Les petits sauts de puces... ...font les grands voyages !

Lever tranquille ce matin, de la nuit il n'a pas fait noir ! (Je me suis réveillée plusieurs fois)

Direction Ungersheim, connu pour être un "village en transition", qui a fait l'objet d'un documentaire de Marie-Monique Robin, uniquement par pistes cyclables. Nous avions repéré qu'y passait ces jours le "Ferme d'Avenir Tour", qui serait par chez nous en notre absence (Danjoutin du 27 au 29 juin).

Un peu déçus en apercevant le programme : rien avant ce soir 18h - heure à laquelle nous serions à Ruelisheim. Enfin approchons quand même, il y a l'air d'avoir un peu d'animation par là bas.

En effer deux jeunes boulangers, Jona le québécois et Sam l'Ardechois, préparaient des pâtes à pain, bientôt rejoints par Kalpesh l'indien. Un bon moment de partage, après lequel ils ont laissé les enfants patouiller avec les restes de pâte !

Après quoi ils ont confectionné de grandes plaques de pizzas - dont la pâte avait été préparée plus tôt - sous l'oeil attentif de leur jeune public, et dont nous avons acheté quelques parts pour déjeuner. Exquises, façon Focaccia sicilienne

Nous avons flâné aux différents stands, les Incroyables Comestibles, la Ruche qui dit oui, avec en fond sonore l'accord d'un piano au dehors - il y aurait un concert ce soir.

Nos vélos ont attiré l'attention d'un cycliste venu de Colmar ; il nous a parlé du festival qui s'y tient en avril : "Du bout de la rue au bout du monde". Nous avions failli y faire un tour en 2014, mais le beau temps nous avait incités à plutôt faire nos tous premiers bivouacs avec Justine

"Vous passerez par Colmar ?" Oui, nous en avons l'intention... Eh bien nous voilà attendus lundi soir chez Pascale et Dominique, qui nous ont en plus indiqué un itinéraire agréable le long de l'Ill.

Delphine, de la Ruche qui dit oui, est venue prendre notre départ en photo :



L'arrivée à Ruelisheim nous a bien fait rire, puisque on entre en même temps àRuelisheim - côté gauche de la route - et Wittenheim - côté droit de la route !

Nous voilà bien arrivés, la fête a déjà commencé avec l'arrivée ce soir également de Papi François, Dominique, Betty et Jean, ainsi que les cousines de Sébastien. Quentin et Victor, petits-enfants de nos hôtes, ont été les cuistots ce soir, nous préparant d'excellentes tartes flambées. Nous n'étions "que" 18 ce soir... Demain, 44 adultes et un paquet d'enfants !

14 km

24 km

Journée presque plate aujourd'hui : hormis le pont sur la voie ferrée pour entrer dans le vieux Cernay, et trois lacets pour franchir le relief longeant la vallée de la Doller.

C'est dans la Thur qu'aujourd'hui nous avons fait trempette, en fin de journée. Avant de trouver un peu plus loin un bivouac "tout équipé", "y a même de quoi faire du feu, y a déjà du bois !" s'exclamaient les enfants tout excites Deux foyers en effet, de quoi s'asseoir, une sorte de petite table...

Du coup Sébastien a préparé et allumé un joli petit feu pendant que je mitonnais une soupe à l'oignon. Faut pas croire qu'on avait besoin de se réchauffer hein ! :D Mais entre les circonstances et les fonds de sacoches, ça donnait ça Va falloir faire des courses, ce qui reste a des allures d'inventaire à la Prévert : une pomme deux carottes trois oranges quatre oignons...

A Cernay nous avons trouvé de bonnes glaces chez un pâtissier chocolatier pour fêter les neuf ans de Clémence - à qui j'ai bien lu tous vos messages. Quatre parfums disponibles, ça change de l'Italie ! Mais Chocolat, vanille et fruits exotiques étaient délicieux, mangés en cornets attablés dans le bar-café-salon de thé attenant, climatisé - ça ne fondait pas trop vite

Le vent nous a bien poussés aujourd'hui, les bords de route regorge de cerisiers, il y avait des cigognes dans le pré ce matin et nous en avons revu dans la journée : nous sommes bien en Alsace !

Au menu de ce jour

Plus de 10L d'eau bue

Un petit déjeuner avec Lola, sa maman et sa soeur

Les 4 premiers kilomètres à la queue leu leu, faux plat descendant, Justine était ravie et roule vraiment bien. Après quelques kilomètres de montée où son vélo était attelé, encore 7 kilomètres pour elle.

