Les petits sauts de puces... ...font les grands voyages !

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lundi 29 août 2016

Manosque

42km à vélo 164km en train

De Briançon à Embrun, on descend la vallée de la Durance. Enfin "descend"... Façon de parler ! Des côtes à 2 à 4%, pour une altitude de quelques mètres plus naute à l'arrivée qu'au départ : autant vous dire que sous le soleil de plomb, avec le fort vent du sud - donc en pleine face - qui nous séchait littéralement sur pied / sur roue, les montées paraissaient interminables et terriblement dures. Dans les descentes à moins de 2,5%, il fallait pédaler, fort, heureusement qu'il y avait un panneau pour nous signaler qu'on était en descente, on ne s'en serait pas rendu compte...

On a regardé la météo, et vu qu'ici comme à Vaugris, le vent du sud apportait la pluie, et ne se calmerait qu'au moment de lui laisser la place : forts risques d'orage pour une bonne partie des deux jours suivants. Et si on s'échappait ?

A Embrun notre route passait près de la gare ; configuration idéale avec un accès de plain-pied, un train pour Marseille dans 40 minutes, un autre demain matin : le guichetier très aimable nous a renseignés efficacement, et proposé son aide au besoin pour l'embarquement.

Une demi-heure de réflexion, assortie d'un coup de fil à Jérémie : nous débarquerions demain à La Tour d'Aigues. Le temps d'aller chercher deux baguettes, et le train arrivait : postés en bout de quai après avoir fait demi-tour, nous étions à l'affût du logo "vélo" qui nous indiquerait où prendre place dans le train, sachant que c'était à une extrémité, mais laquelle, on le saurait à l'arrivée de la rame. Nous sommes montés, d'abord mon vélo dans l'espace à strapontins, où se trouvait déjà un vélo électrique. Un peu rude d'y faire entrer le Pino qui tournait tout juste entre la porte et l'arrondi des toilettes, il y a eu plein de bras pour aider ; on l'a posté dans le couloir, retirant deux sacoches pour libérer de l'espace. Les enfants tout heureux nous avaient réservés un carré, après avoir commencé à converser avec Bernard, le propriétaire du vélo électrique, nous sommes allés les y rejoindre. Bernard est malvoyant ; il ne peut conduire de voiture, mais se déplace à vélo ; électrique, pour pouvoir concenttrer ses efforts sur son positionnement spatial et son attention à ce qui l'entoure. Chapeau... Il paraît que quand, enfant, on lui a diagnostiqué cette malvoyance, on a dit à ces parents que "cet enfant, vous n'en ferez jamais un bachelier". Il n'est effectivement devenu "que" chercheur au CNRS :D

Après le bon casse-croûte, les enfants sont allés jouer avec la petite Lola qui voyageait avec son papa ; 18 mois, un sourire enjôleur, et en plus ils descendaient aussi à Manosque. Car oui, c'est à Manosque que nous avons prévu de descendre : il nous resterait une quarantaine de kilomètres pour La Tour d'Aigues, et la météo y était plus clémente, annonçant des pluies moins fortes, moins durables, moins orageuses. Pour descendre du train il y a eu là encore tout plein de bras, et tout fut sur le quai en un temps record ! Le contrôleur, qui avait été assez irrité par le Pino qui à un moment bloquait la porte du train - énormément de secousses, entre Embrun et Gap, l'avaient notoirement déplacé - avait bien détendu l'atmosphère au moment du contrôle des billets, et a fait partie des mains fortes prêtées pour la descente. On a remercié à la ronde, le train est reparti, et le chef de gare nous a indiqué que nous pourrions emprunter, seuls, le passage à niveau à l'extrémité du quai, plus aucun train ne passant ici ce soir.

Sortant du parking, nous avons demandé à un automobiliste la direction de Vinon-sur-Verdon : à 14km de là nous savions où y bivouaquer, nous y étant arrêtés l'an dernier à la descente des gorges du Verdon. Un site que nous avaient indiqué Julie et Jérémie, d'ailleurs. "Mais, vous n'allez pas prendre la route à cette heure-ci ! (20h40) Enfin, c'est comme vous voulez, mais au lieu de prendre le pont sur la Durance, si vous tournez à droite juste après le canal EDF, j'ai du terrain, vous pourrez y mettre la tente. Y a une piscine aussi". Argument fatal ? En tout cas Alain nous a convaincus, et nous n'avons pas seulement été invités à planter la tente sur la pelouse, mais aussi chaleureusement conviés à l'apéritif et au dîner sur la terrasse. La France aussi prend soin de nous ! Et comme Ilda est assistante maternelle, les enfants ont trouvé un paradis de jouets :)

dimanche 28 août 2016

L'Argentière

41km

A six heures et demie, le compteur trempé de pluie et de rosée indiquait 6,4°C... Justine et moi sommes vite retournées nous mettre au chaud sous les couettes.

Quand le soleil s'est montré par dessus la montagne, à neuf heures passées, il était déjà haut, quelle chaleur ! Tout s'est mis à fumer autour de nous, l'herbe, la tente, "Maman on dirait que ça brûle !"

