour me couper le vent, il s'adaptait parfaitement à mon rythme, très attentif à ne pas laisser se creuser l'écart pour que je puisse vraiment sentir l'effet de sa présence devant moi. Chouettes souvenirs ! Nous étions ensuite allés ensemble au Pont du Gard.

Aujourd'hui nous allons directement à Avignon, poussés par un bon mistral, Claire et Philippe nous y attendent, nous sommes les premiers cyclistes à venir deux fois ! Le contact avec les enfants est toujours aussi bon, nous évoquons avec joie et reconnaissance notre passage à Embrun, puis par la Vallée de la Clarée et le Col de l'Echelle : c'est Philippe qui nous l'avait recommandé.

Nous dessinons la route à venir : l'occasion d'aller découvrir un peu la Camargue avant de descendre a priori à Marseille pour y prendre un ferry mercredi soir... A suivre !

6 ans !

(Desolée pour les photos que je ne peux actuellement plus insérer en petit dans les billets... Clliquez pour afficher une image en entier)

Baptiste a choisi pour commencer sa journée d'anniversaire, de regarder des dessins animés :-)

Une journée très ensoleillée avec un bon mistral, le matin nous avons profité du jardin bien exposé, la balançoire et le toboggan ont bien plus à Justine. Baptiste a accompagné Alain qui conduisait Antoine sur le lieu de son stage, puis aux courses qu'il allait faire dans une boutique de producteurs. Il paraît que Baptiste est resté bien sagement dans la voiture pendant qu'Alain allait ensuite lui choisir "un petit quelque chose..." Promesse de bons moments !

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Alain nous a emmenés à Sceautres, village proche blotti au pied d'un neck volcanique. Clémence et Baptiste ont écouté avec passion les explications géologiques qu'Alain nous a données avant de partir, et plus encore in situ. Un site qui vaut le détour, nous en avons fait le tour, puis l'ascension ("Non, on ne veut plus marcher ! - Là, il faudra plutôt escalader. - Ah, fallait le dire, c'est pas du tout la même chose ! Allez viens Clémence on y va !"


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Extraordinaires orgues basaltiques !
orgues 1

orgues 2

En haut :

Justine en haut

C et B en haut


En fin d'après-midi, Marie rentrée de son travail (apprendre la musique dans les écoles !) juste en même temps que nous, est allée préparer ses cours pour le lendemain, pendant que Sébastien et Clémence se documentaient encore un peu plus sur le neck de Sceautres et le plateau de Coiron avoisinant, Justine dormait sur mon dos pendant que je préparais la soupe, et Baptiste et Alain nous concoctaient une surprise pour le dessert...

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Un délicieux gâteau au chocolat bien moelleux !

Gateau

Bien entouré pour fêter ses 6 ans :)
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mercredi 9 mars 2016

Le Teil 2016

35km

Pas facile ce matin de quitter les copines ! D'autant que, parties pour l'école, elles en sont revenues avec une camarade : enseignant malade ! Mais bon, on a quand même réussi à rhabiller nos petits oignons (comprenez : à remettre toutes leurs couches de vêtements aux enfants) et finalement, vers 9h30 ou 40, après un ultime tour des papas dans le garage pour discuter tandems mixtes (le leur est d'une autre marque, avec un certain nombre de points communs, un certain nombre de différences, mais je n'en sais pas beaucoup plus, et Sébastien dort déjà, alors si Maud ou Lionel passe par là qu'il n'hésite pas à en dire plus, en commentaire de ce billet...), nous avons donc mis les voiles.

Enfin non ! Pas question de voiles aujourd'hui ! Comme le prouve ce magnifique paysage façonné par la Nature et l'Homme, à moins que ce soit l'Homme sans la Nature, nous avons roulé aujourd'hui sans un souffle de vent : ni le fort Mistral glacial d'hier, ni le vent de sud que la météo nous avait promis dans le nez. Franchement, il ne nous a pas manqué :)
Pas de vent !
Paysage façonné...

Nous avons roulé longtemps sur une petite route tranquille le long de la voie ferrée, côté Rhône, tandis que la Nationale 7 et l'A7 la longeaient de l'autre côté. La voie ferrée étant légèrement surélevée, elle nous épargnait probablement une part de bruit. Plusieurs fois, en longeant des bosquets, nous avons remarqué les chants d'oiseaux - on entendait particulièrement bien les merles. Nous avons bien apprécié que Maud et Lionel nous aient indiqué cet itinéraire.

