34km

Ça roule ! Le vélo était prêt quand nous sommes allés le chercher : le premier à l'entrée de la boutique. Suspendu au guidon, un sachet contenant... les poignées de freins, elles étaient, disons... vétustes ! et au guidon brillaient deux freins neufs. Pour l'arrière, câble et patins étaient également neufs.

Mais le sachet contenait aussi l'axe de roue arrière ; bien que Sébastien l'ait précisé, le vélociste n'avait pas compris qu'il nous était indispensable. Or le nouveau moyeu était moins large...

Cela a pris quelque temps, mais on y est arrivé : mon vélo était équipé d'une nouvelle roue arrière (avec le bon pneu Schwalbe), décapé (la cassette de pignons brillait au point que Sébastien l'a crue neuve !), prêt à freiner, bon pour rouler !

Nous sommes repassés en convoi complet en partant, après avoir quitté Clara que nous avons encore remerciée pour ce doux séjour à Palerme. Massimo, le patron, et Joel son employé Nigerian avec qui nous échangions en anglais, tous deux visiblement passionnés par leur travail, étaient visiblement heureux et fiers de la besogne accomplie, et de prendre part à notre voyage :-)

Impressionnés par les tas d'ordures ! Rien à voir avec la Sardaigne, sinon le bord des routes qui est un dépotoir du même genre ; en Sardaigne il y avait des bennes un peu partout, et partout plusieurs bennes pour le tri. Ici ça et là des groupes de bennes métalliques et autour, ou à n'importe quel coin de rue, des monceaux de sacs et de détritus...

Notre route passe au pied de hautes falaises. Petite halte à la plage de Mondello, cité balnéaire ; on y croise une famille belge, Victor "bientôt neuf ans" parle volontiers, un peu comme le fait parfois Justine, sauf qu'on comprend bien TOUT ce que dit Victor (ce qui n'est pas toujours le cas avec Justine) ;-)

Bivouac à l'arrache, la nuit est tombée sans qu'on ne voie rien d'autre que de la route et des maisons (nous sommes entre Palerme et son aéroport). On met le réveil pour partir tôt demain !