Nous avons convenu avec Laurence et Vincent, nos hôtes briançonnais d'octobre dernier, de se retrouver quelque part entre chez eux, qui allaient passer la journée en Vallée Étroite, et "chez nous", qui commencerions à descendre.

Un coup de fil de Vincent au moment où nous démarrions : "on vient de retrouver des copains de Chambéry, on vous attend sur un parking à la sortie de Plampinet". J'adore le nom de ce village...

À la sortie du virage on les a vus qui nous guettaient, retrouvailles chaleureuses. Et quels copains ! Séverine m'a racontée très émue qu'ils étaient rentrés en mai dernier de huit mois de voyage avec leurs deux filles de 6 et 8 ans, sur deux tandems Pino ! Rencontre extraordinaire... Ils avaient un blog eux aussi, le temps de leur voyage : http://zebeezcyclettes.over-blog.com/

Nous avons papoté un bon moment, les enfants ont joué ensemble, Louison quand même jetait un regard mi-inquiet, mi-agacé à Justine qui profitait de sa draisienne, la même petite draisienne rouge et jaune que, depuis deux ou trois mois, elle rêve de retrouver à la maison, "dans notre ga'aze, Maman"...

Et puis, nous avons repris notre descente, eux leur montée. Nous retrouvions avec plaisir cette petite route avec, sur le talus, de la lavande... On a fini par la perdre, et on a continué par la nationale. Le vent soufflait de face, nous avions soif, soif, soif... Quelle joie de trouver une fontaine d'eau de montagne bien fraîche, en traversant le village !

Nous devions retrouver, à l'Argentière, nos hôtes des Vigneaux l'an dernier : Coline nous avait parlé de ce petit point de restauration rapide de qualité, et ce soir avait lieu la dernière soirée concert de l'été : swingue manouche au programme, burger frites au menu - viande des Alpes, fromage à raclette, frites maison...

En arrivant nous avons été accueillis chaleureusement, nous avons profité de la petite plage pour nous rafraîchir, et le plan d'eau était, sinon bien plus chaud, du moins bien moins froid que la Clarée ;)

Le petit garçon de la table à côté a bien voulu prêter sa belle draisienne verte à Justine. Et ses parents, Tom et Pauline, se rappelaient bien nous avoir vus, l'an dernier, à Savines, près du lac de Serre-Ponçon... Eux aussi, il y a quelques années, ont voyagé à vélo : en tandem. A eux aussi, l'Italie avait beaucoup plu...!

Laurent et Nicolas avaient eux aussi voyagé à vélo... Décidément, c'est une espèce très développée dans la région ! Et à Chambéry il paraît que les Warmshowers se comptent par centaines. En France, le voyageur à vélo n'est donc pas une espèce rare :)

La soirée a duré jusque tard dans la nuit, Clémence s'est trouvé une copine avec qui elle a joué sur la tablette de celle-ci, mais aussi aux cartes, et à toutes sortes de jeux alentour... Baptiste a fini par s'installer douillettement dans un fauteuil proche, d'où au bout d'un moment il nous a interpellés : "Maman ! Je vais dormir maintenant". Entretemps, bien sûr, nous avions goûté les savoureux burger, et les frites étaient effectivement très bonnes.

La présence à quelques mètres d'un camping n'était, visiblement, pas une contre-indication au bivouac, et nous avons monté la tente derrière la haie de sapins.comme nous l'avait proposé Coline. Cyril et elle partent en avril pour six mois de voyage à vélo ! Avec les vélos des enfants et deux "FollowMe", ce que nous avions pour atteler le vélo de Clémence lors de nos premiers voyages. Je disais quoi, déjà, à propos des voyageurs à vélo ? Je ne sais pas si vous avez lu les commentaires, d'ailleurs, mais les P'tits Poum', ils ont attrapé le virus, on les a contaminés, et quand ils peuvent, à leur tour ils partent à vélo... Et les enfants adorent... L'espèce n'est pas près de s'éteindre ;)

samedi 27 août 2016

Un peu en dessous de Névache

15km

Eh bien voilà, ça y est, on est sortis d'Italie... Elle a bien pris soin de nous jusqu'au bout, émerveillée toujours par notre entreprise, désireuse de contribuer à notre avancée et à notre bien être...

Ce matin, après avoir plié les draps, de ces beaux draps anciens de coton épais inusables et - ici l'eau n'est pas calcaire - très doux et souples, que Maria-Teresa tenait de sa grand mère, nous avons demandé à nos hôtes s'ils pouvaient nous monter nos affaires, vers midi, en haut de la côte. Ils pouvaient... Nous avons donc déshabillé les vélos, conservant nos gourdes, une sacoche, et mis tout le reste à l'arrière du petit 4x4. Rendez vous 12h peu après le tunnel, au point le plus haut.

Nous sommes partis à jeûn, afin de pouvoir bien consacrer toute l'énergie à pédaler : on n'a pas tout oublié de nos expériences de l'an dernier :-)

Démarrage... Ah tout de suite, allégés comme nous l'étions, nous avancions beaucoup plus aisément ! Nous avons atteint la station de ski, nous reconnaissions chaque parcelle de la route, pourtant si différente dans la chaleur et l'affluence estivales, des lieux deserts que nous avions traversés en octobre... La frontière, de simples bornes au pied de la retenue d'eau... Ça montait fort... Et que de voitures ! Il y en avait qui râlaient de devoir s'arrêter à cause de nous qui gênions le passage à double sens sur cette route étroite. Que des plaques françaises, sur les voitures où ça râlait !