Lorsque nous avons rejoint la nationale aux Tourettes, on n'a plus trop entendu les chants d'oiseaux, remplacés par les bruits des moteurs, voitures et surtout camions... mais au moins, nous continuions de progresser sans détours, et nous sommes arrivés vers midi à Montélimar. Le temps de traverser la vieille ville et de, assez vite, retrouver nos marques, nous avons retrouver sans hésitation le nougatier que nous étions allés voir en septembre, "L'Artisan Nougatier", que nous étions venus voir en septembre. La porte s'est ouverte tandis que nous garions les vélos : "nous vous attendions !" Une manière joyeuse et chaleureuse pour Florian et Jimmy de nous dire qu'ils nous reconnaissaient :)

En cette saison ils travaillent en plus petit nombre, en septembre nous avions vu, un après-midi, Jimmy faire le nougat dans le chaudron (ajout de différents ingrédients) puis Florian et Jimmy le mouler, tandis que d'autres personnes coupaient et emballaient le nougat. Aujourd'hui Florian nous epliquait qu'en basse saison ils font une seule cuisson, le matin, et s'occupent l'après-midi, les mêmes, du conditionnement. Ils sont donc moins nombreux.

Nous sommes allés ensuite passer un moment dans les jeux du parc juste en face, entre la "Maison du nougat" et la gare ; nous y avons discuté un moment avec Henri, qui était venu assister avec nous à la fabrication de nougat, puis avec Ema, jeune fille bosniaque parlant un très bon anglais, des mains de qui les enfants avaient reçu des galettes de riz.

Bon, je m'endors un peu, mais il faut quand même que j'arrive au Teil ! Où nous avons retrouvé sans difficulté et avec peu d'hésitation le chemin de chez Alain et Marie ! Nous nous émerveillons toujours, lorsque nous nous sentons familiers de lieux si loin de chez nous :) Le temps de descendre Baptiste de son siège, Clémence était sur la balançoire, le temps de descendre Justine de son siège, Baptiste était sur le toboggan, c'est de là qu'ils ont dit bonjour (ahum... enfin plutôt "SALUT !") à Marie venue nous accueillir dans le jardin. Aussi chaleureuse et bienveillante qu'il y a 6 mois !
Avec Marie

Alain est arrivé quelque temps après, quelle joie de le revoir, de l'entendre aussi, et puis, le voir debout parler de faire un tour à vélo ensemble demain, quand nous l'avions vu souffrant sur béquilles, quelle renaissance... Nous avons tellement le sentiment de l'avoir fait ensemble, ce voyage jusqu'au Col de l'Echelle et à la vallée de Susa, nous qui en arrivant ici il y a 6 mois, croyions partir pour le Portugal ! Nous avions regardé ensemble la carte en relief, et Alain nous avait montré un chemin où les Alpes ne constituaient pas une barrière infranchissable... alors en quittant le Teil, nous partions pour l'Italie, et c'est bien là-bas que nous sommes allés cet automne.

Il y avait aussi ce soir un petit-fils d'Alain, Antoine - qui a une soeur prénommée Juliette... - dont l'ordinateur et les tours de magie ont beaucoup plu à Clémence et à Baptiste ! Nous avons pu assister tous à un tour sympa, du pur XXIè siècle avec l'utilisation de son smartphone dans la mise en scène et en oeuvre ! Très réussies. Avec tellement bien l'art et la manière autour.
L'ordi d'Antoine

Nous restons ici demain. Et irons certainement explorer quelque endroit du secteur à vélo, sous le beau soleil et le bon mistral annoncés.

mardi 8 mars 2016

Loriol

104km ! Avec 20-25km/h de vent du nord, soit
- dans le dos : ça pousse, on roulait vite !
- plutôt froid, ça n'incite pas à s'attarder !

