Il y a eu beaucoup de musique, beaucoup d'émotions. Très fortes. On dit parfois "ni fleurs, ni couronnes", là je dirais "ni douleur, ni tristesse".

Enfin si, quand même, la tristesse de ne voir que quelques instants tous ceux qui sont venus, car c'était une vraie joie de revoir chacune de ces personnes, anciens élèves, anciens collègues, amis, cousins... D'être ensemble.

Un temps fort, très fort, écouter ensemble l'Agnus Dei de la messe en si de Bach...

Un temps fort, très fort, chanter ensemble Tibie Paiom, nous quatre enfants et plusieurs générations de musiciens présents, autour du cercueil surmonté des douze lumignons déposés par les douze descendants...

Nous avons chanté de nouveau, plus tard, à la mise en terre, la musique se portait toute seule, nous portait, même.

Je n'aurais pas imaginé que je pourrais me dire un jour : "l'enterrement de mon père ? C'était une belle journée..."

(Publié début septembre)