Et pour tous les autres, 33 km par monts et par vaux ! Les 3 vitesses du vélo de Baptiste, un Puky 20", n'offrent pas des développements bien adaptés (plus petite vitesse beaucoup trop dure pour les montées), aussi nous le poussons la plupart du temps. Quand la pente s'inverse par contre, il dépasse tout le monde ! Son vélo file bien et il a de bons freins Bref, lui aussi roule bien.

Quant à Clémence, les 3x6 vitesses de son 24" Gitane offrent des développements visiblement bien adaptés, qu'elle sait manier, et elle grimpe avec une régularité qui m'a beaucoup impressionnée - moi ça fait un peu moins de deux ans que je sais faire 1km de montée à rythme constant et sans m'arrêter, hein...

Au menu il y a encore eu

Une pause fontaine-pharmacie-office de tourisme à Giromagny,assortie d'une pause déjeuner-jeux juste derrière.

Pause conclue par une délicieuse baignade dans la Savoureuse !

Des montées, des descentes, des montées, 2L d'eau bus en 30 minutes ! Il fait un peu chaud ;^) Les villages se succédaient plus ou moins vite, selon les reliefs : Rougegoutte, Grosmagny, Petitmagny, Etueffont (et son merisier...), Rougemont le Château.

Où l'on a fait le gros plein d'eau (6L) en prévision du bivouac.

On est entrés en Alsace ! Dans la belle grande descente de Lauw, un merisier aux petites cerises noires degoulinait au dessus du trottoir, où nous avons pu nous garer en toute sécurité. Pause exquise...

On dit qu'il y a pas mal de pistes cyclables en Alsace ; on n'a pas tardé à en trouver une, le long de la route, peu après avoir franchi la Doller. Et nous l'avons vite quittée, pour ce pré fauché bordé au fond par la rivière.

Ah, comme on l'a tous savourée, cette baignade du soir dans le cours d'eau ombragé ! La Doller était moins froide que la Savoureuse.

Ensuite montage de tente // cueillette d'orties, popote // installation du dortoir, et repas ! Les grands ne se sont pas tellement fait prier pour aller se coucher :^D

Allez, dodo !

Par ce lundi caniculaire, et avec les bagages à finir de préparer et la maison à remettre en ordre, c'est dans la soirée que nous partons. Chacun se réjouit à la pensée de la baignade qui nous attend au Malsaucy avant d'aller bivouaquer un peu plus loin !

Une chute de Justine à 50 mètres de la maison, une de Baptiste à 300 mètres, sans gravité heureusement, on est en route ! Il fait une température bien plus supportable dès qu'on est dans la verdure - et de chez nous au Malsaucy, c'est 6,5km de parcours cyclable, le long d'un canal ombragé notamment, puis en pleine nature avec une liaison cyclo-piétonne loin de tout axe de circulation motorisée. C'est toujours très agréable, quelle que soit la saison. Et nettement plus frais, ce soir, que les zones urbaines !

On arrive. Le site du Malsaucy, où auront lieu dans 3 semaines les Eurockéennes, est tout entouré de barrières, mais rien d'étonnant, elles étaient déjà là lors de notre dernière visite mardi dernier : les préparatifs avancent jour après jour. On suit l'itinéraire resté ouvert, pour arriver vers la plage.

"MESSIEURSDAMES, LE SITE EST FERME !" On a dû mal comprendre... Sébastien installe les enfants dans la grande balançoire le temps que j'aille voir de plus près celui qui nous a interpellés. On n'a pas rêvé hélas (enfin c'est plutôt un cauchemar...) : suite à des dégradations nocturnes coûteuses ces derniers soirs, un arrêté a été pris pour fermer le site la nuit. Gardien avec chien, rondes de gendarmes... et nous sommes arrivés juste à ce moment-là. D'ailleurs l'arrêté, on le vérifiera le lendemain, n'est visible nulle part ! Le vigile nous en a montré une photo : il existe bien. Mais bon bref...

Alors on fait un tour aux toilettes, on prend de l'eau, et tout dépités on fait demi-tour pour aller monter la tente dans le pré longé juste avant d'arriver. Tout le monde se sent râleur et agacé, mais il faut quand même dormir ! Et demain matin, la baignade est au programme et personne ne nous en privera, cette fois