Au départ de Vaugris ce matin, après que Baptiste s'est fait servir un petit-déjeuner en douce pendant que la neige s'arrêtait doucement de tomber, le toit de Danielle était juste blanc. Ah, pas facile de faire s'habiller Clémence et Baptiste ! Il y a encore ce livre à lire absolument avant de partir, et celui-là, et écouter l'histoire que Mamie lit à Justine, et... Et la petite sacoche que j'ai retirée à Baptiste pour qu'il enfile sa polaire, j'ai fini par la poser, le temps qu'il se décide... La voilà restée à Vaugris... Hier soir on avait pris le temps de trier les trésors de chacun, ceux qu'on garde pour la suite, ceux qu'on laisse ici, dans une boîte, parce qu'on sait qu'ici, on les retrouvera... Eh bien pour Baptiste, ils seront donc tous à Vaugris !

Nous avons traversé aujourd'hui de très nombreux vergers, cela faisait des paysages roses, ou blancs, ou blanc rosé selon les essences ; il y avait les morceaux de ciel très bleu qu'on pouvait voir parfois entre les nuages ; et l'herbe très verte souvent à droite de la route : beaucoup de couleurs.

Et puis il commence à y avoir la couleur du sud quand on écoute parler... Nous sommes ce soir chez Maud et Lionel, et qu'il est loin l'accent de Vienne, déjà !

Maud et Lionel ont traversé l'Europe par l'Eurovélo 6, d'Istanbul à Vannes, en 2011. Leurs filles avaient alors 2 ans, fêtés en voyage. Elles en auront bientôt 7, Baptiste et Clémence ont visiblement trouvé là de sympathiques camarades de jeux ! Clémence a pu une nouvelle fois passer la soirée en robe de "Reine des Neiges", et comme toujours une robe différente des précédentes (Lola, Lucie, Emma et j'en oublie...), ravie bien sûr ! Et Justine a trouvé son bonheur elle aussi dans les jouets, notamment ceux de Lucas qui a 6 mois de plus qu'elle. En l'attendant, devant la maison elle s'est même essayée pour la première fois au vélo, ce n'est pas encore tout à fait ça, mais il y a de l'idée... et de la joie !!!!
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Quant à nous, dans les très beaux albums que Maud et Lionel ont faits de leur grande voyage à travers l"Europe, nous avons reconnu quelques lieux sur les images, et surtout tant d'expériences voisines, l'accueil chaleureux ici et là, les enfants qui semblent ouvrir toutes les portes, l'hopitalité généreuse... Mais bon, il faut bien à un moment aller se coucher ! ;)

mardi 1 mars 2016

Vaugris

64km

Le froid était vif ce matin - dans la cour de l'immeuble il y avait de la glace autour de la flaque - mais il y avait un soleil magnifique. La route que nous avons suivie dans la vallée du Gier est exposée plein sud, et pleine de cyclistes aussi. Seuls ou en petits ou grands groupes, nous en avons vu beaucoup, beaucoup, beaucoup !

Les enfants étaient bien impatients, comme moi, de retrouver Mamie Suzie, à part quelques arrêts pour s'assurer de la route à prendre nous n'avons fait qu'une seule vraie pause, à Givors aux deux tiers du parcours à peu près. Arrêt jeux, toilettes et grignotage, où nous avons rencontré une jeune maman, Rachida, et son très souriant petit bonhomme qui commençait à marcher en tenant la main de sa maman.

Puis nous avons rejoint le morceau de Via Rhôna que nous connaissons le mieux, reconnaissant nos sites de bivouac des étés 2014 et 2015 ! Nous avons retrouvé Mamie Suzie qui nous attendait au barrage de Vaugris, comme d'habitude, et les trois enfants étaient très, très heureux de la retrouver et de pouvoir monter dans sa voiture.

Il y avait beaucoup de circulation : à vélo nous avons dépassé une longue file de voiture au bout du barrage, puis de même au pied de la Montée du Grand Chemin, si bien que nous étions déjà au niveau du radar, un virage avant le replat, lorsque les 2 autres générations nous ont dépassés ! En arrivant nous avons trouvé Clémence et Baptiste jouant aux cartes, cartes avec étui de voyage offertes par Mamie Suzie, ça tombe bien c'est ce dont nous avions besoin mais que nous ne savions pas trop où chercher et n'en avions pas non plus pris le temps... Baptiste a commencé à écrire plein de choses sur le petit carnet qu'il a reçu par la même occasion.

Nous avons rangé nos vélos dans le garage, exploitant tout l'espace désormais disponible, puisqu'il n'y a plus qu'une voiture ici maintenant, une voiture jeune venue remplacer les deux qui occupaient encore les lieux à notre départ début septembre.