Et puis, là où à droite part la route vers la Vallée Étroite, commençaient pour nous les lacets. Beaucoup moins raides que ce qu'on venait de faire ! Une bonne surprise. Beaucoup de vélos (ultra légers) et de voitures, en cette très belle journée. Vues magnifiques de tous côtés, cela changeait bien de la grisaille et de l'horizon bouché d'octobre.

On montait et autour de nous changeait la végétation, pins, arbustes, rocaille... Epilobes... Nous nous rappelions bien les deux segments qui, en descente, nous avaient paru vertigineusement raides. Ils l'étaient en effet, et Clémence et Baptiste les ont monté en marchant à côté des vélos, Sébastien aussi, poussant encore Justine sur le Pino. Moi, vélo vide, je pouvais pédaler... Appréciant bien de pouvoir utiliser les deux plus petites vitesses de mon vélo, ce qui n'était pas possible avant que Roberto, à Mira, s'attelle à l'arranger ! Avec chaîne et cassette neuves, et plateaux de récup, ce n'est pas encore parfait (les pignons 3 et 5 sautent toujours, inutilisables, et je dois passer à la main en petit plateau) mais c'est tellement mieux que mes vitesses qui sautaient presque toutes à la sortie de Venise !

Conformément à nos souvenirs, après la dernière épingle à cheveux, tunnel en vue, ça montait moins raide à nouveau et nous avons réembarqué les enfants pour les dernières centaines de mètres.

Nous sommes arrivés à 12h01 (l'Italie nous réussit, nous voilà ponctuels comme à Villa d'Alme au rendez vous avec Rossana et Enzo pour monter à Piazzatorre !) à la voiture de Vanni et Maria-Teresa qui, nous ayant dépassés peu avant, avaient déjà vidé la voiture : il n'y restait plus que la malle. Quelques photos, des adieux franco-italiens, et les voilà repartis. Nous avons pris notre temps, déjeuné des fruits "urgents" (les pêches n'aiment pas le vélo :-D), exploré le bois alentour avec son bunker, pensé à Alain du Teil à la vue des mélèzes, trouvé quelques framboises, et aussi, quand même, rhabillé nos vélos. Nous étions à 1780m d'altitude : cette fois nous avons pris le temps de lire l'altitude sur le piquet :-)

En route pour le refuge ! Où les enfants rêvaient de passer à nouveau la nuit. Mais dans ce paysage désert en octobre, aujourd'hui un peu partout des voitures, des campings cars, des gens installés pour pique-niquer - on les comprend, l'endroit est tellement beau... Le refuge était verrouillé. Par une fenêtre on pouvait voir qu'il n'avait pas changé, sauf peut être l'échelle pour monter sur la mezzanine. On a rencontré des marcheurs, des cyclistes, un père de famille dont la troisième, Agnese, serait bien venue avec nous...

On a finalement décidé de descendre jusqu'à la Clarée pour y passer un moment près de l'eau, faire la popote, profiter des lieux!

On reconnaissait bien la route de la descente ; c'est fou comme tout passe plus vite dans ce sens-là!

Nous nous sommes installés juste en contrebas du très, très vaste camping municipal de Névache. Des heures de jeux, pour les enfants, avec sable, bâtons, cailloux, et l'eau glacée. Dans laquelle Sébastien et moi nous sommes - très brièvement - plongés avant de remonter aux vélos. On confirme : glacée. Mais un bain merveilleux ! Qu'est ce qu'on a ri ! C'est qu'il n'y avait qu'une serviette, ce serait à qui l'aurait le premier :-D (heureusement, mon mari est galant)

Le ciel s'était couvert, on a fait cent mètres sur la piste et bivouaqué sur une zone plate. On entendait gronder le tonnerre. Tout était en place quand il s'est mis à pleuvoir : on jouait aux cartes dans l'abside :-) Mamie Suzie, qu'est ce qu'elles auront servi, ces cartes ! Figolu, j'ai appris la Crapette rapide à Clémence qui avait observé un jeu très similaire ; elle se défend pas mal déjà... mais on n'a pas abîmé de cartes ;-)

Demain nous allons tâcher de revoir nos hôtes de Briançon et des Vigneaux - en descente ça va plus vite ;-)

vendredi 26 août 2016

Bardonecchia

34km

Nous avons démarré doucement ce matin, empruntant une jolie petite route en bord de vallée, vraiment à ras du pied de la montagne. Ça et là nous reconnaissions des lieux, ici le bureau de tabac où nous avions acheté des timbres, là une aire de jeux où nous avions ramassé quelques noix, une cabane sous des châtaigners...

A Bussoleno nous avons pris le train pour Bardonecchia : entre deux tunnels on pouvait contempler ces paysages magnifiques de la vallée qui se resserre autour de la Dora...

