34km

Nous avons démarré doucement ce matin, empruntant une jolie petite route en bord de vallée, vraiment à ras du pied de la montagne. Ça et là nous reconnaissions des lieux, ici le bureau de tabac où nous avions acheté des timbres, là une aire de jeux où nous avions ramassé quelques noix, une cabane sous des châtaigners...

A Bussoleno nous avons pris le train pour Bardonecchia : entre deux tunnels on pouvait contempler ces paysages magnifiques de la vallée qui se resserre autour de la Dora...

On a attendu qu'arrive le train suivant à cause du sac banane de Baptiste... qui en jouant l'avait accroché au rack à vélo devant la gare, et l'avait laissé là... Comme il était heureux de la récupérer, sa petite sacoche pleine de tous ses petits trésors, que lui a apportée le contrôleur !

Pendant que je montais la tente dans le pré que nous avions atteint un peu péniblement déjà - il faut bien le dire - Sébastien est parti chercher de l'eau avec Clémence et Baptiste. Notamment pour cuire les pâtes, pour ce dernier soir en Italie pâtes au saumon c'est pas mal non ?

J'avais un grand pré pour monter la tente. Mais j'ai trouvé le moyen d'avoir besoin de déplacer le Pino, sur lequel dormait Justine, pour installer la dernière sardine. Si j'avais voulu le faire exprès, je me demande si j'y serais arrivée !

Sébastien est revenu seul et sans eau. On était invités... Maria-Teresa et Vanni, au lieu de remplir nos bouteilles, ont proposé leur jardin pour monter la tente, leur terrasse, et finalement l'appartement de vacances d'au-dessus. Nous voici donc, après un dîner pris ensemble - leurs pâtes, notre saumon ;-) - dans des draps de coton lourds, anciens, très doux et souples pour autant.

Dodo : demain, ça monte...