Parmi les choses que nous devons faire prochainement il y a : trouver des bottes de pluie aux deux aînés. Eh bien pour Clémence, c'est fait : il y avait LA paire de botte qu'il lui fallait tout en haut de mon placard, des bottes ornées du drapeau britannique, juste bien pour Clémence qui est ravie ! Je leur ai également déniché des pyjamas de leurs cousins, un peu trop grands mais c'est trop chouette quand même d'avoir des pyjamas ;) Enfin voilà, il y a toujours des trésors chez les grands-parents, à Cravanche comme à Vaugris !

Nous prévoyons de rester quelques jours ici.

lundi 29 février 2016

Saint-Étienne

48km

Départ vers 9h ce matin, avec 2 navets tout frais du jardin qu'on croquera ce soir avec nos hôtes. Nous partons plein sud, vent arrière, un bon vent de nord bien fort, bien froid, mais tant que nous roulons en pleine il nous pousse bien, nous avançons vite, il ne nous refroidit pas.

Ca se corse au moment de grimper un peu ; même si la pente est modérée, on va beaucoup moins vite bien sûr ; et en plus nous sommes plus exposés. Les enfants ont froid aux pieds... Nous faisons une petite halte "réchauffage" dans le hall d'un grand magasin, il ferme à midi, on ressort se jeter dans la gueule du froid bien mordant (il fait un peu moins de 2°C) mais les enfants sont de nouveau joyeux et rieurs. Ils nous épatent ! On a massé des pieds, chauffé des moufles, rajouté des jambières ça et là, on ré-emmitoufle tout ca sur les sièges, ils sont bien emballés !

Je me rends compte bien tardivement que ma cousine Myriam, chez qui nous devions déjeuner, a tenté de me joindre ; le temps d'écouter le message, de trouver un moyen de prendre connaissance du SMS, de lui répondre, j'en suis quitte pour une bonne onglée... Nous ne nous verrons finalement pas aujourd'hui. Les bibliothèques sont fermés, on se dirige vers l'office de tourisme - je veux dire, on suit les panneaux "office de tourisme" : tours, détours, contours... Il ouvre à 14h, dans 40 minutes. On est passés devant un cinéma, si on allait voir ?

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C'est encore fermé pour quelques minutes. Quelqu'un vient vers nous, il nous propose que nous venions au chaud un moment dans le bistro en face, ou un bon groupe de bénévoles des restos du coeur, comme lui-même, viennent d'avoir un repas annuel (si j'ai bien compris). Il aimerait en savoir plus sur ce que nous vivons, a envie que nous venions en parler ! Ca tombe bien : nous cherchions précisément un endroit où être au chaud :) Nous y passons un moment avec Jean-Pierre, qui offre boissons chaudes ou froides à chacun. Les enfants aussi sont ravis ! Puis Jean-Pierre nous fait visiter l'entrepôt local des restos du coeur, tout proche, ses collègues et lui nous expliquent les principes, le fonctionnement, cela nous intéressait vraiment, depuis un moment , de connaître mieux cela.

Nous retourons à l'office de tourisme tout proche, où nous restons au chaud jusque vers 17h, heure à laquelle nous nous mettons doucement en route pour aller faire la connaissance de nos hôtes de ce soir : Emilie et Thomas, installés depuis 6 mois à Saint-Etienne, ont voyagé en Océanie, notamment en tandem. Nous sommes les premiers voyageurs qu'ils accueillent :) Baptiste déniche un jeu de carte, il y a quelques livres, Thomas lit aux enfants, en entier le livre des 101 Dalmatiens, il a bien la cote auprès des loulous :) Tous deux savent bien faire, avec leurs 10 neveux et nièces à eux deux ! (On est battus, on en a 9 ;) )

Une soirée vraiment excellente, et pas seulement pour les boissons locales, le parmentier de canard ou le gâteau au chocolat encore tiède qu'ils nous ont servis ! Nos expériences respectives d'accueil généreux, de rencontres extraordinaires, de logements prêtés... Les yeux qui brillent en évoquant tel ou tel souvenir de voyage !

Demain on réemmitoufle bien tout le monde, et par la vallée du Gier nous rejoindrons Givors pour rallier, par la Via Rhona, le Vieux Vaugris !

samedi 27 février 2016

Poncins

44 kilomètres.