On a attendu qu'arrive le train suivant à cause du sac banane de Baptiste... qui en jouant l'avait accroché au rack à vélo devant la gare, et l'avait laissé là... Comme il était heureux de la récupérer, sa petite sacoche pleine de tous ses petits trésors, que lui a apportée le contrôleur !

Pendant que je montais la tente dans le pré que nous avions atteint un peu péniblement déjà - il faut bien le dire - Sébastien est parti chercher de l'eau avec Clémence et Baptiste. Notamment pour cuire les pâtes, pour ce dernier soir en Italie pâtes au saumon c'est pas mal non ?

J'avais un grand pré pour monter la tente. Mais j'ai trouvé le moyen d'avoir besoin de déplacer le Pino, sur lequel dormait Justine, pour installer la dernière sardine. Si j'avais voulu le faire exprès, je me demande si j'y serais arrivée !

Sébastien est revenu seul et sans eau. On était invités... Maria-Teresa et Vanni, au lieu de remplir nos bouteilles, ont proposé leur jardin pour monter la tente, leur terrasse, et finalement l'appartement de vacances d'au-dessus. Nous voici donc, après un dîner pris ensemble - leurs pâtes, notre saumon ;-) - dans des draps de coton lourds, anciens, très doux et souples pour autant.

Dodo : demain, ça monte...

Dis la France...

... tu sais qu'on va se revoir bientôt ? Mais vraiment, bientôt bientôt ?

Nous sommes à remonter la Valle di Susa (vallée de Suse), où coule la Dora. Comme son nom ressemble, je trouve, à celui de sa cousine qui coule de l'autre côté...

Les prévisions actuelles sont de prendre le train vers Susa pour grimper à Bardonecchia. Vous avez le droit de nous traiter de paresseux ;-)

Nous espérons de la sorte atteindre sans trop d'encombre 1300m d'altitude, il ne resterait donc "plus que" 470m de dénivelé pour franchir le Col de l'Echelle. Vous pourrez le pourcentage, sachant qu'il y a environ 5km de distance... On se prépare à pousser, à râler, à suer, à rire, à grogner, à s'extasier de la vue, à se maudire d'être aussi chargés, enfin comme d'habitude mais en plus grand, quoi.

Ça nous fait tout drôle... Il n'y a encore pas si longtemps, on se serait dit que ça allait nous changer drôlement, de comprendre se qui se disait autour de nous. Mais, ben, même ici maintenant, ces dernières semaines on comprend pas mal même quand ce n'est pas à nous spécifiquement qu'on s'adresse...

Après, il y aura Briançon, la Durance, puis de nouveau le Rhône, incontournable axe nord-sud... Et familles et amis peut être, en chemin !

jeudi 25 août 2016

Sant'Ambrogio, au pied de la Sacra San Michele

35km

Je suis assise sur un banc, en face d'un réverbère, le long d'une piste cyclable. A ma droite, sur une énorme pierre plate, Sébastien a installé le réchaud, et pendant que cuisent les épis de maïs, il joue au rami avec Clémence et Baptiste, après s'être douché à la gourde.

Si je lève les yeux, devant moi, là haut, accrochée dans le ciel, je vois la Sagra illuminée. A droite, les étoiles. C'est beau...

Aujourd'hui, quittant Turin et notre merveilleux hôte Beppe (Giuseppe), nous avons bien vu les Alpes, et nous avons foncé dessus... Globalement c'était plat, mais il y avait quand même déjà quelques petites grimpettes sympathiques. La mise en jambe...

A Sant'Ambrogio nous avons déposé nos vélos au même endroit que l'an dernier : le long de l'église. Mais nous n'avons pas vu Don Romeo cette fois, nous aurions eu plaisir à le saluer. Et la montée à la Sacra par le chemin muletier, cette fois, Justine n'était pas très motivée pour la faire en marchant ! Je l'ai donc portée la plupart du temps sur mon dos en manduca. Heureusement que c'est confortable :) Elle est en revanche redescendue joyeusement en marchant avec un bâton.

Nous n'avons vu ni mouflons ni salamandre cette année ! Par contre, une vue magnifique du bas jusqu'en haut, sans brouillard - c'était seulement très légèrement brumeux. Et cette fois, nous avons aussi pu voir l'intérieur de cet édifice !

Il paraît que la Sacra San Michele d'ici se trouve à mi-chemin, en ligne droite, entre le Mont Saint Michel de Normandie et le Monte Sant'Angelo du Gargano, que nous étions montés voir en bus après avoir laissé nos vélos à Manfredonia.

Je vous laisse, le maïs est cuit :)

mercredi 24 août 2016

Nous allons bien :-)

Turin, nous ne l'avons pas ressenti. Nous avons contacté des amis des zones concernées - mais déjà distants des épicentres - tous l'avaient bien ressentie, mais sans dommages. A Fermo, Pierro Loredana et Marco sont sortis dans la rue. Walter de Pescara nous a écrit que la maison a tremblé pendant vingt secondes. Maria et Luigi, de La Pasta di Aldo, ont eu très, très peur... A Galli aussi on a senti la secousse. Voili voilà.

