10 août, fin des vacances, en milieu d'après-midi nous chargeons les vélos et nous mettons en route pour la descente de la Croix-Rousse, avec les pauses consacrées pour contempler la Vieille Ville et la Presqu'Île, puis nous traversons Lyon jusqu'à Perrache. Grande ville, grand ascenseur pour monter à la gare ! Bien plus grand que tous ceux que nous avons empruntés en gare jusque-là. Pour descendre sur le quai par contre, c'est un peu casse-gueule l'escalier mécanique, mais ça reste plus confortable et rapide que de porter les vélos dans les escaliers, comme nous devons toujours le faire à Belfort.

Belfort où notre train, grâce à la bonne volonté du contrôleur à bord, et du chef d'escale à l'arrivée, entre en gare voie 1 ! On nous a dit un jour de ne pas hésiter à demander, à la gare où nous embarquons, que le chef d'escale appelle son équivalent à Belfort pour que le train, si cela est possible, soit accueilli en voie 1. Au mieux, c'est possible et nous évitons les souterrains, au pire, ce n'est pas possible, dans tous les cas ça ne coûte rien de demander. Là, le contrôleur a insisté juste ce qu'il fallait, le train de Paris était théoriquement prioritaire, ...

Nous arrivons vers 22h45 (le train a du retard), il pleut en Franche-Comté, nous habillons les enfants dans leur sommeil, les réveillant peu à peu, comme nous apprécions de ne pas avoir à déplacer notre bazar et nos enfants dans les volées d'escalier du passage souterrain ! Motiver des enfants endormis à monter en selle sous la pluie, ça nous suffit comme performance ;)

Car la voie 1, c'est celle qui est le long du hall de gare, celle qu'on atteint sans escaliers, celle du tout confort pour les voyageurs chargés et les personnes en fauteuil roulant.

Voilà, fin des vacances à vélo, tente, train, voiture et farniente.

(mis en ligne septembre 2014)