Ce matin, nous prenons plaisir à discuter, à écouter Julien jouer de la flûte. Les enfants s'entendent très bien, et Baptiste est ravi des cadeaux de Julien, notamment une petite tour Eiffel qui lui rappelle notre passage à Paris en mai dernier (c'est Sébastien qui écrit le billet de ce jour). Puis nous allons faire un tour du côté du poulailler: les enfants y relèvent les œufs.

Nous décollons donc tardivement, vers les midi, démarrant par les petites routes indiquées par Jacques, pour rejoindre une ancienne nationale, très peu empruntée depuis la construction d'une quatre voies qui lui est parallèle: il n'y pas un chat ... juste une voiture toutes les 15 minutes. Et ça tombe bien, car il y a une belle grimpette de 400m de dénivelée pour passer les gorges de la Loire. Nous nous remémorons le col de la République que nous avions gravi en août dernier: le trafic automobile était très pénible.

Nous une fois en haut, c'est la redescente vers le fleuve, par des petites routes (vive le GPS) dans un froid de canard.

Nous arrivons finalement à Poncins, où Myriam, Nicolas, Emma et Solène arrivent à notre rencontre à vélo !
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Retrouvailles, les enfants montent tout de suite dans la chambre d'Emma pour s'amuser ...

vendredi 26 février 2016

Saint-Vincent-de-Boisset

Une cinquantaine de kilometres

Nous avons traîné ce matin, il faisait bon au soleil en compagnie de Chantal, Justine est partie un moment dehors pour voir la poule, à qui elle avait auparavant ouvert la porte avec Baptiste. La chienne Griotte était dans la maison, Justine du coup était bien tranquille et sereine dehors, avec la poule, les lapins... Clémence plus tard a quitté son duvet douillet, et les trois ont joué dans la petite maison, dans la forêt de bambous... pas le temps de s'ennuyer ! Et pas du tout motivés pour partir !

Bon, quand on a dit à Justine que ce soir on serait chez Jacques et Geneviève, elle a bien voulu monter dans le siège :)

Nous avons roulé essentiellement sur de petites routes, et sur une voie verte empruntant une ancienne voie ferrée, de Montceau l'Etoile à Inguerandes. On est quand même allés un peu au-delà, c'est amusant il y a bien des panneaux qui annoncent la fin provisoire de l'itinéraire, mais on ne s'attendait pas à ce que d'un coup hop il n'y ait devant plus rien que des arbres !

Entre Briennon et Roanne circulation plus importante, donc du bruit, d'autant que les voitures roulaient à bonne allure, c'était assez pénible. Nous étions contents d'arriver en ville. Nous y avons trouvé une aire de jeux pour une pause. Nous avons passé un bon moment à discuter avec Boby, qui nous aurait bien invité à manger chez lui, mais ça aurait été à Charlieu, 20km plus au nord.

Pour monter à Saint-Vincent, on traverse Roanne, on traverse la Loire, on traverse Le Coteau, puis... on attaque le coteau ! Longue montée, longue, longue, mais les indications de Geneviève quand je l'avais appelée d'Autun, et de Jacques appelé depuis Roanne, sont claires et précises, et nous voilà arrivés, accueillis par toute la famille !

Julien a tout de suite sorti des jouets qui ont ravi Baptiste, qui dort dans sa chambre, et Clémence ; Justine n'était pas en reste, ils ont passé de bons moments tous les deux ! Laetitia nous a joué une belle pièce à la harpe, avant le repas préparé par Jacques. Une fin de journée vraiment sympa.

C'est amusant : des cousins de Geneviève voyagent également à vélo. Ils ont un blog : www.filcrinito.fr/ Au cas où vous ayez encore faim après les Petits sauts de puces ;)

Photos de l'étape et de chez Chantal

Les enfants bien emmitouflés, le pont-canal de Digoin, l'atelier dessin, le chalet, les enfants ouvrent à la poule sur l'initiative de Justine. Des photos, ni peu ni trop ! :)

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jeudi 25 février 2016

Versaugues

Versaugues

93km

Nous sommes partis de bonne heure d'Autun, le temps de mettre aux enfants toutes leurs épaisseurs, puis de les installer sur les vélos, et les derniers au-revoir à Dominique et Michel qui suivaient de près le calfeutrage des enfants dans leur équipement chaud :). Partis peu après 9h, nous avons roulé presque d'une traite, suivant l'Arroux, jusqu'à Gueugnon où, faute de trouver une aire de jeux le long de la route, c'est dans la galerie d'un centre commercial que nous avons fait une pause. La voiture-manège a bien ravi les enfants, même sans pièce qui la fasse vibrer ou je ne sais quoi ! Toilettes, chaleur, parfait pour une grosse demi-heure d'arrêt. A Digoin nous sommes allés voir le pont-canal, avant d'aller prendre à Saint-Yan une jolie petite route calme nous conduisant jusque chez Chantal.

