Les petits sauts de puces... ...font les grands voyages !

28 km, Clémence 6.

Nous sommes à 10-12 km de Passau, où nous tâcherons de nous mettre demain à l'abri de la pluie annoncée.

Ce matin comme toujours, ranger a pris du temps, et puis ayant à disposition les tissus et la machine à coudre de Rita, nous avons entrepris de parer un manque notoire, un oubli d'au départ de Belfort... à repérer sur les prochaines photos du convoi !

Franz et Sébastien ont chargé la malle dans le coffre du minibus, installé les 3 vélos sur le porte-vélo, tout le reste du bazar a suivi. Clémence était littéralement fascinée par cette voiture équipée de trois banquettes de trois places !

Il était 13h à peine passées quand nous avons démarré, alors avant de quitter Mettenbach nous sommes passés voir la manifestation locale du jour : en Bavière, le premier mai, dans chaque village, on dresse un grand mât, parfois peint de spirales bleu et blanc, décoré de couronnes de branchages, et souvent orné des insignes correspondant aux différents corps de métier représentés au village. À l'heure actuelle, ce mât est le plus souvent dressé à l'aide d'un treuil. Mais à Mettenbach, c'est encore à force d'homme qu'on le fait. Sacré spectacle ! Mais c'est long, nous avons assisté vingt à trente minutes au spectacle du meneur qui donnait les instructions et lançait le mot d'ordre au moment de gagner quelques degrés. C'était quelque chose, ces paires de longues perches manipulées par deux grappes d'hommes, déplacées à mesure qu'était dressé le long tronc d'arbre.

Et puis nous avons vraiment quitté Mettenbach, et c'est à quelques centaines de mètres du Danube, à Mitterndorf entre Winzer et Hofkirchen, que nous sommes descendus de notre grand et confortable taxi, et que nous avons pris congé, avec émotion, de Rita.

Après quelques kilomètres, le pneu arrière de Clémence a littéralement fait explosion, sous mes yeux ! Sébastien 100 mètres devant s'est demandé quel était ce bruit... Nous avons pu profiter, pendant la pause rustine (ou pendant la pose de rustine, si vous préférez), du spectacle d'un couple de vanneaux huppés : leur vol virevoltant est un ravissement, et alors les sons qu'ils produisent, ce sont eux qui font ces bruitages de jeux vidéos dont j'avais parlé il y a quelques jours ! Très distrayant

A Windorf nous avons traversé une fête-marché en plein rangement ; nous en étions sortis, allez demi-tour, on va bientôt quitter la Bavière... Mais c'était vraiment la fin ! Et s'ils servaient encore à boire, pour manger c'était fini, "mais il y a ça qui doit partir" et je me suis retrouvée avec, dans les mains, un sachet de viennoiseries frites ! Sébastien a pris une bière, Baptiste dormait très profondément je n'ai pas su le réveiller, et nous nous sommes régalés de ces sortes de cubes à la (très bonne) confiture, et de tresses de pâte feuilletée. Trois sachets d'aubaine, au total !

Un peu plus tard, nous sommes passés tout près de deux nids : une foulque macroule et un cygne, manifestement occupés à couver... Et côté faune encore, ce soir au bivouac nous avons vu une petite grenouille, bien vive.

Des repères anciens...

Hier soir nous avons profité du buffet à volonté du mercredi soir chez Luginger, une auberge où j'avais eu l'occasion d'aller plusieurs fois avec le comité de jumelage, toujours le mercredi soir, ceux qui connaissent mon appétit imaginent certainement sans peine comme ça pouvait me plaire Maintenant ça plaît à 4 personnes !!! Clémence et Baptiste ont adoré le concept de pouvoir se servir eux-mêmes, de voir tout ce qu'il était possible d'avoir à manger, et ils avaient bon appétit : ils ont mangé vraiment presque tout ce qu'ils avaient pris ! Quand je pense que Frau Luginger n'a pas facturé leur repas... Bon, c'est aussi ça de revenir par où on était déjà passé

Ce matin Franz descendait à Landshut, nous avons profité de la voiture et du taxi. À l'office de tourisme toute l'équipe avait changé (tout comme l'aménagement), sauf deux, mais qui étaient en rendez-vous à l'extérieur, et que je n'ai donc pas revus. Outre le plan de la ville et les informations touristiques d'usage - celles-là même que je donnais aux gens qui venaient à l'office de tourisme lorsque j'y étais stagiaire - nous avons demandé comme toujours s'il y avait des autocollants. Nous en avons eu deux, qui auraient été payants mais "vous avez été de la maison! " Et donc, deux beaux autocollants de plus, il faut qu'on en colle plusieurs d'ailleurs, avec le froid et la pluie nous avons accumulé du retard (et des autocollants) !

