12km et beaucoup de rencontres.

Un groupe de marcheurs que nous perdions de vue lors des pauses figues, puis rattrapions au gré des - innombrables montées et descentes, a ponctué notre matinée. Clémence était fière de rouler dételée devant tous ces spectateurs admiratifs !

A l'épicerie de St Seurin d'Uzet, nous sommes allés regarder les deux esturgeons dans leur aquarium. On a aussi regardé les boîtes de caviar, la plus petite à 30€ en contenait 25g, on a rigolé un peu, on ferait combien de kilomètres avec ce carburant-là dans le ventre ?…

De la route principale sur le plateau, nous avons pris à gauche - on verra bien. Survient un carrefour : tout droit, une pente annoncée à 18% qui s'enfonce dans un virage et descend manifestement au niveau de la Gironde, à gauche un tronçon qu'on imagine continuer sur les hauteurs.

On prend à gauche. Quelques virages plus loin, "vente de légumes" nous interpelle et nous faisons le plein à "la petite ferme du cheval fleuri". (Leur ordi est en panne, mais il paraît qu'ils ont un site Internet.) Suivant les conseils de la personne qui nous vend les légumes, nous revenons sur nos pas et empruntons finalement cette grande descente, que Clémence tient à parcourir dételée ! Je ferme la marche de loin, bien contente de découvrir au fil des virages que je n'ai personne à ramasser ;-)

Je les trouve arrêtés en bas, de l'autre côté du grillage ils sont 7 ou 8affairés à ramasser des pommes de terre. "Hélène, ils cherchent de la main d'oeuvre !" Et hop, on a posé les vélos, et mis la main à la patate, après avoir signifié qu'on prendrait bien une douche en échange du coup de main...

La récolte des pommes de terre de Maurice s'est finie par un goûter terroir : pineau ! Avec de petites galettes "jours heureux" comme on a parfois chez Mamie Suzie. C'est en voiture, conduits par Micheline, que nous avons pu voir le site qu'ils nous proposaient pour bivouaquer : un petit pré d'herbe rase, au calme au pied d'une falaise, avec l'eau courante captée par Micheline elle-même au pied de la falaise, pour abreuver ses chèvres qu'elle menait paître par ici... il y a deja longtemps...

Puis, en voiture toujours - à vélo on n'aurait pas pu !!! - nous avons pu aller prendre une douche, Micheline nous a ensuite redescendus jusqu'à la ferme de Conche Marche où nous avions laissé nos vélos. Arrivés au couchant sur ce fameux site de bivouac, nous avons mangé dans la tente, fait exceptionnel. C'était arrivé deux ou trois fois au cours des premières semaines, quand il pleuvait tellement... Là ce sont les moustiques et surtout la fraîcheur qui nous on fait entrer. C'est toujours étonnant de sentir comme on a vite chaud dans la tente !

Nous etions tres heureux d'avoir l'occasion de prêter main forte. On a du temps, c'est bien que ça serve !

Edition le 7 octobre : une photo qui m'a été envoyée par mail ! Merci Stéphanie ! (la deuxième a dû se perdre dans le téléchargement... je tâcherai de la mettre, un jour, si j'y arrive...) le_29_septembre_2012.JPG