Clémence 7km Total 37km

On a beaucoup pensé à nos hôtes de Lacanau : en mangeant à midi, pendant l'averse, sous un ancien moulin, la boîte d'excellent pâté de foie de l'Aveyron que nous a donnée Jean-Baptiste. Puis en ramassant des châtaignes au bord de la route : l'ancienne voie ferrée de Mios à Bazas. Que nous empruntons en pensant à nos hôtes angevins : Bruno, Cécile et Armand sont passés par ici cet été pendant leurs vacances à vélo, et nous ont fait un petit topo sympa qui nous a donné envie d'y passer à notre tour !

Quelques champignons : un micro plat de coprins chevelus, puis un micro plat de petits bolets et une golmote extra frais.

Nous étions en repérage près d'une base de canoë quand une grosse averse a commence, alors nous y sommes restés : un toit spacieux avec une grande table à pique nique, des toilettes, des poubelles... et même une prise de courant et de la lumière !

C'est là que, pendant que cuisaient les châtaignes, nous avons fait la connaissance de Fabien venu prendre une douche au vestiaire tout proche après son tour à vélo. Ce soir, alors que nous pensions aller nous décrasser dans la Leyre, nous avons goûté au plaisir d'une bonne douche chaude !

Nous avons partagé le repas et la soirée, une pensée pour nos hôtes taillebourgeois avec l'excellent cognac fourni par Christophe, parlé voyages à vélo, Fabien a notamment longé la côte altantique jusqu'en Bretagne, avec une remorque maison du tonnerre bricolée à partir d'un kayak !

Hier nous avons passé les 3000 kilomètres ! Les rivets fixant la charnière du couvercle au dos de la malle n'ont pas résisté à 3000km et 2 enfants... et ce soir alors qu'on papotait avec Fabien, le drame : le couvercle ne tient plus à la malle que par une charnière. Les enfants étaient en pleurs, catastrophés par ce qu'ils venaient de causer. J'étais effondrée : impossible de rouler si la malle ne ferme pas ! Et Sébastien bouillait de colère. Fabien quant à lui était déja parti, chercher de quoi réparer. Et alors là, mais on n'en revenait pas ! 10 minutes plus tard la charnière était de nouveau fixée à la malle, non par des rivets, mais par des boulons et écrous. L'autre charnière aussi : tant qu'à faire, autant consolider avant que ça lâche, et pendant qu'on a le matériel ! Du coup on aurait presque envie de remercier les enfants d'avoir fait lâcher ça ici et maintenant ;-) Quel soulagement de voir la malle à nouveau en état de marche, après avoir cru être coincés par une grosse avarie ! Et puis, tant qu'il y était, Fabien a trouvé une grosse rondelle pour renforcer le point de traction à l'avant de la malle, où la plaque de renfort intérieure commençait à percer.

Une soirée mémorable !

(Mis en ligne le 12/10)