La soirée promettait déjà d'être bien sympa ; est arrivée une connaissance de Chantal : Vinciane poussait son vélo, un vélo à assistance électrique, après avoir déraillé. Je me rappelle avoir entendu Chantal dire "ah ben ça tombe bien, il y a des spécialistes !" Sébastien a fait le nécessaire pour empêcher que la chaîne sorte au-delà du petit pignon.

Et comme le repas était prêt, nous avons mangé tous ensemble. Et beaucoup discuté et beaucoup, beaucoup ri ! Vinciane comme moi a des souvenirs de grenouilles en papier faites discrètement au lycée :D Il y a une famille non-sco dans son entourage... On a parlé d'orties, d'argile, d'algues, c'était bien rigolo.

A l'heure du digestif, pour accompagner l'infusion Chantal a sorti 3 pots de gelées préparées par son amie Françoise, à base respectivement d'ortie, de fleurs de sureau, de fleurs d'acacia. Miam !

Un beau camaïeu de feutres et une belle pile de feuilles de papier, quelques paires de ciseaux, les enfants étaient bien occupés autour de la petite table ; et pendant ce temps Justine oubliait un peu sa peur du chien : Griotte est bien sympathique, mais pour Justine, un chien est un chien, ça ne passe pas trop...

Pfff je m'endors sur mon billet, dodo !

mercredi 24 février 2016

Photos d'Autun et feuille de route

Après maintes tergiversations et quelques prises de contact à droite à gauche, nous avons enfin dessiné notre feuille de route pour les jours à venir. Nous devions choisir entre deux options majeures : rejoindre rapidement le val de Saône, par Chagny et Chalon-sur-Saône, ou d'ici descendre vers la Loire jusqu'à Poncins avant de rejoindre la vallée du Rhône. Nous avons finalement tranché : ce sera la deuxième option ! Les filles et moi devrions donc faire demain la connaissance de Chantal, chez qui Sébastien et Baptiste s'étaient arrêtés au printemps dernier, près de Digoin. Vendredi soir nous sommes ensuite attendus chez Geneviève et Jacques et leurs enfants près de Roanne ; Jacques est un cousin germain de Dominique et feue Mamicatrine.

De là nous repartirons pour Poncins où nous retrouverons Mimi et sa famille ! Même Justine dit depuis quelques semaines "je veux ayer chez Mimi !" et apparemment c'est pareil à Poncins : cela promet de joyeuses retrouvailles !

En attendant, quelques images de notre joyeux (et délicieux !) séjour à Autun :
Justine a passé un bon moment - long et gai ! - à jouer avec de petits aimants avec Michel puis Dominique.
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Baptiste et Clémence en clowns Babibel, pour imiter leurs blonds cousins qui, paraît-il, ont souvent fait ça ici !
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lundi 22 février 2016

Autun

42km

Nous voilà arrivés chez Dominique et Michel ! De bonnes côtes pour arriver là, nous avons roulé aujourd'hui dans des paysages vallonnés de bocage. Le long de la route nous avons pu voir des vaches, des moutons, des chèvres, des chevaux... Des chiens aussi, que bien souvent nous entendions avant de les voir ! Nous avons aussi entendu quelques ânes, mais sans les voir - j'en avais vu un hier, qui s'était mis à braire juste quand j'étais à côté, me faisant sursauter ! Etonnante créature reproduisant si bien un bruit de porte qui grince, ou de poulie... Je me demande si l'Homme s'est appliqué à fabriquer de quoi reproduire le cri de l'âne !

Nous progressions doucement, entre les côtes parfois assez fortes et le vent assez de face ! Nous serons plin d"appétit pour savourer la quiche lorraine que nous mitonne Dominique :)

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