Nous avons visité ensemble la vieille ville, où Sébastien a acheté le guide pour la suite du voyage à la librairie où j'allais souvent, puis sommes montés au château.

Et cet après-midi nous étions invités chez les Müller, c'est bien avec eux, Herta et Albert, que j'avais visité Passau, mais aussi Regensburg (il me semblait bien), les deux par grand soleil, Kloster Weltenburg (je me suis demandée, quand nous y sommes passés...) ainsi que la Walhalla. Ils n'ont absolument pas changé non plus, à part leur adresse : ils sont devenus propriétaires de la maison en face (ou presque) de celle dont ils étaient locataires :D

Côté régime alimentaire les enfants aiment résolument la Bavière avec toute sa charcuterie !!!!!!!

43 km, Clémence 10 km.

Bivouac ce soir au bord de l'Isar, que nous allons continuer à remonter demain jusqu'a la centrale nucléaire d'Ohu-Ahrain. De là je tâcherai de retrouver la route pour monter à Mettenbach, je l'ai faite un paquet de fois à vélo déjà, mais bon : il y a onze ans !!

Sébastien s'est baigné dans l'Isar, les enfants ont fait trempette jusqu'à mi-mollets. Il paraît qu'elle est froide aussi, Sébastien a eu plus de mal à y entrer que dans le Danube hier.

Nous sommes en Bavière, ce soir au menu il y avait Weisswurst et Kartoffelsalat Il y a manifestement des castors ici, de très nombreux arbres sont abattus avec cette taille en cône typique, certains sont écorcés de la sape à la cime - cette dernière étant dans l'eau. Et on a trouvé quelques tronçons d'arbres, tout a fait le format bûche pour le feu.

Bon, en pratique, on ne sait pas qu'elle cette essence d'arbre que les castors semblent tant appréCier, mais en tout cas ce n'est pas du bois qui brûle bien. Du coup les rondins ont servi de petits bancs autour du feu

À Mettenbach nous ferons quelques jours de pause. Si vous voulez nous contacter, par mail, par téléphone, nous aurons de l'electricité à volonté et accès à Internet. Num sur simple demande par mail ou par commentaire sur le blog

29 kilomètres aujourd'hui, mais ça compte triple avec le vent de face et ses rafales >.< Très honnêtement au bout de 500 mètres je me sentais déjà à bout de forces !

Nous avons croisé aujourd'hui Anita et Dirk, cyclistes bien chargé amateurs également de bivouac, en vadrouille depuis juillet : Alaska-Panama, puis avion fin mars pour Budapest d'où ils ont suivi l'eurovelo 6, et ils étaient en route pour rentrer chez eux à Münster.

Clémence : "Maman, c'est quoi dans le champ là ?" On se tourne, on regarde : un troupeau de chevreuils ! Ils nous ont regardé quelques instants avant de détaler à travers champs. J'en ai compté au moins 16.

Au même moment, de l'autre côté de la route, des oiseaux au corps blanc et aux ailes noires se livraient par deux à des vols virevoltants étonnants - tout aussi étonnant leurs cris, on aurait dit des sons de jeux vidéo ! (Génération Game Boy).

Ce soir au (très chouette) bivouac, nous avons fait un feu, et préparé une soupe. Quelle verdure, gratuite et abondante, y avons-nous mis avec les pommes de terre, carottes, oignon et ail ? En tout cas c'était bon

41km, Clémence 6km.

Petit-déjeuner très agréable avec Kerstin et les enfants ce matin, avant de prendre la route - sous quelques gouttes - pour aller faire le plein quelques centaines de mètres plus loin, notre niveau de fruits, légumes et flocons d'avoine étant au plus bas.