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lundi 22 août 2016

Torino 2016

78km

Il y a deux jours, Baptiste me demandait où étaient les Alpes. Il savait que nous devions les franchir pour rentrer en France, et si nous les voyions de près au lac de Garde, à celui d'Iseo ou encore dans la Valle Brembana, la Vallée du Brembo qui s'élève dans les Pre-Alpes, elles avaient complètement disparu de notre horizon depuis Paladina. A notre départ de Milan le ciel était gris, bas, bouchant l'horizon.

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dimanche 21 août 2016

Vercelli - Verceuil

Pfff j'ai du retard ! Je ne vous ai pas encore, à mon tour, parlé de Milan !

A Verceuil nous avions décidé de manger une glace, peut être notre dernière bonne glace italienne... A deux dames nous avons demandé où était le centre historique - et où manger une bonne glace ! Nous avons apprécié l'endroit qu'elles nous ont indiqué.

Reprenant les vélos, nous pensions sortir pour aller chercher un bivouac, mais d'abord, un petit tour dans le centre. Il y a une librairie, on achète la carte du Piémont ?

On a bien fait de se garer à l'abri : quand nous sommes sortis il pleuvait à seaux ! On s'est installés pour jouer aux cartes en attendant que ça se calme.

Vinrent à passer Cinzia et Giuseppe. Elle est de la région, mais vit à Rome. Si nous étions prêts à faire 21 km vers le nord, nous pourrions aller chez ses parents, et se revoir demain matin au petit déjeuner. Sinon plus près, dans cette même ville de Verceuil nous pourrions monter la tente dans la cour de la maison de sa soeur, partie à la montagne.

Vint à passer une famille, trois enfants plus ou moins de l'âge des nôtres, un papa aux cheveux longs... Un bambin de dix huit mois, sans poussette en vue... Les filles, 8 ans toutes les deux, se sont trouvées tout de suite ! Elles se sont mises à jouer aux cartes. Et les garçons, six ans, se sont immédiatement bien entendus !

C'est chez eux que nous dormons ce soir ; nous avons dressé notre dortoir dans la grande pièce à vivre du petit appartement.

Les enfants ne vont pas à l'école non plus ! La première famille non-sco que nous rencontrons en Italie :-) Elles sont en effet bien plus rares encore ici qu'en France. On en avait des choses à se dire ! Eux se sentent bien plus seuls ici, que nous en Franche Comté où nous pouvons rencontrer pas mal de familles dont les enfants ne vont pas à l'école.

Comme Clémence, Agnese adore lire et jouer aux cartes Giulian et Baptiste ont beaucoup joué aux legos . Quant à Edwin, comme Justine il s'est endormi en tétant...

Mais j'allais oublier ; Giuseppe, lui, venait de Turin. Et nous y serons les bienvenus quand nous arriverons, d'ici peu ! Près de la Consolata : en plein centre... Chiara, Carlo et leurs garçons, qui nous avaient accueillis l'an dernier, sont en vacances : randonnée sac au dos... en France ;-)

samedi 20 août 2016

19-20 août

On est en août du côté de la fin, il fait gris sur la plaine archi-plate, quelques dizaines de kilomètres seulement nous séparent des routes où nous avons pédalé l'an dernier... A quelques jours de la date anniversaire de la mort de mon papa, à quelques tours de roue des villes que nous avons traversées juste avant la mort de Catherine, voyant des maisons et monuments aux mêmes styles architecturaux, nous, enfin en tout cas je, ressens quelque chose de très étrange et fort, comme une boucle qui serait bouclée, et comme si tout voulait me rappeler les événements de l'an dernier, notre progression en Italie, ce pays que nous découvrions... Heureux de le connaître mieux à présent :-)

vendredi 19 août 2016

A moi de vous parler de Milan

(J'ai tardé à l'écrire, et bien plus encore à le mettre en ligne....)

N'ayant pas reçu de réponse du Warmshower que nous avions contacté, nous avons considéré que nous n'avions qu'une journée pour visiter Milan. Nous avons bivouaqué pas trop loin, mais enfin quand même pas trop près non plus - une quinzaine de km du Duomo - bien contents de trouver un petit bout de verdure bien sauvage et pas mal planqué. C'est qu'on approchait de l'une des plus grandes villes que nous ayons abordé - sinon LA plus grande... D'ailleurs, on y a vite retrouvé les attributs de la très grande ville, avec des militaires un peu partout, souvent en armes, l'entrée dans la cathédrale passait par une fouille de sac et un passage au détecteur de métaux... Je me demande si ce genre de dispositif est plus destiné à dissuader celui qui voudrait s'en prendre aux autres, qu'à rassurer ces autres sur le fait qu'on fait bien quelque chose pour assurer leur sécurité. Mais bon... Un équivalent de Vigipirate donc, mais aussi des bouches de métro, et comme dans toute grande ville par ici : des flots de touristes !

Le Duomo : une cathédrale gothique de pierre claire, comme on n'en voit pas ici en Italie... Avec sa façade triangulaire elle en était très différente, mais avec son grand parvis et son style flamboyant, comme elle me faisait penser à Notre Dame de Paris !

