40km

Pas de ville ni le moindre village, sur la carte. Pourtant en nous arrêtant pour emprunter à droite la petite route qui descend vers le verger près duquel nous nous sommes installés, nous avons bien cru voir des maisons, alignées, toutes pareilles. Puis sans aucun doute possible des lumières. Sur la carte : rien ici. Sur "here", une structure de routes un peu bizarre, mais pas un nom de lieu-dit ni de nom de rue ou route. Etonnant ! A suivre...

Bien fatigués après 20 à 25 km de montée. Régulière et pas trop forte, mais longue !!!!! Quelquefois les arbres sous lesquels nous faisions une pause à l'ombre, étaient des amandiers... Quelquefois, sous les amandiers, il y avait des amandes... Quelquefois, les amandes n'étaient pas amères, mais douces, miam ! Quand avec un peu de chance on avait aussi au même moment au même endroit une pierre pour les casser :)

Nous ne sommes pas montés voir Caltagirone... Il fallait prolonger encore la montée de quelques kilomètres, cela impliquait d'y entrer à une heure tardive, rendant délicate ensuite la quête d'un bivouac... Alors, on a continué. Les moteurs de recherche vous parleront donc mieux que nous de cette ville et de ce qu'on a raté...! ;)

Aujourd'hui, nous avons eu la surprise de découvrir, au hasard d'un virage, des puits de pétrole à balancier !

Et en effet, le panneau juste avant lequel nous avions bivouaqué indiquait que les gros bâtiments, un peu plus loin, étaient un siège de l'ENI - la compagnie pétrolière italienne - ou quelque chose comme ça.

Peu après, sur la gauche, Sébastien remarque sur un pylône un nid de cigogne - occupé. Et la même chose sur le pylône suivant ! Et celui d'après ! En fait tous les pylônes de cette ligne, autant qu'on pouvait en voir (une petite dizaine), étaient surmontés d'un nid, et dans chacun on pouvait voir une cigogne. Quel magnifique oiseau, aussi, quand il vole...

Pour le reste, pas très intéressante l'étape, aucun village, que des klaxons d'automobilistes, de camions, de camionnettes, de camping-cars ! Pas tous sur le même ton... Ici les gens jouent du klaxon avec la meme virtuosite qu'en Serbie, en général on comprend bien ce qu'ils veulent dire. Et on préfère toujours autant les "Salut ! Trop fort le convoi !!" aux "Poussez vous de la route, j'ai besoin de la place"...