Les petits sauts de puces... ...font les grands voyages !

Nous passons 4 nuits à Vocance, Clémence et Baptiste nous y rejoignant le lendemain de notre arrivée ; et de belles journées bien occupées ! La famille d'Amérique se remet doucement du décalage horaire, je profite du calme matinal et de mon jeune réveil-matin souriant pour aller "à la fraîche" ramasser mûres et champignons avec Justine sur le dos - quand elle dans mes bras, les mûres, elle les mange Au menu, du coup, c'est tarte aux mûres tous les jours ! Bon, personne ne s'en plaint... Comme il y a plein de monde qui vient voir la famille d'Amérique en vacances, nous avons ainsi l'occasion de revoir plein de monde, cousins et cousines notamment.

Notre cousine Sophie en visite, sachant que nous reprendrons à Lyon notre train pour Belfort dimanche, nous propose de venir samedi soir. Nous voilà avec un hébergement, la fête d'anniversaire de Louison et une nouvelle cousinade en perspective. Clémence et Baptiste commencent à bien, bien apprécier les cousinades tous azimuts

Au départ de Vocance nous partons affronter "seuls" (comprendre "Sébastien, Hélène et Justine") les francs dénivelés jusqu'à Davézieux, où Clara et Grigory nous conduisent Baptiste et Clémence ravis d'avoir fait encore un petit trajet en voiture (les grands trajets, ce n'est pas leur tasse de thé, mais les petits trajets, ils adorent). On s'équipe, et on se dit au revoir, à l'année prochaine...

C'est au Péage-de-Roussillon que nous prenons le train pour Lyon. Une gare où il est facile d'accéder au quai avec un vélo, même au quai qui se trouve "du mauvais côté" ! Un passage souterrain à pente, à croire que par ici les vélos, poussettes et autres fauteuils roulants sont considérés comme des moyens de déplacement ordinaires auquel il est pertinent de faciliter la tâche...

Arrivés à Lyon il nous faut affronter encore des pourcentages à deux chiffres : la Croix-Rousse, beau quartier, belles vues, belles pentes aussi ! La motivation et l'énergie des enfants à pousser leurs montures nous épate. Ils sont contents de retrouver les cousines dont ils ont fait la connaissance deux jours plus tôt

(publié en septembre 2014)

Mieux vaut tard que jamais... Donc de la Grande Motte ce matin-là, nous sommes allés à Poncins déposer nos bagages, récupérer un 2ème siège-vélo, et se faire conseiller un petit coin baignable. C'est le Lignon qui, ce jour-là, nous a rafraîchis, tout le monde a profité de la baignade, et l'herbe où nous étions installés formait un tapis merveilleusement moelleux.

Le tocsin, à 14h puis à 16h, nous incite à penser à ce qui a secoué l'été 100 ans plus tôt. Raconter aux enfants que la cloche portait un message, à une époque où il ne pouvait être porté par la télévision, le téléphone où la radio ! Parler de toutes ces technologies qui n'existaient pas, parler de ces familles qui, elles, existaient comme la nôtre, penser aux parents de mes parents qui avaient 5 et 7 ans cette année-là, penser que la guerre a duré si longtemps qu'ils avaient 10 et 12 ans à la fin. Ca n'évoquait pas grand-chose à Baptiste, ça rendait Clémence songeuse. On avait présentes à l'esprit les images des stigmates de la guerre que nous avons vus dans les Balkans.

Nous passons 2 nuits à Poncins, c'est bien agréable de se retrouver, de passer du temps ensemble ! De voir les enfants jouer ensemble, de profiter du potager magnifique et généreux. De rire, beaucoup, en jouant le soir à Times up et Cranium !

De Poncins nous enfourchons nos montures pour aller prendre le train de l'autre côté de la Loire, à Feurs : direction Givors via Saint-Etienne. Nous retrouvons la Via Rhona, par beau temps cette fois. Bon Papa et Mamie viennent chercher Clémence, Baptiste et leurs vélos au barrage de Vaugris, et nous délestent de nos bagages : la montée du Grand Pavé avec sa pente très régulière, se fait très bien dans ces conditions pour nous adultes.

(mis en ligne en septembre 2014)

25km, dont la loooongue descente du col du Chasseur à Saint Just Saint Rambert

Brouillard au lever (un peu tardif). Patricia a préparé sur la table de la cuisine une coupe d'abricots, cerises, pêches, une coupe avec des amandes, des noisettes... On se croirait à la maison Lesnfants se sont régalés, les fruits étaient délicieux !

À Saint Just nous avons abordé, et avec quelle joie ! la Loire tout frais sortie de ses gorges et du Barrage de Grangent. Déjeuner à Saint Rambert au pied de l'office de tourisme, visite de cette plus grande église romane du Forez, des XIè, XIIè et XIIIe siècle.

