60km

Nous avons trouvé un bivouac avant que la pluie s'installe, un peu abrité du vent qui nous a poussé aujourd'hui, et il ne pleut sérieusement que depuis peu : personne n'a été mouillé en préparant tente et affaires, en attachant les vélos ou, après avoir mangé, en faisant la vaisselle ou encore pipi... Nous apprécions ! À présent nous l'entendons crépiter sur la tente. Sauf quand passe un avion : à quelques kilomètres d'Alghero, nous avons constaté sur le gps que nous sommes juste dans l'alignement de la piste de l'aéroport ! Qui est proche. Volume sonore impressionnant, mais quelques instants seulement à chaque avion, ouf. Ils s'enchaînaient ce soir !

En quittant ce matin le parc de Tergu, nous avons reçu des habitants d'en face, en même temps que de l'eau, des biscuits ! Similaires à ceux d'hier soir : Vincenzina, qui les avait faits, nous a expliqué qu'ils étaient une tradition de Pâques, de la semaine sainte - comme les Bredele de l'Avent.

Sympa de commencer la journée par quelques kilomètres de descente : retour vers la grand-route. Qui est d'abord bien vallonnée avant de longer le littoral : là, c'est plat, et le vent fort qui s'est levé hier à la mi journée, souffle toujours et nous pousse !

Pause à la "maison de l'éducation à l'environnement", où nous avons aperçu des jeux, des enfants et une maman portant son bébé en manduca ou équivalent. Nous avons trouvé un bivouac avant que la pluie s'installe, un peu abrité du vent qui nous a poussé aujourd'hui, et il ne pleut sérieusement que depuis peu : personne n'a été mouillé en préparant tente et affaires, en attachant les vélos ou, après avoir mangé, en faisant la vaisselle ou encore pipi... Nous apprécions ! À présent nous l'entendons crépiter sur la tente. Sauf quand passe un avion : à quelques kilomètres d'Alghero, nous avons constaté sur le gps que nous sommes juste dans l'alignement de la piste de l'aéroport ! Qui est proche. Volume sonore impressionnant, mais quelques instants seulement à chaque avion, ouf. Ils s'enchaînaient ce soir !

En quittant ce matin le parc de Tergu, nous avons reçu des habitants d'en face, en même temps que de l'eau, des biscuits ! Similaires à ceux d'hier soir : Vincenzina, qui les avait faits, nous a expliqué qu'ils étaient une tradition de Pâques, de la semaine sainte - comme les Bredele de l'Avent.

Sympa de commencer la journée par quelques kilomètres de descente : retour vers la grand-route. Qui est d'abord bien vallonnée avant de longer le littoral : là, c'est plat, et le vent fort qui s'est levé hier à la mi journée, souffle toujours et nous pousse !

Pause à la "maison de l'éducation à l'environnement", où nous avons aperçu des jeux, des enfants et une maman portant son bébé en manduca ou équivalent. C'est Sara, qui nous parle des lieux, Matilda sur son ventre n'en perdant pas une miette et souriant à la moindre occasion. Cet ensemble se trouve à proximité d'un étang, où niche un oiseau d'eau migrateur rare : la poule sultane. L'ensemble étang+maison de l'environnement+jeux à 6-8 km de la ville (Porto Torres) nous fait penser au Malsaucy chez nous !

Nous ne restons pas très longtemps : la pluie est annoncée pour dans 2h, si on pouvait avoir bivouaqué avant ce serait bien... En entrant dans la ville on aperçoit un Eurospin, cet automne en Italie nous nous étions plusieurs fois ravitaillés à cette enseigne. Nous y trouvons en effet de quoi nous ravir, fruits et crudités en abondance. La pluie menace, on repart vite, Clémence est d'accord pour porter le sac de courses sur ses genoux.

Vers Alghero la route file tout droit, plutôt à plat. Le vent qui, de travers, nous a rendue difficile l'entrée à Porto Torres, nous en éloigne rapidement à moindre effort !

Nous voyons à gauche : vente directe d'huile d'olive. Ça tombe bien nous arrivons à la fin de notre bouteille ! Hélas, personne. Clémence commence à trouver le sac lourd, on prend le temps de ranger les courses. Une voiture arrive... Nous l'aurons, notre huile !

Il y a là dix hectares d'oliviers. Nous goûtons deux huiles différentes, toutes deux très bonnes, et très différentes. Elles sont issues de deux variétés différentes d'olives, nous en goûtons ensuite, juste préparées en saumure : de saveurs bien distinctes, et pour l'une on retrouve bien la saveur de l'huile ! Une dégustation intéressante. Tout le monde aime les deux huiles, sauf Clémence qui trouve la deuxième trop forte : on prend la douce, très aromatique et fruitée aussi.

Nous trouvons peu après notre bivouac, et en regardant ensuite la carte on voit qu'il était temps : bientôt nous rejoindrons une autre grand-route, il y aura sans doute plus de circulation... donc de bruit.

Le littoral que nous longions était sur plusieurs kilomètres une immense plage de sable. Nous y trouvons un endroit parfait pour une pause, vélos sous les pins, les enfants font du toboggan sur la dune, ramassent des coquillages sur la plage, Baptiste joue avec le bord des vagues... Le tout en plein vent, pas très chaud : on ne s'attarde pas très longtemps ! Mais c'était vraiment un excellent moment.