Pour la visiter, il fallait s'acquitter d'une somme modique, après avoir fait une longue queue pour acheter les billets, puis une autre pour y penetrer. N'ayant devant nous qu'une journée pour visiter, nous étions peu motivés à investir un long temps dans des files d'attente... Sébastien a repéré que l'accès par la gauche, réservé aux fidèles pour la prière, était dénué de queue. En ce 18 août, 3 jours après notre anniversaire de mariage, 4 jours avant l'anniversaire de la mort de Papa, et jour de la Sainte Hélène, c'était une bonne occasion d'aller prier. Le temps d'enfiler mon caleçon - la jupe que m'a donnée Agnès au lac de Garde est plus courte que les miennes auparavant - et que Sébastien dépose son opinel - vigipirate oblige - et nous sommes entrés. Ainsi nous pouvions avoir un aperçu de l'intérieur de ce monument, avec ses hauts piliers au sommet orné de colonnettes, son choeur ouvert d'immenses fenêtres très larges... Et y passer un moment agréable et paisible en famille.

Nous avons fini par apprendre que l'office de tourisme se trouvait à l'angle de la place de la Scala (la fameuse Scala de Milan, de l'extérieur aucun attrait...) à l'entrée de la grande galerie commerçante XIXe : nous y étions passés, nous y étions arrêtés, et ne l'avons pas vu. Le genre de chose qui nous irrite un peu...

Nous sommes allés au château que vous nous aviez recommandé - merci !

Et profitant de la gratuité pour la dernière heure d'ouverture, nous avons choisi le musée de l'Égypte Ancienne - le château est plein de musées. Bien passionnant, et un timing parfait : pas trop long pour les bambini (Justine dormait), qui avaient la patience d'attendre qu'on leur traduise les notices.

A la sortie nous avons fait seulement quelques mètres : il y avait là de la musique, Baptiste voulait regarder les gens qui dansaient. Clémence, elle, ceux qui jouaient aux cartes. Nous, un jeune couple est venu interrompre notre conversation qui s'animait un peu. Roberto est allé chercher des bières, et on s'est installés sur la couverture à pique-nique ; Sonia et lui venaient se rafraîchir dans l'ombre des grands arbres du parc à la sortie du travail.

Clémence est revenue ravie : elle avait observé des joueurs de Scala quaranta (proche du rami)et pensait en avoir compris les règles ; et avait les bras chargés de petits kiwis offerts par l'un d'eux !

Quant à Sonia et Roberto, ils se sont concertés, puis nous ont proposé le studio de Sonia pour la nuit. Nous avons suivi Roberto dans les rues de la ville, tandis que Sonia rentrait en voiture libre service, où l'ont accompagnée Clémence et Baptiste, sa roue arrière étant à plat elle avait laissé son vélo dans la cour où nous avons garé les nôtres. Sébastien a titillé la valve bloquée, permettant de le regonfler. Si on peut se rendre utile en échange d'un toit, on le fait volontiers !

Le lendemain en cherchant à voir les vestiges de l'amphithéâtre romain, nous avons rencontré Andres. Cet argentin qui, depuis, rêve de nous faire passer à la télé italienne avant que nous ne repassions la frontière, nous a fait monter en haut de l'immeuble - cossu - dont il est le gardien : quelle vue extraordinaire, de là-haut, sur Milan et ses environs ! Et, à nos pieds, sur les quelques vestiges visibles de l'amphithéâtre romain, en majeure partie enseveli.

Nous avons vu ensuite Sant'Ambrogio, l'église du saint patron de la ville. Quelques instants seulement hélas : un quart d'heure plus tard, l'église fermait... Quel bijou ! Dans le coeur, une fresque dorée rappelant fortement Ravenne, Venise... Un édifice qui valait le détour, nous aurions aimé en régaler plus nos yeux.

Nous avons passé un moment au cimetière monumental, qui en effet vaut le détour, indescriptible et complètement hors imaginaire pour moi, qui n'était jamais entrée dans un tel musée à ciel ouvert. Des sculptures de toutes tailles, de tous styles, parfois saisisssantes de réalisme, il y avait notamment cette famille de cinq immortalisée dans un mouvement plein de vie et de joie, on n'oublie pas qu'on n'est dans un cimetière, ça remue...

Nous sommes passés par le quartier des gratte-ciel, qui me rappelait bien "La Défense" francilienne.

Et puis, nous avons pris le chemin de la sortie, rejoignant l'un des canaux semblables à celui par lequel nous étions arrivés. Ces "naviglio" ont été conçus par Leonard de Vinci.

Dont nous n'avons pas pu voir la Cène : il faut réserver à l'avance, et nous l'avons su trop tard... Bon, bien contents d'en avoir au moins une image ;)

Quittant Milan, nous avons trouvé un petit coin tranquille le long de la piste cyclable longeant le canal.

ENCORE MERCI de nous avoir parlé de l'histoire et d'importants lieux à voir à Milan, c'était précieux pour nous !

mardi 16 août 2016

Paladina

43km

Je ne sais pas vous, mais moi j'aime bien les moments que je passe avec mes meilleurs amis, tous là avec conjoint et enfants le cas échéant, à parler, rire, jouer et festoyer ensemble. On fait ça aussi par chez nous...

Eh bien, ce genre de moments qui peut justement nous manquer, en voyage, à changer sans cesse de lieux et de visages, on nous en a offert pour l'Assomption...