Partant vers le nord nous passons voir la petite chapelle Notre-Dame-de-Bonson.

La petite route longe la Loire en la surplombant. Du pont de Rivas Sébastien repère notre site de bivouac ! Du 4 étoiles avec un accès facile à l'eau, baignade pour les amateurs, terrain plat, calme, en retrait... un vrai bon bivouac

18km

Il pleut, il pleut bergère,
rentre tes bell's sacoches,
...

Nous avions prévu de quitter Vaugris "vers 10-11h", nous étions prêts peu après 11 heures, moment où le temps a franchement changé : le ciel s'est assombri avec des bourrasques de vent frais. Alors les vélos qu'on avait tous juste finis de charger, sacoches, tente, linge à sécher, nous les avons mis à l'abri dans le hangar. Et après une petite hesitation, nous avons mangé rapidement (mais c'était toujours aussi bon, les petits plats de Mamie Suzie), sorti les coupe-vents, habillé les enfants "en pluie" c'est-à-dire pantalons étanches et bottes, rangé le linge dans un sac, glissé Justine endormie dans le manduca, sur mon dos, sous le coupe-vent de portage fermé, sorti 3 vélos sous l'abri du sycomore, regardé avec suspicion des cordes se transformer en hallebardes, accueilli avec soulagement l'apaisement de l'averse, et sorti le 4e vélo sous 3 gouttes. Il pleuvait à peine quand nous avons monté le Chemin du Lièvre, tous en selle jusqu'au romarin de Mme Zamo - les derniers mètres montent vraiment trop fort :D Nous sommes donc partis à 13h20. Hum. Bon. Bref. Nos hôtes avaient des trésors de patience

(Photo Mamie Suzie)

Jusqu'au Rhône, c'est tout en descente ou plat. Gilets jaunes pour tous, sur la Nationale 7 ! Hélène devant, suivie de Clémence, puis Baptiste et Sébastien qui fermait la marche. Avec de petites pauses "briefing", au fil de la descente, sur ce qui nous attendait (relief, circulation, rond-point, etc), les consignes de sécurité (rester l'un derrière l'autre, rouler au bord droit, ne pas prendre de vitesse, freiner par intermittence, etc), ce passage délicat s'est très bien passé. Nous sommes arrivés à la Via Rhona heureux d'être là, en famille en voyage à vélo, malgré la pluie, ou peut-être un peu grâce à la pluie d'ailleurs - le franchissement du fleuve sous la pluie m'a, pour ma part, évoqué une multitude de souvenirs !

Après, c'était du 4 étoiles, pas de voitures, pas de camions, pas de bruit, et d'ailleurs pas grand-monde :D vu le temps !

Justine s'est réveillée après une sieste de 18 kilomètres, à l'aire de Loire sur Rhône. Banc, toilettes, goûter de noix de cajou et prunes de Vaugris...

Et puis, Jean-Jacques et son petit-fils Antonin, ils étaient venus nous parler en arrivant,ils venaient pêcher, Antonin après avoir pêché un gardon, était ravi d'aller planter la tente avec Sébastien pendant que Clémence était, elle aussi, ravie de tenir la canne à pêche ! Elle a pris une ablette puis un gardon, heureuse, aux anges, observant bien comment Jean-Jacques piquait les asticots, attendant très longtemps, patiemment, en observant le petit bouchon rouge, ... Clémence nous dit depuis bien longtemps qu'elle aimerait pêcher ! Mais c'est un domaine dans lequel nous ne sommes pas compétents... Merci Jean-Jacques et Antonin :D

Le plan d'eau nous offre un bivouac agréable, nous sommes à quelques kilomètres de Givors d'où nous prendrons le train demain en direction du Forez.

Départ

Et c'est reparti pour quelques tours de roue ! Direction la région Rhône-Alpes, où nous attendra "Vaugris" dans quelques jours. Nous essaierons aussi d'aller faire un tour dans le Forez avant de "descendre" en Ardèche rendre visite à "Clamed" et sa famille.

J'ai cru à de gros oublis en préparant les bagages : il restait de la place dans les sacoches ! D'habitude, les sacoches d'un cycliste qui part pour un moment sont comme le coffre de la voiture d'une famille qui part en vacances : c'est plein, archi-plein, et on renonce à ceci ou cela "parce que, vraiment, ça ne rentre pas !"...

A croire qu'on s'améliore dans la gestion des volumes Que les sacoches supplémentaires récemment acquises étaient les bienvenues, aussi !

Pour l'heure, c'est dans le compartiment vélos du train qu'on a tâché de tout caser : nous traversons toute la Franche-Comté sur les rails. Et nous apprécions beaucoup que notre région nous donne l'opportunité de le faire pour une somme très modique grâce au pass VisiTER. 31€ au lieu de 83€ avec notre carte "Enfant+" à 70€ ! (Non non, on ne m'a pas payée pour faire de la pub :D)