Il faisait finalement plutôt moins froid que ce à quoi nous nous attendions au vu des prévisions, et nous avons roulé finalement sous un ciel clément jusqu'à Regensburg, Ratisbonne en français, où nous sommes arrivés vers 13h - bien affamés après une bonne vingtaine de kilomètres !

Pas facile de circuler sur les pavés... et pavés + pluie + voitures = beaucoup de bruit. Du coup, après avoir cahoté le long de la cathédrale (Saint-Pierre, de style gothique français, à voir sans doute sur Google ou Wikipedia ?), nous avons trouvé une place piétonne où pique-niquer. Avec en prime un abri pour nos vélos. Nous les y avons laissés pour visiter à pied.

Bon, il y a une douzaine d'années j'avais vu cette ville sous un grand soleil, c'était autre chose ! Mais je n'ai pas réussi à me rappeler dans quelles conditions - avec qui - j'y étais venue. Était-ce avec Herta Müller et son mari, qui m'avaient aussi fait découvrir Passau ? Ou avec Franz et Rita ? Je ne sais plus... Y a-t-il aussi, à Passau, un pont dont les piliers créent de violents remous ? Parce que je me souviens très bien de ces fameux Strudel - comme l'Apfelstrudel, que j'adorais - et là, à l'aval des piliers du vieux pont de pierre édifié vers 1140, quels violents tourbillons !

Il a fallu rouler un moment après la sortie de la ville, pour trouver un bivouac. Il pleut, mais perchés sur la digue on est sûrs de ne pas de reveiller les sardines dans l'eau, et la vue est belle

Après avoir goûté chez Julia, nous avons acheté ce matin du Merrettich, qui fait un ersatz de moutarde tout à fait acceptable : avec le brocoli à peine cuit, encore croquant trempé dans une sauce merretich-vinaigre-huile, tout le monde s'est régalé

Après nous avoir guidés en ville entre les principaux monuments, et avoir essuyé avec nous un violent orage, Julia nous a emmenés à une grande, très grande aire de jeux. Elle est rentrée préparer ses cours pour demain, pendant ce temps les enfants jouent assidûment, il y a de quoi les occuper un moment ! Il fait à nouveau très beau et doux.

Ce matin nous avons eu l'occasion de constater que les accords européens entre caisses d'assurance maladie fonctionnent bien : nous sommes allés consulter pour faire examiner l'oreille droite de Baptiste, suintant depuis plusieurs jours. Le tympan va bien, seul le conduit auditif est concerné, et le medecin n'avait pas l'air inquiet. Huit jours de gouttes dans l'oreille et ça devrait être bon. Baptiste aussi est visiblement rassuré

46km, Clémence 10km.

Il ne faisait pas bien chaud encore ce matin, on a pris le petit-déjeuner sous la tente, à l'abri d'une petite averse.

Dans la matinée, un cycliste nous double et s'arrête quelques mètres plus tard en disant :"Là, il faut que je prenne une photo, je suis battu !" C'est ainsi que nous avons fait la connaissance d'Édouard, au vélo bien chargé de sacoches avant et arrière, parti le 3 avril de la région parisienne et voyageant, comme nous, le long de l'Eurovelo6. Mais pas au même rythme, ses journées dépassant les 100km!

Nous avons bien papoté, roulant ensemble jusqu'à Donauwœrth où nous nous sommes malencontreusement perdus de vue. Dommage, on aurait bien cassé la croûte avec Édouard, qui avait une sacrée tchatche et une bonne cote auprès de Clémence - quand elle a enfourché son vélo pour rouler dételée, Edouard a pris un peu d'avance pour pouvoir nous prendre en photo ; il a dû s'y reprendre à plusieurs fois parce que Clémençounette canaillette accélérait à fond (20km/h, quand même) et passait avant la photo! Et riait, riait, riait tout en pédalant...

Ce soir, bivouac idéal : nous avons repéré un coin plat et pas trop exposé pour planter la tente. De l'autre côté du chemin sur digue, une beance dans la barrière de roseaux nous permettait d'accéder à l'eau. Alors, avant d'aller planter la tente, pour profiter du soleil avant qu'il ne disparaisse derrière les arbres et soit trop bas pour chauffer encore, nous nous sommes baignés! Les enfants ne sont pas aller complétement dans l'eau, juste un peu de toilette. Nous par contre, si, première baignade dans le Danube! Et première baignade 2013 pour Sébastien, pour ma part - j'ai oublié de le mentionner hier - je me suis baignée hier soir dans l'etang près duquel nous bivouaquions.