Ce 14 août, il y a d'abord eu de chaleureux au-revoir à Rossana et Enzo, à Piazzatorre, et à tous les occupants du petit immeuble, d'ailleurs, descendus nous souhaiter un bon voyage : c'est qu'ici l'espace en bas est commun, et en dehors de la petite terrasse couverte et clôturée qui est devant la cuisine de Rossana et Enzo, il y a tables, chaises, balancelle, parasol... Où l'on se retrouve le matin et en fin de journée. Au plus chaud c'est au bout du pré et au bout du petit parking qu'on s'installait pour jouer, aux cartes, à la dînette, ou pour tricoter, faire des mots croisés... Les copains des enfants étaient déjà partis, Lorenzo de la maison blanche, et les soeurs Serena et Lucia, en séjour au troisième chez leurs grands parents Rita et Virgilio. Notre séjour a juste coïncidé avec le leur, tous en étaient ravis, enfants et adultes, nous et les autres !

Et donc, nous voilà partis, ça commence pas trop physique : 10km de descente... Jusqu'à une belle aire de jeux, au départ d'une piste cyclable empruntant l'itinéraire d'une ancienne voie ferrée. Et ses tunnels, donc :-)

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Parlez nous de Milan...

Avant d'arriver quelque part, ville grande ou petite, Sébastien regardait sur la liseuse (=livre électronique) l'histoire de l'endroit où nous arrivions et ce qu'il y avait de remarquable à y voir. Puis il nous le traduisait : c'était un guide "Lonely Planet" de quelques années en anglais, qu'il avait chargé.

Plus de liseuse à présent (c'est vrai que je ne vous ai pas raconté, après son bain centrifugé, son envol un matin à Vérone...)

Nous voilà donc à l'approche de Milan. J'ai un article à vous écrire, pour vous raconter notre merveilleux 15 août... Pendant ce temps, ça vous dirait de nous écrire, en commentaire, un petit peu de l'histoire de Milan, et quelques éléments à ne pas manquer ?...

Ciao !

dimanche 14 août 2016

Piazzatorre

C'est le nom du village où nous avons passé ces quelques jours avec Rossana et Enzo. Et Pati, la chienne qui aime tant jouer avec les ombres, sautant dessus en petits bonds à la façon d'un renard !

jeudi 11 août 2016

Andiamo piano, piano verso casa...

Eh oui, le temps passe : après Venise, nous avons donc décidé de prendre pour rentrer en France la direction de la région par laquelle nous avions abordé l'Italie. Rien n'est encore arrêté quant à l'itinéraire exact, mais il se pourrait que nous repassions par Turin.

Pour trouver le chemin le moins raide pour sortir de la Botte, nous espérons récolter l'avis éclairé d'émérites cyclistes locaux qui pourraient nous indiquer le meilleur itinéraire ! A moins qu'Alain tu passes par là, avec ton excellente connaissance de la région et ce programme ou site qui fait les profils des itinéraires...

Une fois franchies les Alpes, le Rhône est toujours la voie royale pour " remonter" vers le nord, suivi de la Saône et du Doubs...

Nous voilà à regarder doucement les distances, les dénivelés, les dates... Avoir une échéance, il y a longtemps que ça ne nous était pas arrivé !

Nous profitons pour cela des cartes disponibles chez Rossana e Enzo, des tables disponibles pour les étaler, de l'ordonnance disponible pour tout plein de recherches...

Enfin, surtout, nous profitons de notre maîtrise de l'italien qui, encore loin d'être parfaite, est cependant bien fluide déjà et en tout suffisante, à présent, pour avoir avec nos hôtes de vraies conversations, ce que nous ne pouvions faire encore, il y a trois mois, lorsque nous nous sommes rencontrés en Calabre !

Les enfants ont trouvé des amis parmi les occupants de l'immeuble, avec qui ils passent des moments bien joyeux - et les entendre parler italien, quel ravissement...

Justine a adopté une technique de Sébastien - qu'il utilisait notamment en Sicile - qui consiste à parler italien en mettant -a ou -to à la fin de chaque mot d'une phrase en français... ça marche pas mal n'empêche :-D et c'est génial de la voir apprendre, elle aussi !

mercredi 10 août 2016

Le retour de Figolu !

Sous l'article "Chioggia" (juste avant Venise) il paraît que c'est Maupassant qui nous parle de la Sicile ! Figolu est rentré de vacances et me régale de lecture :-)

Au prime abord j'ai cru qu'il s'agissait de spams : plusieurs commentaires laissés en série sous le même article, avec une signature fantaisiste... J'en ai effacé plusieurs il y a quelques jours, signés "cellulitis" écrits en anglais.

Je suis bien heureuse de prendre toujours la peine de les lire tous : j'aurais raté quelque chose en me fiant à cette apparence !

Bonne lecture (Et je veux bien le titre de l'ouvrage...)

Merci Myriam, Mifa, Steff pour vos commentaires consolateurs :-)

mardi 9 août 2016

Bergame

Nous sommes arrivés hier à Bergame, nous retrouverons tout à l'heure Rossana et Enzo rencontrés en Calabre.

Je souffre d'un furieux manque... de commentaires ! La motivation à écrire en pâtit...

