29km

Une pensée tout d'abord pour la famille de Mettenbach, où j'en ai pour la première fois entendu parler, et pour mon frère et mes neveux que j'ai vus passer des heures à y jouer : c'est par "Les colons de Catane" que ce nom ne m'était pas inconnu :-)

Nous n'étions pas très loin de la ville. Nous avons fait le plein d'oranges aux pieds des derniers vergers avant d'entrer dans l'agglomération, bien européenne : Ikea, Auchan, Décathlon...

Sébastien a pensé à ne pas suivre le panneau "centro", qui nous aurait conduit sur une 4 voies (ou plus) ; et nous sommes arrivés tranquillement dans la ville, débarrassés de la circulation, par une longue rue agréable, avec ses petits marchands de fruits et légumes en camionnettes, son marché aux fleurs et ses boutiques ouvertes. Beaucoup de "macelleria equina", comme nous l'avait indiqué Roberto !

Notre convoi suscite toujours beaucoup de curiosité, d'admiration souvent. De belles rencontres, notamment ces quatre randonneurs français qui découvrent à pied les volcans du monde, sympathique petite phrase de Michel "ce qu'on a toujours rêvé de faire, vous, vous le faites !" ; cette famille du Piémont, Marco a passé un long moment, son fils Luca sur les épaules, à scruter le Pino sous toutes les coutures ! C'est avec sa femme Patrizia que j'ai engagé la conversation, notre équipée leur plaisait énormément !

Eux randonnent beaucoup en famille, ils sont venus ici voir l'Etna à la demande des enfants ; on leur a raconté qu'on avait commencé à voyager à vélo quand, portant deux jeunes enfants, nous n'avions plus eu de dos disponible pour porter un sac de randonnée ! On espère qu'ils viendront randonner dans les Vosges...

Et puis Armando, qui jouait du "tambour spatial" (space drum) au coin de la place de l'université. Mêmes regards émerveillés : le mien, sur son instrument et les sons qu'il en tirait ; le sien, sur nous et nos vélos !

Pause au Parc Bellini, grand parc truffé d'aires de jeux - avec "Casta diva" (par Maria Callas) dans la tête - puis, le soir, bifteck de cheval grillé pour nous devant une petite "macelleria equina" de la Via Plebiscito, mangé avec du pain de la boulangerie voisine qui vendait aussi des oignons et des poivrons cuits au four ! Avant d'aller prendre place au bivouac urbain que nous avions repéré dans l'après-midi, en bord de mer, à la lueur de l'encore-presque-pleine lune.

Au matin, Justine roule la tente avec Papa :
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