7,5km

Clémence hier soir avait peu d'appétit, ce matin pas beaucoup non plus. Encore un matin où, au lever, nous découvrions un paysage blanc de neige.

Nous avons levé le camp tard, vers 10h30. Clémence a eu froid presque tout de suite, beaucoup plus vite et bruyamment que les autres jours.

Nous avons encore passé plusieurs fois la frontière, et après le vieux pont de bois reliant Diessenhofen à Gailingen, nous ne savions plus trop si nous étions en Suisse ou en Allemagne ! Alors quand, peu après, dans la brasserie de plage du parc de plein air au bord du Rhin, nous avons découvert que les prix étaient en euros, ce fut une bonne surprise ! D'autant que ces prix étaient très raisonnables.

Il était à peine 11h30, nous sommes entrés nous mettre au chaud, et nous avons été invités à nous installer près du poêle, et à y faire sécher nos gants mouillés. Parce que c'était dur, ce matin, de glisser nos mains froides dans les gants froids mouillés !

Nous nous sommes régalés de frites, salade composée excellente et respectivement escalope panée et viande de kebab. Mais Clémence n'avait toujours pas plus d'appétit, elle n'arrivait pas à se réchauffer malgré poêle, vêtements et frictions, jusqu'au moment où elle s'est mise à avoir trop chaud quand la fièvre est montée. Pauvre louloute !

Du coup nous sommes restés longtemps au chaud au coin du poêle, à regarder tomber la pluie, faire sécher nos affaires, jouer au Dobble... Clémence a plus ou moins dormi sur mes genoux. Il était 16h quand nous avons redémarré, et à 17h la tente était déjà montée, la forêt non loin de là nous ayant paru bien hospitalière.

(publie le 1er avril)