Bon, dans les deux cas, une chose est sûre : l'eau est froide !!!! Mais c'était bien plus agréable ce soir, bien à l'abri du vent et avec encore un peu de soleil, qu'hier soir déjà tard et exposée à un petit vent encore assez glacial.

Les enfants se sont endormis la tête sur mes genoux, près du feu qui finit doucement de se consumer - ça rougeoie... - pendant que Sébastien fait la vaisselle et moi, cet article.

Sur le feu nous avons fait griller 2 épis de maïs qui lestaient mes sacoches depuis Belfort. Ils ont suivi un plat de riz et brocoli assaisonné d'échalotes et d'ail des ours, ce dernier récolté à quelques mètres du bivouac Tout a eu un franc succès !

Et c'était, depuis le soir après chez Perrine (2ème jour du voyage) notre première soirée dehors ! Le croissant de lune, là haut, a l'air de vouloir rappeler que le changement de temps a bien coïncidé avec le changement de lune...

Demain nous devrions atteindre Ingolstadt où nous attend Julia !

J'oubliais - c'est notoire tout de même - aujourd'hui, nous cherchions l'ombre tant le soleil était chaud !!! Après avoir eu si froid, si longtemps... quel contraste !

J'oubliais aussi : Clémence et Baptiste, émerveillés devant le parterre de fleurs de ce sous-bois, qui m'en ont fait un bouquet pendant que nous commencions à monter la tente. Quelques coucous, quelques anémones sylvie déjà refermées, et surtout, très abondantes, des grappes de petites étoiles bleues que nous voyons dans la plupart des sous-bois depuis Ulm.

36km aujourd'hui, dont Clémence les 14 premiers.

Ce matin le soleil était bien encourageant au moment de quitter Ulm pour de bon. Hier, quand la malle a été prête, il pleuvait encore, le ciel était noir, noir... et les différents sites de météo étaient franchement pessimistes... alors, comme David nous y avait invités, nous sommes restés une nuit de plus, et avons profité de la journée pour aller à la piscine - Bad Blau, sur ses conseils. Nous y sommes allés en suivant l'itinéraire qu'il nous avait décrit avec beaucoup de précision, très joli en remontant le long de la Blau (affluent du Danube qui s'y jette à Ulm, dans le quartier des tanneurs et des pêcheurs). Clémence et Baptiste ont adoré le petit bassin de 50cm de fond et tous les jouets en tous genres qui s'y trouvaient, et son eau bien chaude dans laquelle on pouvait rester si longtemps sans avoir froid !

Aujourd'hui donc, après avoir tout préparé nous avons pris congé de David. Qui a essayé avec brio le vélo de Sébastien avec remorque, nous étions épatés ! Et a dû ruser pour prendre Clémence en photo

Nous avons roulé avec essentiellement le vent dans le dos, turbo très appréciable mais à la moindre courbe du chemin, quand on l'avait de côté ou de face, on se rendait compte qu'il était fort ! Et on appréciait d'autant plus qu'il souffle dans ce sens-là.

Pause déjeuner dans un square, oh, s'arrêter au soleil, sortir tranquillement les affaires pour manger, le tout sans avoir froid, pas même aux doigts ! Pour la première nous sommes partis plus légèrement vêtus, Clémence sans sa combinaison, Baptiste sans son anorak, et nous avec juste un pantalon, tee-shirts à manches courtes sous une seule polaire. Ca y est, le printemps est bien là, et les fleurs qui colorent partout prairies et sous-bois le confirment.

Bivouac en forêt ce soir, comme les enfants ont aimé participer au montage de la tente, aux préparatifs, au rangement ! Et jouer aussi, dehors, avec des demi-troncs qui leur tenaient lieu de bascules, avec de la sciure...