Nous allons rester qq jours chez Rossana et Enzo, et ça tombe bien (ce n'était pas calculé) : il va pleuvoir.

Et chez vous, comment va le mois d'août ?

dimanche 7 août 2016

Brescia, Lago d'Iseo

Nous sommes partis tard, très tard, l'autre soir, fu lac de Garde. C'est qu'il y avait tant à échanger avec Frédéric et Christine et leurs fils Ulysse et Tristan, en vacances en petit fourgon ! Et avec Agnès et Frédéric, soeur et beau frère du premier Frédéric, en vacances en camping car avec leurs trois enfants, qui s'étaient retrouvés par hasard en faisant les courses en début de journée ! Et avec le frère du deuxième Frédéric, et sa femme, et leur quatre enfants - dont une Clémence de six ans - avec qui s'improvisaient ce soir-là des retrouvailles, eux aussi étant en vacances en camping car dans le coin !

Tous trois de la région nantaise, nous n'aurons plus à y bivouaquer dans les parcs si nous retournons dans la région :-)

Nous avons repris la route bien après la tombée de la nuit, nous passions tous un bon moment mais surtout, impossible d'interrompre la volubile conversation de Frédéric II et Sébastien ;-) Nous avions de nouveau un gant de toilette - nous avons perdu le nôtre depuis Adria, après l'avoir cru perdu dans les Pouilles et retrouvé peu après le séjour à la ferme de Valentine. Et surtout, me voici vêtue autrement que de guenilles ! Mes jupes sont terriblement usées... mais terriblement pratiques avec leurs poches. Alors je reprise souvent... Agnès m'a donné une jupe à poches, un investissement raté m'a t elle dit, qui ne plaît à personne chez elle... Plutôt bien assortie au teeshirt qu'on m'a donné à Castelnovo !

Enfin voilà, nous avons fini par partir en sachant qu'était annoncée de la pluie pour la nuit et le lendemain, et en ayant réussi à contacter un cycliste "warmshowers qui, plein d'enthousiasme, était prêt à nous recevoir le lendemain dès 15h à quelques kilomètres de Brescia.

Davide venait de s'inscrire sur le réseau d'accueil mutuel de cyclistes ! Nous étions donc ses premiers hôtes. Nous avons fini l'après midi dans les rues de Brescia, à visiter avec notre guide.

Samedi, départ en début d'après midi. Un nouveau tour en ville, nous avons notamment pu voir l'ancienne cathédrale, circulaire. Ainsi qu'une autre petite église plutôt circulaire contenant une réplique de la Sainte Maison de Loreto, que nous avons vue lors de notre "ascension" de la Botte.

Puis direction Iseo par l'itinéraire cyclable plus ou moins balisé.

On avait perdu le tracé, Anna-Marian nous y a ramenés, nous guidant en voiture, les deux aînés ravis de faire ce bout de route avec elle.

On s'est arrêté pour bivouaquer juste après, au lieu d'atteindre le lac : Clémence avait oublié son casque dans la voiture... déjà repartie. Sébastien et Clémence sont repartis le chercher.

Aujourd'hui, en bord de route on a grappillé des mûres et les premières figues et les premières noisettes.

jeudi 4 août 2016

Troisième jour de baignade

Hier, les enfants se sont fait prêter un matelas, puis une grosse bouée. Clémence a sympathisé - et donc beaucoup joué - avec Emma, puis Victoria, toutes deux allemandes. Le soir, en ressortant de Sirmione, dans l'attroupement autour de nos vélos nous avons trouvé un guide pour nous emmener, à vélo, sur une plage où dormir - à la belle étoile là encore.

De là ce matin nous avons roulé deux ou trois cents mètres, douches et toilettes à côté de la petite plage avec l'ombre des pins pour s'installer : nous ne sommes pas allés plus loin...

A force de scruter l'écran de la tablette sur laquelle il jouait, Clémence a fini par nous faire lier connaissance avec Giordano, son père Fabrizio et son grand père Marino !

Sirmione con Marino

mardi 2 août 2016

Au lac de Garde

Magnifique ! Baignade entre Lazise et Peschiera cet après midi, suivie d'une douche appréciée par chacun. Puis nous avons regardé le coucher de soleil... Je viens de mettre en ligne un article du 29/7. MERCI notamment Mifa pour les informations :-) Nous avons été impressionnés par la silhouette du haut des murs d'enceinte et de ceux du château de Lazise, et sommes restés stupéfaits devant l'une des pointes du pentagone de Peschiera. Subjugués.

Énormément de touristes nord européens à Lazise, nous avons notamment discuté du tandem Pino avec Tomas et ses parents, famille néerlandaise avec quatre enfants, dont ce jeune garçon de dix ans atteint de myopathie de Duchenne. On imagine comme les déplacements en famille à vélo manquent à Tomas et ses soeurs dans une culture où il s'agit du principal moyen de locomotion de toutes les générations... Leurs parents le confirmaient. Tomas, passant à côté du Pino sur son fauteuil à assistance électrique (20% de propulsion musculaire, 80% d'assistance motorisée), a tout de suite pensé que sur un vélo comme ça, il pourrait y aller...

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