24km, Clémence 8.

Notre départ de Belberaud fut,comme toujours hélas, plus tardif que nous le souhaitions... L'inertie au décollage est vraiment redoutable ! (et pénible...) Stefan était sorti avec Bambou, l'une des deux chattes avec lesquelles les enfants ont tellement joué, et dont nous avons bien apprécié câlins et ronronnements ! Les enfants auraient voulu l'emmener, euh... je me demande ce que ça donnerait un chat en itinérance à vélo !!!

En passant devant le super U nous avons fait le plein d'essence - pour le réchaud - sous l'oeil amusé de la caissière qui ne doit pas souvent réclamer d'aussi petits montants ;)

Pour la pause déjeuner nous avons fait halte sur une aire d'autoroute ! Située entre l'autoroute et le canal, elle y accédait par un petit portillon portant dans un sens, le panneau à cercle rouge autour d'un vélo, de l'autre le triangle rouge autour d'un cycliste.

Nous sommes passés vers le "Bar à bla bla" et ses bus encastrés en pensant à Tonio, mais le bar avait fermé hier pour la saison, et il n'y avait pas grand monde.

Bivouac vers 17h, et la soupe de lentilles corail au curry était juste prête au lever de la lune, pleine ou presque. Après le repas et la vaisselle, Sébastien et les enfants sont allés courir un peu au bord du champ, dans le clair de lune, histoire de se défaire des trop-plein d'énergie pour lesquels la tente est trop petite !

Concernant le matériel, Caro nous a emmenés chez Décathlon vendredi matin, et nous avons pu y ajuster notre équipement : un troisième matelas gonflable, la couverture à pique-nique n'était plus assez isolante pour que les enfants dorment bien au chaud ; elle reprend du coup sa fonction première, et sert principalement dans la tente, où nous mangeons à présent matin et soir. Le matelas vert en mousse, qui a servi de matelas à Sébastien en début de voyage jusqu'à l'achat du deuxième matelas autogonflant à Nevers, puis de tapis à pique-nique, sert désormais d'isolant : je le place entre toit et double-toit, du côté de nos têtes.

Clémence et Baptiste ont chacun un nouveau pantalon en polaire, Sébastien a déniché des chaussettes membranées (coupe-vent), et côté vélos nous avons équipé nos roues arrière de chambres à air auto réparantes (elles contiennent du latex), refait un stock de rustines, pris deux chambres à air de rechange et j'ai désormais une pompe avec moi.



Demain nous comptons déjeuner d'un cassoulet à (et de !) Castelnaudary :) Quelqu'un aurait ce poème de l'associé du papa de Catherine Certitude, dans le roman illustré éponyme ? "J'irai à Castelnaudary…"