Le redoux change vraiment tout ! D'ici quelques jours sans doute nous renverrons à Belfort anorak, combinaison, moufles et gants chauds... qui pour l'heure font une grosse montagne sur mon porte-bagage

Dans quelques jours aussi, nous atteindrons Ingolstadt, première étape-accueil prévue depuis chez Perrine : nous y serons accueillis par Julia, que nous reverrons sans doute quelque temps plus tard chez ses parents à Mettenbach près de Landshut. En attendant le temps est annoncé beau pour plusieurs jours et nous espérons atteindre Ingolstadt sans avoir à souffrir du froid ni de la pluie.

Merci toujours pour vos commentaires !

(Trop fatiguée hier soir ! Je rédige et mets en ligne mercredi matin)

27 km. Nous avons dormi dans une cabane de jardin en bois - pas chauffée, mais avec la couverture de survie tendue au-dessus de nous nous avons eu bien chaud.

C'est un équivalent sans doute du "camping à la ferme", avec accès douche et WC, sauf que sous la pluie on nous a proposé cette possibilité d'être au sec. Il était tard déjà, nous avons apprécié de pouvoir nous doucher, puis de manger autour de la petite table le bon petit repas de quinoa, saumon et tomates.

C'est qu'hier, après avoir fait des courses exprès chez Aldi à Munderkingen malgré une grosse côte supplémentaire - pour racheter du crédit pour mon téléphone - pendant que nous redescendions vers la veloroute, le pneu déchiré de Sébastien a de nouveau provoqué une crevaison à un franchissement de trottoir (bas, pourtant).

Toujours la roue arrière, donc on démonte tout... Bon, ça va de plus en plus vite Mais il a fallu s'arrêter au bout de 200m pour regonfler, et encore une fois, et à la troisième ou quatrième j'ai aperçu un Lidl au bord de notre route, alors j'ai demandé à Sébastien qu'on aille s'y abriter (il venait de se mettre à pleuvoir ; et près de l'entrée il y a toujours un bon espace couvert.)

Finalement j'y suis entrée avec les enfants, qui ont profité des toilettes des lieux, et étaient bien contents qu'on rachète de ces très bonnes barres de céréales découvertes quelques jours plus tôt.

On est repartis, pour s'arrêter de nouveau quelques coups sf pédales plus loin, cette fois sous la pluie et Sébastien a remplacé la chambre à air par celle de secours - après avoir, donc, à nouveau tout démonté...

Avec tout ça il était tard ! Du coup, comme on n'avait rien trouvé d'autre pour bivouaquer entre le dernier remontage et ici, on a choisi cette option de payer un pseudo-camping qui nous a été proposée au passage.

Bon, c'est agréable de se sentir propre

Aujourd'hui nous avons eu du soleil et des températures douces, dommage que la pluie ait suivi...

Des côtes épouvantables ! L'une à 20% !!!

27km

Itinéraire agréable, la vallée du Danube nous rappelle pour le moment celle du Doubs ; non qu'elle y ressemble, mais elles ont des points communs : leurs méandres ; la voie ferrée qui n'est jamais loin ; les falaises, d'aspect très différent par contre ; le téléphone qui souvent ne capte pas

A Sigmaringen en traversant la vieille ville nous avons vu par hasard notre premier marché allemand, nous sommes arrivés juste comme ils commençaient à ranger. Quelques légumes, du pain et une bonne Leberwurst à y tartiner ; la charcutière a donné aux enfants une tranche de Lyoner qui, en saveur, ressemblait bien à ce que M. Sandot leur donne au marché de Belfort ! Et celles à qui nous avions acheté les légumes ont donné 2 pommes "pour les enfants", puis sont venus nous voir quand, après avoir tout casé dans les sacoches, nous reprenions nos montures, et nous ont encore donné des mandarines - succulentes.

Après avoir bien profité du point Internet et de la chaleur de la boutique du château, nous sommes allés compléter nos provisions pour le week-end dans un Lidl, où nous retrouvions bien nos marques par rapport au Lidl de chez nous, mais avec un choix quand même bien plus large.

En chemin peu après, nous avons été abordés par Andreas - qui a laissé un commentaire ce soir - qui circulait "à vélo léger". Finalement, Andreas, nous avons planté la tente juste au bord du chemin : le sol était très humide en beaucoup d'endroits où nous avons regardé.